1Sarah Al-Matary est maîtresse de conférences en littérature française à l’Université Lumière Lyon 2, membre de l’Institut universitaire de France et de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (IHRIM, UMR 5317). Spécialiste des rapports qu’entretiennent littérature et idéologies aux xix^e et xx^e siècles – en particulier sous la III^e République –, elle est notamment l’autrice de La Haine des clercs : l’anti-intellectualisme en France (Éditions du Seuil, 2019).

2Edmund Birch est maître de conférences en littérature française à Churchill College, à l’Université de Cambridge. Ses travaux portent sur le roman et la poétique romanesque et s’intéressent plus particulièrement aux relations entre littérature, politique, journalisme et cultures populaires au xix^e siècle. Il est l’auteur de Fictions of the Press in Nineteenth-Century France (Palgrave Macmillan, 2019) et le codirecteur de la revue Dix-Neuf, où il a par ailleurs codirigé un numéro spécial en 2017 consacré aux liens entre presse et littérature.

3Irène Fabry-Tehranchi est agrégée de lettres modernes et docteure de l’Université Sorbonne Nouvelle. Après avoir enseigné la langue et la littérature françaises en France et au Royaume-Uni, elle est aujourd’hui conservatrice des collections françaises de la Cambridge University Library. Spécialiste de l’iconographie du Moyen Âge, à laquelle elle a consacré plusieurs publications, ses recherches portent actuellement sur la valorisation des collections de caricatures de la guerre franco-prussienne conservées à Cambridge. Cocommissaire d’une exposition en 2022 présentant ces fonds, elle publie régulièrement des articles sur le blog « Languages across Borders: Language Collections at the University of Cambridge ».

4Marion Glaumaud-Carbonnier est ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, agrégée de lettres modernes et docteure de l’Université Sorbonne Nouvelle. Spécialiste des relations entre droit et littérature, elle est l’autrice de Madame contre Monsieur : le récit du divorce au xix^e siècle (Presses universitaires de Saint-Étienne, 2024). Commencé à l’Université de Cambridge grâce à une bourse Marie Skłodowska-Curie (2020-2023), son nouveau projet de recherche porte sur le sentiment de la guerre au xix^e siècle.

5Hervé Lacombe est professeur de musicologie à l’Université Rennes 2. Spécialiste de la musique aux xix^e et xx^e siècles en France, il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs et a notamment publié chez Fayard Les Voies de l’opéra français au xix^e siècle (1997), Georges Bizet : naissance d’une identité française (2000) et Francis Poulenc (2013). Il a récemment dirigé une Histoire de l’Opéra français en trois volumes (Fayard, 2021).

6Alain Pagès est professeur émérite à l’Université Sorbonne Nouvelle. Il a publié entre autres : Le Naturalisme (Presses universitaires de France, 1989), Émile Zola : de « J’accuse » au Panthéon (Lucien Souny, 2008), Zola et le groupe de Médan : histoire d’un cercle littéraire (Perrin, 2014) et L’Affaire Dreyfus : vérités et légendes (Perrin, 2019).

7Denis Pernot est professeur à l’Université Sorbonne Paris Nord. Il travaille sur la littérature d’idées des années 1880 aux années 1930. Il s’est intéressé aux écrivains de la Grande Guerre, notamment à Maurice Barrès, à Henri Barbusse (Henri Barbusse : les discours du Feu, Éditions universitaires de Dijon, 2018), à Paul Vaillant‑Couturier et à Raymond Lefebvre. Il a édité, avec Vital Rambaud, une anthologie des articles de Maurice Barrès, Chronique de la Grande Guerre (Classiques Garnier, 2023).

8Friedemann Pestel est maître de conférences en histoire européenne contemporaine à l’Université de Fribourg-en-Brisgau. Il a été chercheur invité aux Instituts historiques allemands de Paris, Londres et Washington, aux Universités de Vienne, Bordeaux et Berkeley et au Freiburg Institute for Advanced Studies. Ses intérêts de recherche et ses publications portent sur l’âge des révolutions, sur la vie musicale internationale aux xix^e et xx^e siècles, sur les idées de l’Europe et sur la mémoire.

9François Robichon, professeur émérite d’histoire de l’art contemporain, est un spécialiste d’iconographie militaire, notamment sur la guerre de 1870, à laquelle il a consacré une thèse d’État ainsi qu’un livre, L’Armée française vue par les peintres, 1870-1914 (Herscher, 1998). Il a également publié des monographies d’artistes (Édouard Detaille : un siècle de gloire militaire, Bernard Giovanangeli / ministère de la Défense, 2007 et Alphonse de Neuville : 1835-1885, Nicolas Chaudin, 2010). Il est par ailleurs conseiller scientifique de plusieurs musées militaires et membre de la commission d’achat des musées du ministère de l’Armée.

10Corinne Saminadayar-Perrin est professeure en littérature française du xix^e siècle à l’Université Paul-Valéry–Montpellier et membre de l’unité de recherche Représenter, inventer la réalité, du romantisme au xxi^e siècle (RIRRA 21). Elle s’est intéressée à l’inscription de l’histoire et du fait social dans les textes littéraires, aux pratiques et aux représentations de l’éloquence, ainsi qu’aux rapports entre presse et littérature. Elle a consacré une grande partie de ses travaux à l’œuvre de Jules Vallès.

11Anne-Marie Thiesse est directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et membre de l’équipe Transferts culturels de l’École normale supérieure-CNRS (Paris Sciences et Lettres). Spécialiste d’histoire culturelle, d’histoire littéraire et de sociologie de la littérature, elle s’intéresse en particulier à la littérature populaire et à la littérature régionaliste françaises, ainsi qu’aux littératures et aux écrivains nationaux et à la formation des identités nationales en Europe. Elle est l’autrice de nombreux ouvrages, parmi lesquels La Création des identités nationales : Europe, xviii^e-xx^e siècle (Éditions du Seuil, 1999) et Faire les Français : quelle identité nationale ? (Stock, 2010). Elle a aussi publié La Fabrique de l’écrivain national : entre littérature et politique (Gallimard, 2019).

12Richard Thomson est professeur à l’Université d’Édimbourg où il a occupé la chaire de Watson Gordon Professor of Fine Art de 1996 à 2018. Curateur de nombreuses expositions sur l’art français de la fin du xix^e siècle, il a notamment été commissaire de « Toulouse-Lautrec » (Grand Palais, 1992) et de « Splendeurs et misères : images de la prostitution » (musée d’Orsay, 2015). Auteur de monographies sur Georges Seurat (Phaidon, 1985) et sur les nus d’Edgar Degas (Nathan, 1988), il a publié de nombreux ouvrages consacrés à l’art de la III^e République : The Troubled Republic: Visual Culture and Social Change in France, 1889-1900 (Yale University Press, 2004) et Art of the Actual: Naturalism and Style in Early Third Republic France (Yale University Press, 2012). Plus récemment, il a publié The Presence of the Past in French Art, 1870-1905: Modernity and Continuity (Yale University Press, 2021).

13Claire White est professeure associée à l’Université de Cambridge et membre du Girton College. Ses recherches portent principalement sur la politique du travail, les classes sociales et l’histoire intellectuelle. Elle a écrit Work and Leisure in Late Nineteenth-Century French Literature and Visual Culture (Palgrave Macmillan, 2014) et est coéditrice de trois ouvrages collectifs, dont notamment The Labour of Literature in Britain and France, 1830-1910: Authorial Work Ethics (Palgrave Macmillan, 2018). Elle est également l’autrice d’une dizaine d’essais sur Émile Zola.

14Nicholas White est professeur de littérature française du xix^e siècle à l’Université de Cambridge. Entre 2020 et 2023, il fut responsable de la recherche pour l’action « The Family at War in French Culture, 1870-1914 » (FAMWAR) du programme Marie Skłodowska-Curie financée par l’Union européenne sur la représentation culturelle de la famille après la guerre franco-allemande de 1870-1871. Auteur et directeur de plusieurs ouvrages sur la représentation littéraire du mariage, du divorce et de l’amitié, il travaille depuis plusieurs années sur Émile Zola et la guerre de 1870-1871 et a publié une série d’articles à ce sujet dans les Cahiers naturalistes dont il est le correspondant britannique.