1Julie Anselmini est maître de conférences en littérature française à l’Université de Caen Basse-Normandie et membre du LASLAR (EA 4256). Spécialiste de l’œuvre de Dumas père, elle est notamment l’auteur du Roman d’Alexandre Dumas père ou la Réinvention du merveilleux (Droz, 2010) et a dirigé le volume collectif Dumas critique (PULIM, 2013). Responsable du prochain Cahier Dumas consacré à la critique dramatique de l’écrivain, elle a aussi coordonné avec Brigitte Diaz le dernier numéro d’Elseneur sur l’« anti-critique » des écrivains au xix^e siècle.

2Olivier Bara est professeur de littérature française du xix^e siècle et d’arts de la scène à l’Université Lumière Lyon 2. Spécialiste du romantisme français, il s’intéresse aux échanges entre littérature et scène, théâtrale ou lyrique. Il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration : enquête autour d’un genre moyen (Olms, 2001), Le Sanctuaire des illusions : George Sand et le théâtre (PUPS, 2010), codirigé avec Alban Ramaut Généalogies du romantisme musical français (Vrin, 2012), et dirigé le numéro « Lectures sociocritiques du théâtre » de la revue Études littéraires (2012). Il dirige également la revue Orages : littérature et culture, 1760-1830 et les Cahiers George Sand.

3Sabrina Bastemeyer est chargée de cours en littérature française à l’université de Göttingen (Georg-August-Universität Göttingen). Après des études de philologie allemande et de théologie, elle prépare une thèse de doctorat en cotutelle franco-allemande, sous la direction de Florence Naugrette, sur les relations de travail entre dramaturges et acteurs romantiques et leurs effets sur le théâtre.

4Livio Belloï est chercheur qualifié du Fonds national de la recherche scientifique et maître de conférences à l’Université de Liège. Ses deux derniers ouvrages en date s’intitulent Film ist : la pensée visuelle selon Gustav Deutsch (L’Âge d’homme, 2013) et La Mécanique du détail : approches transversales (en codirection avec Maud Hagelstein, ENS éditions, 2014).

5Christophe Damour est maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Strasbourg. Auteur de Al Pacino, le dernier tragédien (Scope éditions, 2009), il a codirigé Généalogies de l’acteur au cinéma : échos, influences, migrations (L’Harmattan, 2011). Il a contribué à plusieurs ouvrages collectifs, dont les plus récents sont : A Companion to Jean Renoir (W. Blackwell, 2013), L’Auteur de cinéma : histoire, généalogie, archéologie (AFRHC, 2013), Le Mélodrame filmique revisité (P. Lang, 2014).

6Florence Filippi est maître de conférences en études théâtrales à l’Université de Poitiers. Ses recherches portent principalement sur les mythographies d’acteurs, et sur les représentations littéraires et iconographiques de comédiens aux xviii^e et xix^e siècles. Ses travaux s’intéressent également à la contribution des interprètes au processus d’écriture dramatique et critique. Elle a contribué à l’édition critique d’Abufar ou la Famille arabe de Jean-François Ducis (L’Harmattan, 2014).

7Alice Folco est maître de conférences en arts du spectacle à l’Université Stendhal-Grenoble 3 et membre du groupe de recherches Traverses 19-21. Elle est l’auteur d’une thèse de doctorat, Dramaturgie de Mallarmé (Institut d’études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, 2006). Elle a publié La Mise en scène théâtrale de 1800 à nos jours, en collaboration avec Bénédicte Boisson et Ariane Martinez (PUF, 2010). Ses travaux portent sur les proses de Stéphane Mallarmé consacrées au théâtre et sur la mise en scène à la fin du xix^e siècle.

8Françoise Genevray est maître de conférences en littérature générale et comparée à l’Université Jean Moulin Lyon 3. Elle a travaillé sur les écrits fictionnels et autobiographiques de George Sand et publié un livre sur leur réception en Russie. Outre divers sujets comparatistes (parallèles littéraires, traduction, orientalisme, imagologie), ses recherches concernent la littérature russe des xix^e et xx^e siècles, ainsi que les relations intellectuelles entre France et Russie au xix^e siècle (notamment à propos de Tourguéniev, Herzen ou Dostoïevski).

9Renzo Guardenti est professeur d’histoire du théâtre à l’université de Florence (Università degli Studi di Firenze). Spécialiste de la Commedia dell’Arte en France, du Théâtre de la foire et de l’iconographie d’acteur entre le xvii^e et le xix^e siècle, il est aussi directeur scientifique de l’archive numérique d’iconographie théâtrale Dionysos. Il a enseigné comme professeur invité à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et à l’Université de Caen Basse-Normandie.

10Joël Huthwohl est historien du théâtre et conservateur général des bibliothèques. Archiviste paléographe, ses travaux de recherche portent principalement sur l’histoire du théâtre en France du xviii^e au xx^e siècle, principalement sur la Comédie-Française et l’Odéon, sur l’histoire du costume de scène et sur les rapports entre théâtre et peinture. Conservateur des collections patrimoniales à la Comédie-Française de 2001 à 2008, il dirige aujourd’hui le département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.

11Romain Jobez, ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est maître de conférences en études théâtrales à l’Université de Poitiers. Il prépare une habilitation à diriger des recherches sur le statut social du comédien dans l’Allemagne des Lumières. Ses recherches portent sur le théâtre allemand dans ses dimensions historiques et contemporaines. Il est également l’auteur de la monographie Le Théâtre baroque allemand et français : le droit dans la littérature (Classiques Garnier, 2010).

12Marion Lemaire est doctorante en études théâtrales à l’Université Paris 8-Vincennes Saint-Denis et à l’Université Nice Sophia Antipolis, où elle prépare une thèse intitulée Robert Macaire : la construction d’un mythe. Du personnage théâtral au type social (1823-1848). Elle consacre l’essentiel de ses recherches à l’étude du couple Robert Macaire / Frédérick Lemaître, ainsi qu’aux méthodes de l’historiographie théâtrale. Ses travaux récents portent également sur la pratique de Frédérick Lemaître dans le théâtre romantique.

13Stéphanie Loncle est maître de conférences en études théâtrales à l’Université de Caen Basse-Normandie et membre du Centre de recherche en histoire quantitative (UMR 6583). Son travail porte sur la politique et l’économie du théâtre de la Révolution française à nos jours. Elle a publié de nombreux articles sur ces thématiques (Littératures classiques, n^o 76, 2011) et dirigé le numéro « Théâtre et néo-libéralisme » de Théâtre/Public (n^o 207, 2013). Sa thèse, Le Théâtre et le Libéralisme (1830-1848), est en cours de publication.

14Mireille Losco-Lena est professeure d’études théâtrales et directrice de la recherche à l’ENSATT (Lyon). Elle travaille sur la dramaturgie et la mise en scène en Europe depuis la fin du xix^e siècle et a consacré divers travaux à la question du comique dans les écritures dramatiques contemporaines. Elle a publié La Scène symboliste : pour un théâtre spectral (ELLUG, 2010) et « Rien n’est plus drôle que le malheur » : du comique et de la douleur dans les écritures dramatiques contemporaines (PUR, 2011).

15Sophie Lucet est maître de conférences en littérature et en arts du spectacle à l’UFR lettres, arts, cinéma de l’Université Paris Diderot-Paris 7. Ses travaux portent sur la littérature de la fin du xix^e siècle et sur l’histoire du théâtre en France et en Europe au tournant du siècle (symbolisme et expérimentation théâtrale, théâtre et histoire, critique théâtrale et presse spécialisée dans le théâtre). Elle a participé à l’édition du théâtre de Victorien Sardou (Classiques Garnier, à paraître) et de Raymond Roussel (Fayard/Pauvert, 2013).

16Simona Montini est titulaire d’un doctorat en théâtre et arts du spectacle, en cotutelle entre l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et l’université de Pise (Università di Pisa). Sous la direction de Jean-Pierre Sarrazac et Maria Ines Aliverti, sa thèse s’intitule Le Théâtre libre d’André Antoine (1887-1894) : théorie et pratique de la mise en scène. Elle a publié plusieurs articles et participé à de nombreux colloques sur le théâtre et le cinéma d’André Antoine et sur l’univers théâtral parisien de la fin du xix^e siècle.

17Anne Pellois est maître de conférences en études théâtrales au sein du département des Arts de l’ENS de Lyon. Auteure d’une thèse et d’articles sur le théâtre symboliste, elle s’intéresse aux techniques de l’acteur et du jeu aux xix^e et xx^e siècles (formation de l’acteur, traités de jeu, pratiques et théories de l’acteur), jusqu’à l’époque contemporaine (notamment par l’étude de pratiques collectives, comme celle du Tg STAN).

18Romain Piana est maître de conférences à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Spécialiste de la réception et de la mise en scène modernes et contemporaines du théâtre grec antique, il travaille également sur l’histoire du théâtre français du xix^e siècle à la Belle Époque. Il a notamment procuré une édition critique de Fédora, de Victorien Sardou, à paraître dans l’édition de son Théâtre complet aux éditions Classiques Garnier.

19François Thomas est ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé de philosophie. Il a enseigné à l’Université Lille 3, dans le cadre de sa thèse, sur les enjeux philosophiques de la traduction entre les Lumières françaises et le romantisme allemand. Il a publié en 2013 aux éditions Hermann Le Paradigme du comédien, une introduction à la pensée de Georg Simmel. Il a rédigé le chapitre « Philosophie » dans l’Histoire des traductions en langue française, xvii^e-xviii^e siècles (sous la direction d’Annie Cointre et Yen-Maï Tran-Gervat, Verdier, 2014).

20Marine Wisniewski, docteur en littérature française de l’Université Lumière Lyon 2, auteur d’une thèse consacrée au cabaret de l’Écluse, a publié divers articles traitant du café-concert et des spectacles de divertissement, comme « Huysmans et Vallès en maillot ou l’art d’être absolument moderne » (Autour de Vallès, n^o 42 consacré au cirque, 2012) et « Variétés au cabaret de l’Écluse : de la gravité du spectacle de divertissement » (Études littéraires, n^o 43, « Lectures sociocritiques du théâtre », 2012).

21Jean-Claude Yon est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Spécialiste d’histoire des spectacles du xix^e siècle, il est directeur du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. Il est également directeur d’études cumulant à l’École pratique des hautes études. Son dernier ouvrage paru, codirigé avec Pascale Goetschel, s’intitule Au théâtre ! La sortie au spectacle ( xix^e- xxi^e siècles) (PUPS, 2014).

22Georges Zaragoza est professeur émérite de littérature comparée à l’Université de Bourgogne. Spécialiste des romantismes européens (fantastique, dramaturgie, livret d’opéra), il a publié Faire jouer l’espace dans le théâtre romantique européen : essai de dramaturgie comparée (H. Champion, 1999), Héroïsme et marginalité : le crépuscule du héros (Éditions du Temps, 2002), Le Personnage de théâtre (A. Colin, 2006), Dramaturgies hugoliennes : « Hernani », « Ruy Blas » (Éditions du Murmure, 2008).