Une conséquence de la crise phylloxérique : les cultures de substitution
p. 117-123
Texte intégral
1Dans Le phylloxéra, une guerre de trente ans (1870-1900) Gilbert Carrier1 a montré combien la France viticole avait changé de visage à la fin du XIXe siècle en raison même des attaques terribles de cet insecte ravageur. Le paysage viticole par exemple était devenu plus ordonné – « À vos rangs, les vignes ! » écrit-il –, avec l’élimination des cultures intercalaires, la relative uniformisation des densités de ceps à l’hectare – 10 000 –, voire l’homogénéisation – toute aussi relative – des modes de taille. Modernisé, de plus en plus mécanisé, rajeuni, le vignoble allait produire plus, entraînant d’ailleurs la surproduction, la chute des prix, la fraude et la très grave crise que l’on sait. Il n’empêche que l’une des modifications majeures du vignoble vint de son amenuisement dans les surfaces passant globalement pour la France entière de 2 465 000 hectares en 1874 – date du maximum – à 1 535 000 hectares à l’aube de la Première guerre2, soit une perte de 930 000 hectares – moins 38 % ou quasiment l’équivalent de moins 1 % par an !.
2Que sont donc devenus les centaines de milliers d’hectares, voire « ce million du phylloxéra » dans une France métropolitaine qui en superficie totale en comptait comme aujourd’hui cinquante, dès lors qu’on ne saurait imputer cette perte à une urbanisation qui n’est pas encore galopante, à l’exclusion sans doute de certains secteurs périphériques de l’agglomération parisienne !
3C’est dans cette perspective que les géographes, et des historiens en particulier les « ruralistes », fort attachés à une époque – de 1930 à 1970 – à l’analyse de l’utilisation des sols, dans une optique d’évolution sur la longue durée, ont sans doute beaucoup apporté dans leur(s) thèse(s) régionale(s) : à la lecture de ces grands classiques, fondés sur le déchiffrement des rapports et statistiques de toute nature consacrés aux mutations des cultures et des productions, on peut esquisser une géographie des changements de « vocations » agricoles visibles dans le paysage et même schématiquement parler de vraies cultures de substitution3.
L’abandon des terroirs, le boisement ou les herbages.
4Beaucoup de terroirs furent donc abandonnés, en particulier ceux qui, trop calcaires, ne pouvaient porter la nouvelle viticulture à partir des plants greffés sur pieds américains. Dans le bassin d’Aquitaine où les formations calcaires sont nombreuses et plus encore sans doute sur les terroirs caillouteux du Languedoc, ce fut un vrai désastre, de grands versants de grèzes revenant à la friche en Périgord, la garrigue regagnant du terrain, de vastes zones de Causses ou même de leurs bordures retournant à la pierraille. Il y eut cependant des secteurs où l’on se défendit un peu mieux, à vrai dire par des plantations de plus longue venue mais qui présentaient malgré tout un peu de la valeur des terres viticoles phylloxérées et détruites. En haut Quercy, en Périgord et dans certaines garrigues dauphinoises on développa le chêne truffier ; en Périgord on planta aussi des noyers.
5Ailleurs on préféra tout simplement le boisement. Ce fut parfois le cas en Beaujolais, et plus souvent sans doute en Bordelais notamment sur les dorsales calcaires du plateau de l’Entre-deux-mers complètement ravagé par la maladie de la vigne. Dans ce cas précis on enrésina avec la variété locale du pin des Landes, le « pinus pinaster » qui avait fait merveille quelques décennies auparavant dans la grande lande girondine et landaise : cet arbre présent depuis longtemps le long de zones assez bien drainées du vaste plateau sableux l’avait complètement conquis dès lors qu’un décret impérial de juin 1857 avait obligé les municipalités à drainer leurs terroirs communaux afin d’en permettre le boisement par les propriétaires privés, souvent d’origine urbaine, qui avaient racheté ces terres. Et la possession de grandes surfaces de pins étaient prometteuses de gros revenus grâce à la résine, la fameuse gemme, ou même le bois. Ainsi en Bordelais certains domaines plantèrent-ils des pins sur les zones indéfendables contre le phylloxéra, permettant à la forêt d’Entre-deux-mers de s’enrichir d’une nouvelle espèce arbustive à côté des chênes, noisetiers ou autres variétés.
6Le pin joua d’ailleurs aussi un autre rôle en Bordelais : dans des domaines viticoles du Médoc ou des Graves durement frappés par la crise, on survécut parfois pendant des années grâce aux coupes de bois qui procurèrent les revenus nécessaires à la reconstitution du vignoble. Mais il va de soi que la spéculation sur les bois ne put être l’apanage que des grands propriétaires, ceux qui avaient des surfaces suffisantes pour que leur revenu remplace celui des vignes, et ceux qui avaient le temps de supporter une longue immobilisation du capital.
7Beaucoup de propriétaires, importants ou plus modestes, décidèrent d’abandonner la culture proprement dite pour devenir éleveurs. La pousse de l’herbe ne posant pas de problème sur des parcelles abandonnées, une solution de facilité consistait à y laisser pâturer du bétail, bovin de préférence. Mais pour obtenir des rendements laitiers corrects il fallait entretenir de véritables prairies voire même produire des cultures fourragères. Le cas le plus important fut celui des Charentes où la reconstitution sur les terres crayeuses posa le problème longtemps insoluble d’un porte-greffe adapté au sol. Pendant des années on arracha les ceps et en faisant venir à la place de véritables prairies, le pays prit l’allure d’une grande zone d’élevage, notamment en Aunis qui devint ainsi l’un des secteurs les plus herbagers de France. Et partout en France, mais à des échelles plus fines, de petits vignobles laissèrent la place à des prairies où l’on développa l’élevage bovin.
Les arbres fruitiers
8Pour les viticulteurs ruinés par la crise qui ne pouvaient partir ou qui avaient choisi de rester à la terre, il était impératif de trouver des cultures de substitution qui puissent jouer le rôle qu’avait eu la vigne dans les structures, le calendrier agricole et surtout le revenu. Le problème principal en effet consistait à adopter une culture de même type, c’est à dire intensive, peu gaspilleuse de surfaces, et capable de s’insérer dans le tissu parcellaire souvent très émietté de la viticulture pré-phylloxérique.
9La solution la plus immédiatement évidente consistait à remplacer la vigne par une autre culture arbustive. Cela était d’autant plus facile sur les parcelles en pente de certains versants que les arbres fruitiers requéraient souvent les mêmes exigences de drainage du sol et surtout d’ensoleillement. De plus le cycle de production, soit quelques années pour donner des fruits après la plantation et des récoltes en été ou en automne, était à peu près le même, ce qui ne bouleversait guère le calendrier annuel de l’exploitation.
10À cet égard les agriculteurs qui ne pratiquaient la viticulture que pour leur consommation familiale ou qui, même s’ils commercialisaient du vin, étaient de véritables polyculteurs s’avérèrent être, sans l’avoir voulu évidemment, des privilégiés. Car l’exploitation familiale n’était pas en péril malgré la disparition de la vigne ; de plus on savait pratiquer d’autres cultures à la différence des vignerons spécialisés sur qui pesait une longue tradition familiale de monoculture et d’un seul savoir-faire. Enfin certains, dans des secteurs géographiques bien précis, avaient déjà été obligés de se reconvertir lors de la disparition du chanvre ou du mûrier vers 1855 et cela créait une certaine souplesse de comportement.
11Il y eut donc pour beaucoup un recours pur et simple à la traditionnelle polyculture, la vigne culture commerciale par excellence disparaissant de la panoplie végétale. Ce fut le cas en Auxerrois, en Lyonnais, dans beaucoup de régions d’Aquitaine intérieure. Localement on en revint même aux céréales, comme en Provence varoise, mais pour peu de temps. Et pour la boisson quotidienne on se mit à l’eau, plus ou moins additionnée de vinaigre, en attendant des jours meilleurs.
12Le plus souvent cependant la vigne fut remplacée là où elle avait succombé. Et l’éventail des arbres nouvellement plantés allait s’avérer d’une assez grande richesse. Dans les zones relativement humides et fraîches, le pommier devint très utile. On l’adopta en particulier en Auvergne, sur les versants regardant au sud ou à l’est de la bordure occidentale de la Limagne, ou encore dans les vallées des Pyrénées ariégeoises ; cet arbre eut en fait un succès d’autant plus considérable et généralisé qu’il permettait de donner souvent du cidre, lequel remplaçait – mal mais mieux cependant que l’eau – le vin quotidien. Dans l’est de la France l’arbre fut souvent représenté par le prunier, ou plus exactement par le mirabellier qui se mit à draper de façon parfois uniforme les grands fronts des côtes lorraines tournés vers l’orient, voire même certains versants alsaciens, en particulier au nord de la Bruche. On retrouve aussi l’adoption du prunier dans certaines zones suburbaines, en particulier dans la banlieue parisienne, par exemple à Mesnil-le-Roi. Et il va de soi que dans un cas comme celui-ci la proximité de l’énorme centre de consommation que représentait l’agglomération de Paris facilitait considérablement la solution au problème des débouchés. Bien loin de là, au contact du bassin d’Aquitaine et du Massif central, dans le bas pays limousin de Brive, c’est aussi la prune – mais la reine-claude – que l’on adopta, bien que souvent les pêchers aient été associés à la culture de la vigne avant l’attaque phylloxérique. Et ce fut à peu près la même chose dans le vignoble de Marcillac-Vallon en Rouergue où les prunes données auparavant aux porcs et aux bestiaux firent l’objet de récolte et d’expédition par voies ferrées ; les fruits en mauvais état étaient envoyés aux confituriers et les mûrs expédiés à Paris, les demi-mûrs exportés en Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique. Dans d’autres régions de France on adopta le cerisier. Ce fut le cas, difficilement semble-t-il, dans la vallée de la haute Loue du Jura franc-comtois. Les choix étaient ici assez limités à cause du caractère contraignant du milieu physique. Ce fut aussi le cas dans les Pyrénées-Orientales, en Catalogne française, en particulier dans la région de Céret qui pratiquait déjà cette arboriculture. Mais à vrai dire les marchands de primeurs n’achetaient vers 1885-1890 les cerises qu’à des prix dérisoires et beaucoup préférèrent dans un premier temps développer une autre sylviculture, celle du noisetier ou du chêne-liège. Et ce n’est guère qu’une décennie après, avec la demande accrue en cerises, et les progrès des moyens de communication, que certains agriculteurs prirent l’initiative, surtout devant de nouvelles crises viticoles – attaque du mildiou, puis mévente des vins –, de relancer la culture des cerisiers, parfois d’ailleurs en comptant avec la vigne, parfois encore à la place d’anciennes petites oliveraies familiales. Dans certains coins de basse Provence, l’olivier qui était en complant avec la vigne sur des terrasses caillouteuses subsista seul sur les versants.
13Dans les pays ensoleillés, l’arbre choisi fut souvent le pêcher. Ce fut le cas en Valloire dans les Alpes françaises à partir de 1870 et bien davantage encore dans les vallées cévenoles du Vivarais, encore que bien souvent, notamment dans la région de La Voulte, on ait dans un premier temps préféré le cerisier. Et en Beaujolais la panoplie des cultures fruitières fut presque complète avec poiriers et pêchers au nord – vers Anse et Limonest –, abricotiers encore vers l’Arbresle...
La culture des petits fruits
14Le succès le plus durable fut cependant sans doute celui de l’apparition des petits fruits dont l’exemple le plus spectaculaire reste celui de l’arrière-côte bourguignonne puisqu’il est à l’origine d’une véritable spécialité régionale et qu’il a renforcé le rôle de Dijon comme capitale française de la confiturerie. Sur les terrains trop calcaires il était en effet bien difficile de reconstituer une viticulture. Une reconversion vers l’élevage n’était guère possible que sur les terrains marneux propices à la pousse de l’herbe et la tradition viticole avait entretenu chez les agriculteurs le goût et l’habitude des cultures minutieuses. On adopta alors les cassis, groseilles et framboises dont les techniques ressemblent à celles de la vigne, et pour lesquels la proximité de Dijon favorisait les débouchés par l’intermédiaire de la rapidité d’expédition essentielle pour le transport de fruits fragiles.
15La culture du cassis fut aussi pratiquée dans d’autres régions. On peut par exemple souligner sa parfaite adaptation dans la Sologne de Blois – en particulier dans le secteur de Sassay – qui expédiait l’essentiel de ses récoltes en Grande-Bretagne. Ce succès fut relayé par celui d’autres légumes comme les pommes de terre, les petits pois, les haricots verts, et davantage encore les asperges sur les terrains sableux arides et purs de la Sologne occidentale dont elles conquirent alors des terroirs supérieurs même à ceux que la vigne occupait auparavant. Et aux confins du Massif central, dans le bassin de Brive, ce furent les haricots et les petits pois.
16À la fois fruit et légume, la fraise vint aussi au secours de nombreux viticulteurs désemparés : ce fut le cas dans la haute vallée du Lot dans sa partie rouergate en pays d’Olt ou en Lorraine dans les environs de Metz. Ailleurs on essaya le tabac, comme dans la cluse de Chambéry et une partie de la combe de Savoie.
17Au total d’ailleurs on n’en finirait guère d’énumérer toutes les productions fruitières ou légumières un tant soit peu développées, avec plus ou moins de succès, sur les parcelles, ravagées par le phylloxéra, de la vigne familiale arrachée sur l’ordre de l’administration. Ici on trouverait des oignons* là de l’ail – Auvergne –, ou encore des tomates – Agenais –, parfois des fleurs. Et il n’est pas jusqu’à des grandes cultures que l’on essaya, en particulier des betteraves à sucre en Grésivaudan ou en Charente : à Pons (département de Charente-Inférieure), fonctionna même un moment une usine qui avait passé contrat avec 850 agriculteurs dès 1881, et 1400 l’année suivante. Et en Tricastin (département de la Drôme) la crise phylloxérique relança la culture de la lavande.
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18On doit cependant, à la vérité, dire que l’adoption des cultures de substitution trouvées au lendemain ou pendant la crise phylloxérique ne fut pas toujours couronnée de succès. Certaines spéculations ne réussirent pas immédiatement et furent elles-mêmes remplacées par de nouvelles : en Toulousain, tout au moins dans les vignobles d’entre Tarn-et-Garonne, les petits pois, voire les cornichons ont été abandonnés car l’agriculteur ne pouvait s’en occuper en même temps que la vigne reconstituée, le tabac et les fruits ; en moyenne Garonne les asperges introduites vers 1890 furent rapidement elles-mêmes remplacées par une deuxième vague de cultures maraîchères comme les choux-fleurs, les brocolis, les carottes, céleris, salsifis et même les melons. Ces exemples dénotent d’une certaine instabilité des cultures de remplacement que les agriculteurs ne maîtrisaient pas toujours dans les techniques et le calendrier de culture.
19On doit aussi souligner que bien souvent ces reconversions, surtout celles qui furent couronnées de succès, ne devaient pas grand chose au hasard mais beaucoup à des initiatives collectives ou/et individuelles où le rôle des personnalités fut parfois déterminant. Ainsi on peut citer Vercier professeur d’horticulture de la Côte-d’Or qui fut l’apôtre du cassis bourguignon ou Antoine Sannié qui se fit l’instigateur de la propagation de la fraise en Rouergue à partir de 1875. Et parmi les sauveurs on trouvait surtout des agriculteurs, mais aussi des enseignants dont l’activité fut la plupart du temps en tout point remarquable. C’était bien là la preuve que la volonté des hommes peut pallier les effets des grands désastres, que rien n’est fatal ou immuable et que le déterminisme des « vocations naturelles » est une notion bien fragile...
Notes de bas de page
1 Gilbert CARRIER, Le phylloxéra. Une guerre de trente ans, 1870-1900, Paris, Albin Michel, 1989, 197 p.
2 Valeurs données par : Gilbert CARRIER, Le phylloxéra..., ouv. cité, p. 174.
3 La bibliographie sur le phylloxéra est immense bien que la lecture de l’ouvrage de Gilbert Carrier suffise pour une information synthétique. Pour une étude plus fouillée des cultures de substitution des sondages ont été effectués dans divers dossiers d’archives départementales (Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne, Lot, Gers, Ariège, Aude, Allier, Puy de Dôme, Saône-et-Loire, Yonne, etc) en particulier dans les séries M (statistiques, agriculture). On a aussi et surtout utilisé les travaux des universitaires historiens ou géographes qui ont analysé la crise phylloxérique dans diverses régions de France. Parmi les principales on se bornera à citer : A. BERGER et F. MAUREL, La viticulture et l’économie du Languedoc du XVIIIe siècle à nos jours, 1980 ; P. BOZON, La vie rurale en Vivarais, 1963 ; Roger BRUNET, Les campagnes toulousaines, 1965 ; Michel CHEVALIER, La vie humaine dans les Pyrénées ariégeoises, 1956 ; G. COLIN, Vignoble et vin de Champagne, 1973 ; Max DERRUAU, La grande limagne auvergnate et bourbonnaise, 1949 ; Roger DION, Le Val de Loire, 1934 ; Economie et société en Languedoc-Roussillon de 1789 à nos jours, 1978 ; Daniel FAUCFIER, Plaines et bassins du Rhône moyen, 1927 ; Rolande GADILLE, Le vignoble de la côte Bourguignonne, 1967 ; Gilbert CARRIER, Paysans du Beaujolais et du Lyonnais (1800-1970), 1973 ; Gilbert CARRIER, Vignerons du Beaujolais au siècle dernier, 1984 ; Geneviève GAVIGNAUD, Propriétaires-viticulteurs en Roussillon, 1983 ; F. GAY, La Champagne berrichonne, 1960 ; Pierre GEORGE, Les plaines, du Bas Rhône, 1935 ; Gérald GILBANK, Les vignobles de qualité du sud-est du bassin parisien, 1981 ; Etienne JUILLARD, La vie rurale dans la plaine de Basse Alsace, 1953 ; Marcel LACHIVER, Vin, vigne et vignerons en région parisienne du XVIIe au XIXe siècle, 1982 ; Robert LAURENT, Les vignerons de la Côte-d’Or au XIXe siècle, 1958 ; René LEBEAU, La vie rurale dans les montagnes du Jura méridional, 1955 ; Serge LERAT, Les pays de l’Adour, 1963 ; Paul MARRES, Les Grandes Causses, 1936 ; Y. MASUREL, La vigne dans la Basse Provence orientale, 1967 ; Claude MESLIAND, Les paysans du Vaucluse (1860-1939), 1980 ; J. P. MOREAU, La vie rurale dans le sud est du bassin parisien, 1958 ; Rémy PECH, Entreprise viticole et capitalisme en Languedoc-Roussillon, 1975 ; Yves RINAUDO, Les vendanges de la République. Les paysans du Var à la fin du XIXe siècle, 1982 ; Philippe ROUDIE, Vignes, vins et vignerons du Bordelais (1850-1980), 1994 ; P. VEYRET, Les pays de la moyenne Durance alpestre, 1945. Il a également été fait appel à de très nombreux articles ou ouvrages de F. Reitel, Jean Peltre, Xavier de Planhol, sur la Lorraine, L. Papy sur les Landes, Yvette Maurin, Rémy Pech sur le Languedoc, Lucien Gachon, André Fel, A. Meynier sur le Massif central, Raoul Blanchard sur les Alpes, A. Phliponneau et. P. Pedelaborde sur les environs de Paris, Philippe Roudié sur le Bordelais, René Pijassou sur le Médoc, Rober t Chapuis sur la Franche-Comté, Rolande Gadille sur la Bourgogne, etc.
Auteur
Professeur de géographie Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 Centre de recherches pour la vigne et le vin
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