1 David Summers, « Maniera and Movement: The Figura Serpentinata », The Art Quarterly, vol. 35, nº 3, 1972, p. 269-301.
2 Voir le terme « serpent » et ses dérivés relatifs au serpentement dans The Notebooks of Leonardo da Vinci, Jean-Paul Richter (éd.), New York, Dover Publications, 1970, vol. 1 : de la représentation d’un animal vivant (p. 292-293), à celle du corps vivant, bidimensionnelle, par les contours (p. 29), et, plus généralement pour les figures (humaines et animales), tridimensionnelle par la contraposition (p. 295).
3 Voir toutefois Albrecht Dürer, Géométrie [1525], Paris, Éditions du Seuil, 1995.
4 Wolfgang Düsing, « Schönheitslinie », dans Joachim Ritter, Karlfried Gründer & Gottfried Gabriel (dir.), Historisches Wörterbuch der Philosophie, Bâle / Stuttgart, Schwabe, 1992, vol. 8, p. 1387-1389.
5 Sabine Mainberger, Experiment Linie. Künste und ihre Wissenschaften um 1900, Berlin, Kulturverlag Kadmos, 2010.
6 Sur Warburg, voir Philippe-Alain Michaud, AWIM ; et sur Ravaisson : Jimena Canales, « Movement Before Cinematography: The High-Speed Qualities of Sentiment », Journal of Visual Culture, vol. 5, nº 3, 2006, p. 275-294.
7 Erwin Panofsky, « Style and Medium in the Motion Pictures », dans Angela Dalle Vacche (éd.), The Visual Turn: Classical Film Theory and Art History, New Brunswick, Rutgers University Press, 2003, p. 71. Nous traduisons.
8 David Sutter, Esthétique générale et appliquée, contenant les règles de la composition dans les arts plastiques, Paris, Imprimerie impériale, 1865, p. 268.
9 Voir Olivier Assayas, « Le cinéma, l’art et la manière. Entretien avec Patrick Mauriès », Cahiers du cinéma, nº 370, 1985, p. 24 ; Jessie Martin, « The Draughtsman’s Contract. La ligne serpentine : le moment Hogarth et l’anglicité de l’art anglais », dans Diego Cavallotti, Simone Dotto & Leonardo Quaresima (dir.), A History of Cinema without Names, Milan / Udine, Mimesis International, 2018, vol. 3, p. 191-201 ; Emmanuel Plasseraud, Cinéma et imaginaire baroque, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2007, p. 187 ; Lucy Fischer, Cinema by Design: Art Nouveau, Modernism, and Film History, New York, Columbia University Press, 2017.
10 Philippe-Alain Michaud, « Serpent et forme serpentine au cinéma », dans Cora Bender, Thomas Hensel & Erhard Schüttpelz (dir.), Schlangenritual. Der Transfer der Wissensformen vom Tsu’ti’kive der Hopi bis zu Aby Warburgs Kreuzlinger Vortrag, Berlin, Akademie-Verlag, 2007, p. 361-373.
11 Philippe Dubois, « La Tempête et la matière-temps, ou le Sublime et le Figural dans l’œuvre de Jean Epstein », dans Jacques Aumont (dir.), Jean Epstein, cinéaste, poète, philosophe, Paris, Cinémathèque française, 1998, p. 267-325.
12 Henry Havard, Les Arts de l’ameublement : la décoration, Paris, Charles Delagrave, 1891-1897, p. 46.
13 Étienne-Jules Marey, Le Mouvement, Paris, Masson, 1894, p. 88.
14 Georges Demenÿ, « Importance du mouvement continu et complet en direction et étendue suivant des trajectoires curvilignes sur le développement musculaire et l’éducation des centres nerveux de coordination », dans Comptes rendus hebdomadaires des séances et mémoires de la Société de Biologie, Paris, Masson et Cie, 1910, vol. 1, p. 994.
15 Voir Georges Didi-Huberman, « La danse de toute chose », dans Georges Didi-Huberman & Laurent Mannoni, Mouvements de l’air : Étienne-Jules Marey, photographe des fluides, Paris, Gallimard / RMN, 2004, p. 177-340. Toutefois, la trajectoire comme courbe du mouvement d’après la conception hogarthienne de la serpentine, ayant été intégrée à une tradition mécaniste avec Spencer, ici exclue, est à prendre en compte.
16 Émile Vuillermoz, « Devant l’écran. Mouvements », L’Impartial français, nº 118, 21 mai 1926, p. 2.
17 Voir notamment Georges Demenÿ, Science et art du mouvement. Éducation physique de la jeune fille. Éducation et harmonie des mouvements [1911], Paris, Félix Alcan, 1920, p. 111.
18 Louis Delluc, « Le lys de la vie », dans Écrits cinématographiques, 2. Le Cinéma au quotidien, Pierre Lherminier (éd.), Paris, Cinémathèque française, 1990, vol. 2, p. 237.
19 Gabriele D’Annunzio, « Du cinématographe considéré comme instrument de libération et comme art de transfiguration » [1914], dans Daniel Banda & José Moure (dir.), Le Cinéma : naissance d’un art, premiers écrits, 1895-1920, Paris, Flammarion, 2008, p. 263.
20 Voir Lewis W. Physioc, « Pictorial Composition », American Cinematographer, vol. 9, nº 2, mai 1928, p. 20-21.
21 Marcel Gromaire, « La plastique mouvante » [mars 1920], Le Crapouillot, janvier 1963, nº spécial « Histoire du cinéma », p. 5-6.
22 Élie Faure, « Le Triptyque », Photo-ciné, nº 12, avril 1928, n. p.
23 Ibid.
24 Tancrède de Visan, L’Attitude du lyrisme contemporain, Paris, Mercure de France, 1911, Paris, Eurédit, 2007, p. 119.
25 Soit comme dans sa réception par l’esthétique scientifique, alors que la ligne serpentine, loi sans régularité pour Hegel, est distincte de la spirale.
26 Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, « O prirode linii » [1940], dans Metod, Moscou, Muzei Kino, 2002, vol. 2, p. 432. Nous traduisons.