Table des matières
Henri Guitton
Préface de Henri GuittonLahsen Abdelmalki et Jean-Louis Besson
Introduction généralePremière partie. Présupposés de la construction statistique
Jean-Louis Besson
Esquisse d’une méta-statistique- 1. Questions introductives
- 2. Problématiser l’activité statistique
- 2.1. La statistique mesure-t-elle ?
- 2.2. Le statisticien et son statut
- 3. Connaissabilité et inconnaissabilité
- 3.1. Le paradigme de connaissabilité
- 3.2. La connaissance reflète l’acteur et non la réalité
- 3.3. Une orientation d’analyse
Maurice Comte
Normalisation statistique et plasticité sociale- 1. Adaptation croissante ou inadaptation croissante ?
- 1.1. Un contexte nouveau
- – Le Comportement des individus
- – De l’opportunisme
- – Des comportements aux attitudes
- B – Les entreprises et l’Etat
- 1.2. Quels changements ?
- A-Un passé
- – De nombreuses adaptations
- – Les limites
- B – Bases de données, mythe et réalité
- – L’apport des bases de données
- – Vers la bibliothèque de Borgès ?
- C – Une cage dorée ?
- I – Une expression trompeuse
- – La tentation de l’empirisme
- – La condition de plausibilité, la normalisation
- – Modèles et tautologie
- Conclusion : quel réexamen critique ?
- I - En l’etat actuel, la combinatoire n’est pas possible
- – Normalisation et perte de sens
- – De nouveau la tautologie
- 2. Reconsidérer les conditions de production des statistiques
- 2.1. Le travailleur involontaire
- A – Non neutralité de la relation
- – Diverses sources de biais
- – Une mise en cause plus profonde
- B – Violence du questionnaire
- – Le questionnement est partiel
- II – Des mots non des actes
- 2.2. La médiation du codage
- A - Le rôle des codeurs
- B – Les à-peu-près du codage de fait
- C - Le codage organisé
- – Les limites de l’automatisation
- – Tendance à la routine
- 2.3. Offre et demande de statistiques
- A – Que mesurer ?
- – Signification des indicateurs
- – Contingences dues à la mesure
- B – Un regard organisé
- – Ambiguïtés et problèmes de l’activité de classement
- – Les échappatoires
- – Langage et catégories instituées
- IV- Mesurer c’est instituer
- C – Le contexte institutionnel
- – La statistique au service de, l’Etat ; l’exemple français
- – La statistique privée
- – Vue d’ensemble
- Conclusion
- A – L’adaptibilité limitée de la méthode statistique
- 1 – Une souplesse accrue...
- 2 – ... remet en cause le procès de production
- B – Les statistiques comme système rationnel
- 1 – De l’irrationalité du rationnel
- 2 – Volonté de connaissance ou de contrôle ?
Deuxième partie. Categories et institutions statistiques
Lahsen Abdelmalki
L’illusion de la connaissance statistique dans les pays en développement le cas du Maroc- 1. Les P.E.D. : Une situation de non être statistique
- 1.1. Le coût de l’information statistique
- 1.2. La dialectique interne-externe
- 1.3. Statistique et contrôle social
- 1.4. Statistique et développement
- 2. Un appareil statistique type : La direction de la statistique du Maroc
- 2.1. L’élaboration des données : Les freins organisationnels
- 2.2. La liaison Offre-Demande et la pertinence des mesures statistiques
- 3. Un domaine significatif : L’emploi
- Conclusion
Jean-Louis Besson
L’INSEE : l’Institut comme InstitutionDenis Requier-Desjardins
Méthodes statistiques et formes sociales en Afrique Sub-Saharienne- 1. L’insuffisance des moyens
- 1.1. La production agricole
- a) L’évaluation de la production
- b) La valorisation de la production
- 1.2. La production non agricole
- a) La distinction entre les deux secteurs
- b) L’évaluation de la production des deux secteurs
- c) L’emploi
- d) La consommation et le patrimoine
- e) La comptabilité nationale
- 2. L’inadaptation des techniques
- 2.1. Société et statistique
- 2.2. Pouvoir territorialisé et statistique
- 3. Les interrogations méthodologiques
- 3.1. Le repérage des unités statistiques
- 3.2. La définition des unités de mesure
Jean-Louis Besson et Maurice Comte
Trois âges de la notion de chômageMichel Seruzier
Le T.E.S. au service de la mesure de l’économie non enregistréePropositions méthodologiques pour les pays en voie de développement
- 1. Quelques éléments méthodologiques
- 1.1. Quelle extension donner à la production ?
- a) Les principes
- b) La mise en œuvre
- 1.2. L’économie non enregistrée
- a) Une situation de « non-être » statistique
- b) Des approches indirectes
- Au regard de la légalité
- Au regard de l’emploi de la main-d’œuvre
- Au regard du capital avancé
- Au regard de la technologie
- Au regard des lieux de production
- c) Quelques exemples
- 2. Le modèle proposé dans le cadre du TES
- 2.1. Le couple branche-produit
- a) Du côté du produit
- b) Du côté de la branche
- 2.2. Les filières
- 2.3. Les relations transversales
- 2.4. La cohérence d’ensemble du TES
- 3. Les sources disponibles et leurs limites
- 3.1. Un regard adapté sur les sources
- a) Savoir les rechercher
- b) Savoir les utiliser
- Des informations à recueillir
- Des tâches à accomplir
- 3.2. Inventaire
- a) Les sources globales à couverture théorique totale
- b) Les autres sources globales
- c) Les sources partielles à couverture théorique totale
- 4. Mise en œuvre
- 4.1. Rappel de méthode
- a) Mise en place de toutes les bases de données utilisées dans le processus
- b) Transposition à la CN des données par branches
- c) Transposition à la CN des données transversales
- d) Arbitrages sur les branches
- e) Arbitrages sur les produits
- f) Arbitrages sur les opérations
- g) Synthèse finale
- 4.2. L’organisation du travail
- a) Une superposition de fichiers
- b) Rôle de l’informatique
- – La mise en place des bases de données :
- – La transposition des données à la CN :
- – Les arbitrages :
- – La synthèse :
- – Le stockage des comptes nationaux :
- – Un système expert :
- 4.3. Les résultats obtenus
- a) Les redressements effectués
- b) Que penser des résultats
- 5. Quelques conclusions
- a) A propos de la comptabilité nationale
- b) A propos de la statistique