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Chemins balisés et chemins de traverse pour apprendre à tenir les comptes

p. 25-54


Extrait

1Deux courriers adressés au sénateur-maire de Lyon, Claude-Marius Vaïsse, présentent les motivations qui président à la création du cours lyonnais de comptabilité dames cette année-là. Le premier a été écrit par une jeune directrice d’école primaire de la Croix-Rousse, Élise Luquin, le 1er septembre 1857 :

Si vous jetez un coup d’œil, monsieur le sénateur, sur le petit commerce de Lyon et sur le sort réservé à ces mères de familles et à ces filles qui demandent au travail les moyens de leur subsistance, vous devinez combien cette pensée peut devenir féconde...

Elle évoque ensuite les sociétés en faillite « à qui il a manqué une personne en état de diriger une bonne comptabilité ». Puis elle met en avant « ces femmes si nombreuses qui vivent du travail des petits magasins et des boutiques, avec tant de peines et tant de privation... ces femmes doivent faire le travail des teneurs de livres ambulants1... »

2Le second a été rédigé par le président de la Société pour l’instruction pri

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