Dédicace
p. 5-6
Texte intégral
1Ce livre est pour mes amours : Danièle, mon épouse tout simplement, avec qui le mariage est liberté ; Hélène, ma merveilleuse sœur, pour tous les tourbillons partagés, tous les obstacles vaincus, à la vie à la mort ; Sarah et Jeanne, les enfants de mon âme ; François, mon frère très aimé, si proche, trop lointain ; Annick, une amitié de cœur à l’infini ; Annik, qui m’a dit un jour, et c’était si bon de le croire : « À deux, nous sommes invincibles... »
2Je le dédie à toutes les femmes de ma famille qui, aussi récemment que la Seconde Guerre mondiale, ne savaient pas signer leur nom ; à ma grand-mère, qui lisait à peu près les gros caractères et savait faire ses comptes, mais pour qui la multiplication et la division restaient bien mystérieuses ; à mon père surtout, qui aurait tant aimé faire des études et voir les livres de sa fille, parce que c’est en son nom que je suis devenue une intellectuelle ; à Sarah et Jeanne pour qui obtenir un master a toujours été le niveau de base auquel elles pouvaient prétendre d’évidence.
3Il s’adresse aussi aux rares collègues pour qui la formule convenue « et néanmoins amis... » signifie quelque chose, parce que malgré la cruauté de la vie institutionnelle, l’amitié était et reste possible : Alain-Noël Henri, Jean-Pierre Durif-Varembont, Jean-Marc Talpin, et d’autres, que je ne peux pas tous citer...
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