Présentation des auteurs

1Après des études de littérature, Florence Beillacou se consacre au théâtre et à la musique. Elle a créé la compagnie La Lumineuse en 2011 et mis en scène des spectacles de théâtre baroque, dont L’Amphithéâtre sanglant, distingué au Festival international d’Almagro (Espagne) en 2014 et programmé au Festival baroque de Pontoise l’année suivante. Elle chante depuis 2011 au sein du Neehna Quartet et collabore également avec l’ensemble de musique baroque La Française en tant que comédienne baroque et metteuse en scène. Depuis 2011, elle est l’assistante de Louise Moaty sur ses mises en scène d’opéra et, en février 2018, elle a mis en scène l’opéra Le Baron de M, création de Raoul Lay, à l’Odéon de Marseille, puis en tournée. Durant l’été 2019, elle a également mis en scène Médée de Corneille.

2Guillaume Bernardi est professeur agrégé à l’Université York de Toronto, ainsi que metteur en scène et dramaturge. Ses projets de mise en scène se concentrent sur l’opéra italien de l’âge baroque, avec notamment Dal male il bene d’Antonio Maria Abbatini et Marco Marazzoli pour le Festival d’Innsbruck et une version scénique de l’oratorio La Giuditta du compositeur portugais Francisco Antonio de Almeida pour l’opéra de Francfort. Comme dramaturge, il a collaboré avec la chorégraphe américaine Trisha Brown, dont il a été l’assistant. Il a publié plusieurs articles sur le jeu des chanteurs et des acteurs italiens du xvii^e siècle et il dirige régulièrement des ateliers sur la diction du répertoire italien de la période baroque, notamment pour les opéras de Francesco Cavalli et d’Alessandro Stradella.

3Jeanne Bovet est professeure d’histoire et d’esthétique du théâtre au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Ses recherches principales portent sur les usages dramaturgiques et scéniques de la voix, notamment sur l’inscription oratoire de la déclamation dans la dramaturgie classique à laquelle elle a consacré une thèse et plusieurs articles et chapitres de livres. Elle mène actuellement une recherche subventionnée sur les relations entre voix, texte et média dans le théâtre du xx^e siècle.

4Céline Candiard est maîtresse de conférences au département des arts du spectacle, de l’image et de l’écran de l’Université Lumière Lyon 2 et membre de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (IHRIM, UMR 5317). Spécialiste de l’histoire du théâtre, elle travaille en particulier sur le théâtre romain antique et le théâtre en France aux xvii^e et xviii^e siècles, ainsi que sur les mises en scène des pièces du répertoire à l’époque contemporaine. Elle a publié l’ouvrage Esclaves et valets vedettes dans les comédies de la Rome antique et de la France de l’Ancien Régime (Honoré Champion, 2017).

5Maître de conférences au département des arts du spectacle de l’Université de Caen-Normandie, Fabien Cavaillé travaille sur l’histoire du théâtre de la première modernité et s’intéresse en particulier aux transformations du théâtre de ville entre le xvi^e et le xvii^e siècle, aux poétiques et aux rhétoriques des genres mixtes (tragi-comédie et pastorale) ainsi qu’aux pratiques et aux théories de la fête à l’époque moderne. Il est l’auteur de l’ouvrage Alexandre Hardy et le théâtre de ville français au début du xvii^e siècle (Classiques Garnier, 2017) et participe à l’édition du théâtre complet de cet auteur chez le même éditeur.

6Directeur de l’Académie Bach, festival baroque d’Arques-la-Bataille, Jean-Paul Combet est découvreur de talents baroques depuis plusieurs décennies. Initiateur de l’aventure discographique du label Alpha, il a œuvré au rapprochement entre musiciens et mise en scène baroques, assurant notamment la production du Bourgeois gentilhomme, mis en scène en 2004 par Benjamin Lazar et dirigé par Vincent Dumestre, ainsi que l’édition de la captation vidéo de ce spectacle, suivi de quelques autres. Il poursuit aujourd’hui ses activités d’édition dans le cadre du label indépendant L’Autre Monde.

7Sylvain Cornic est maître de conférences à l’Université Jean-Moulin Lyon 3, membre de l’IHRIM, au sein de l’équipe du Groupe d’analyse de la dynamique des genres et des styles (GADGES). Il consacre ses travaux au théâtre français du xvii^e siècle et plus particulièrement à la tragédie en musique. Il a publié sa thèse sous le titre L’Enchanteur désenchanté : Quinault et la naissance de l’opéra français (Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2011). Il prépare une édition des comédies de Quinault pour les Classiques Garnier et contribue à l’édition des Œuvres complètes de Lully (livrets) aux éditions Musica Gallica / Olms Verlag.

8Marceau Deschamps-Segura est actuellement doctorant à l’Université de Poitiers. Sa recherche porte sur l’articulation du savant et du populaire dans le théâtre de Shakespeare et ses adaptations contemporaines. Son étude de Shakespeare est approfondie par sa formation au jeu et à la mise en scène au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD), puis à l’Académie de la Comédie-Française. Il s’est également formé à la déclamation baroque sous la direction d’Isabelle Grellet et de Charles Di Meglio, ainsi qu’à la Cue-Script Technique avec Elizabeth Ruelas et Andy Kirtland.

9Fondateur et directeur artistique du Poème harmonique depuis 1998, Vincent Dumestre explore avec son ensemble le répertoire vocal et instrumental du xvii^e et du début du xviii^e siècle. Entouré d’une troupe d’artistes fidèles, il s’attache également à faire revivre les arts scéniques baroques, favorisant ainsi dans nombre de ses projets la rencontre entre les disciplines artistiques. Il collabore ainsi régulièrement avec des metteurs en scène et des chorégraphes de formation baroque pour l’élaboration de spectacles musicaux : Benjamin Lazar pour Le Bourgeois gentilhomme (2004) ou Phaéton (2018), Alexandra Rübner et Mimo Cuticchio pour Caligula (2011), Nicolas Vial pour La Mécanique de la générale (2012), Julien Lubek et Cécile Roussat pour Carnaval baroque (2006) et Didon et Enée (2015).

10Professeure émérite à l’Université Lumière Lyon 2, Nathalie Fournier est spécialiste de l’histoire de la langue et de l’histoire de la grammaire (période classique). Elle a également travaillé sur les formes dramaturgiques et la langue du théâtre classique. Elle a publié notamment L’Aparté dans le théâtre français du xvii^e siècle au xx^e siècle (Peeters, 1991), une Grammaire du français classique (Belin, 1998), ainsi que des articles sur le théâtre classique, sur la linguistique du français et l’histoire des théories linguistiques.

11Héloïse Grammont, après des études de littérature, a intégré le département d’administration du spectacle vivant de l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT de Lyon). Diplômée en 2013, elle se consacre ensuite à la recherche théâtrale au sein du master 2 Arts de la scène de l’Université Lumière Lyon 2 pour lequel elle rédige un mémoire portant sur « Le traitement de la musicalité dans les mises en scène baroques de Benjamin Lazar ». Cette année de recherche est également pour elle une année d’exploration et de jeu intensif de son instrument, le hautbois. Depuis novembre 2014, elle fait partie du service production de La Comédie de Valence.

12Eugène Green est metteur en scène, cinéaste et écrivain. Pionnier de la mise en scène baroque, il a fait représenter La Suivante (1993), Le Cid (1995) et La Place royale (1996) de Corneille, ainsi que Mithridate de Racine (1999), avant de se tourner vers le cinéma. Plusieurs de ses films, du Pont des Arts (2004) au Fils de Joseph (2016) en passant par La Sapienza (2015), font référence à l’univers baroque. Son ouvrage La Parole baroque (Desclée de Brouwer, 2001) récapitule sa démarche intellectuelle et artistique dans l’exploration des codes de jeu et de déclamation du xvii^e siècle.

13Isabelle Grellet a été professeure de lettres pendant plus de trente ans au lycée Montaigne à Paris. Elle y a fondé et animé, de 1985 à 2011, des ateliers de théâtre baroque, en collaboration avec Eugène Green jusqu’en 1995 puis avec Jeanne-Marie Bourdet jusqu’en 2008. Elle a ainsi dirigé la création de plusieurs dizaines de spectacles et c’est dans ce cadre que plusieurs artistes de la scène baroque d’aujourd’hui ont été formés, comme Benjamin Lazar ou Louise Moaty. Poursuivant ensuite son activité de transmission du jeu baroque dans le cadre d’ateliers pour comédiens amateurs ou en voie de professionnalisation, elle a réalisé de nombreuses mises en scène, dont celle du Tartuffe inconnu de Molière, première version hypothétique en trois actes du Tartuffe de Molière, reconstruite par Georges Forestier et créée en 2017 à l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. 

14Universitaire et comédienne, Julia Gros de Gasquet est maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches (HDR) à l’Institut d’études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Comme comédienne, elle s’est formée à l’ENSATT de Lyon et à l’Institut d’État d’art théâtral (GITIS) de Moscou. Au cinéma, elle a été dirigée par Eugène Green dans Le Pont des Arts (2004) et Le Fils de Joseph (2016). Elle a publié En disant l’alexandrin : l’acteur tragique et son art, xvii^e siècle-xx^e siècle (Honoré Champion, 2006), ainsi qu’une synthèse de ses travaux pour l’HDR dans le numéro 281 de La Revue d’histoire du théâtre sous le titre « Pour une histoire de l’art de l’acteur : perspectives et propositions » (janvier 2019). Elle est également la directrice artistique du Festival de la correspondance de Grignan depuis 2015.

15Hubert Hazebroucq est danseur, chorégraphe, enseignant et chercheur indépendant spécialisé en danses anciennes, Renaissance et baroque depuis 1998. Interprète entre autres pour Christine Bayle, il est chorégraphe de la compagnie Les Corps éloquents depuis 2008, invité par plusieurs festivals internationaux et par de nombreux ensembles musicaux baroques et Renaissance. Chercheur indépendant, membre du conseil d’administration de l’Association pour un Centre de recherche sur les arts du spectacle aux xvii^e et xviii^e siècles (ACRAS 17-18), il est titulaire d’un master 2 sur la danse de bal vers 1660. Il participe à de nombreux colloques internationaux au sujet des techniques et de la poétique chorégraphiques, pour le bal ou le ballet, du xvi^e au xviii^e siècle. Il a coédité les actes de la journée d’étude sur le manuscrit Instruction pour dancer (vers 1610) (Centre d’études supérieuresde la Renaissance, 2017), a coorganisé en 2017 le colloque sur Gottfried Taubert à l’Université de Leipzig et a bénéficié à trois reprises de l’aide à la recherche et au patrimoine en danse du Centre national de la danse.

16Professeur de lettres modernes dans le secondaire, Stéphane Hervé est docteur en études théâtrales de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, où il a soutenu en 2011 une thèse intitulée « De l’inactualité du théâtre : poétique et politique de l’hétérotopie chez Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder ». Il est l’auteur de diverses publications sur ces deux artistes, ainsi que sur le théâtre des années 1960, la mise en scène d’opéra et la scène contemporaine, en particulier autour de la notion de performance.

17Professeure de littérature française à l’Université d’Artois, Chantal Lapeyre-Desmaison est spécialiste du champ contemporain et s’intéresse en particulier aux rapports entre corps, danse (contemporaine et baroque) et littérature, auxquels elle consacre plusieurs travaux. Sa familiarité avec le domaine baroque passe également par l’étude de l’œuvre de Pascal Quignard. Elle est l’auteure, entre autres ouvrages et articles, de Pascal Quignard le solitaire (Éditions Galilée, 2006) et de Pascal Quignard : la voix de la danse (Presses universitaires du Septentrion, 2013). Avec Frédéric Pouillaude et Stefano Genetti, elle a publié le volume Gestualités, textualités en danse contemporaine (Hermann, 2018) issu du colloque de Cerisy de juillet 2016.

18Pratiquant le théâtre depuis l’âge de onze ans, Benjamin Lazar a appris au collège la déclamation et la gestuelle baroques aux côtés d’Eugène Green et d’Isabelle Grellet. Diplômé de l’école de théâtre Claude Mathieu en 2000, il fonde en 2004 la compagnie Le Théâtre de l’Incrédule, dont il partage la direction artistique de 2012 à 2015 avec Louise Moaty. Il y crée en 2004 Le Bourgeois gentilhomme. Avec Vincent Dumestre, il monte ensuite Cadmus et Hermione de Lully et Quinault (2009), Egisto de Cavalli (2012), Phaéton de Lully (2018) et, avec William Christie, Sant’Alessio de Stefano Landi (2007). Dans le répertoire baroque, il a mis également en scène L’Autre Monde ou les États et empires de la Lune de Savinien Cyrano de Bergerac (2004), Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau (2009), ainsi que des auteurs comme Pascal, La Bruyère, La Fontaine ou Quevedo. Ses recherches et ses rencontres le mènent vers d'autres répertoires, où le théâtre noue presque à chaque fois un lien essentiel avec la musique : Cachafaz de Fausto Copi (2010) ou encore l’opéra Pelléas et Mélisande de Claude Debussy (2016). Lors de la saison 2018-2019, il a présenté sa mise en scène de Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen à l’Opéra-Comique et à la maison de la culture d’Amiens Heptaméron, récits de la chambre obscure, dialogue entre l’œuvre de Marguerite de Navarre et des madrigaux italiens interprétés par l’ensemble Les Cris de Paris.

19Judith le Blanc est maîtresse de conférences en littérature et arts à l’Université de Rouen-Normandie. Elle est l’auteure, entre autres, d’Avatars d’opéras : parodies et circulation des airs chantés sur les scènes parisiennes (Classiques Garnier, 2014), qui a obtenu le prix de l’essai du prix des Muses de la Fondation Singer-Polignac et elle a codirigé Pratiques du timbre et de la parodie d’opéra en Europe : xvi^e-xix^e siècles avec Herbert Schneider (Olms, 2014). Elle a coordonné le numéro 228 de la revue Théâtre / Public intitulé « La scène lyrique, échos et regards » (avril 2018). Elle collabore actuellement à la réédition des œuvres théâtrales de Charles Dufresny chez Garnier. En tant que metteuse en scène et dramaturge, elle se met régulièrement au service du spectacle vivant. Les Funérailles de la Foire, opéra-comique d’après Lesage, Fuzelier et d’Orneval, repris au Festival de musique baroque de Pontoise en 2017, a reçu le « Clic » de Classiquenews.

20Patrick Le Bœuf est responsable du service archives et imprimés au sein du département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, où il est plus spécifiquement chargé du fonds Edward Gordon Craig. Il a dirigé la publication du catalogue de l’exposition « Craig et la marionnette » (Actes Sud, 2009) et il est l’auteur de plusieurs articles consacrés à Edward Gordon Craig, ainsi que d’un article sur Nous, les héros de Jean-Luc Lagarce.

21Bénédicte Louvat est professeure à l’Université Toulouse-Jean Jaurès et membre de l’équipe Patrimoine, littérature et histoire (PLH). Après des travaux sur le théâtre à insertions musicales, elle s’est intéressée à la tragédie des premières décennies du xvii^e siècle. En délégation à l’Institut universitaire de France de 2010 à 2015, elle a mis en place deux programmes de recherche : le premier porte sur le théâtre d’expression occitane et les contacts entre le français et les langues dites « régionales » dans le théâtre du xvii^e siècle ; le second traite de la pratique théâtrale historiquement informée, notamment autour de L’École des femmes de Molière et dont les résultats ont été publiés dans le numéro 5 de la revue bilingue Arrêt sur scène / Scène Focus sous le titre « Mettre en scène(s) L’École des femmes selon les sources historiques » (2017).

22Christophe Mangé a accompagné plusieurs étapes décisives de la scène baroque. Au cours des années 1980, il a assuré la production de l’ensemble des Arts florissants de William Christie, en participant notamment à la grande aventure d’Atys. Depuis les années 1990, il préside l’association Ris et Danceries, s’occupant en particulier de la gestion de ses abondantes archives. De 2004 à 2015, il a dirigé le Printemps des arts de Nantes, festival de musique et plus largement d’arts vivants baroques fondé par l’un des pionniers de la mise en scène baroque, Philippe Lenaël.

23Danseuse-interprète, pédagogue puis chorégraphe, Béatrice Massin évolue d’abord dans le domaine de la danse contemporaine avant de rencontrer en 1983 Francine Lancelot, qui la forme à la belle danse et dont elle prendra la suite à la tête des chorégraphies d’Atys lors de la recréation du spectacle en 2011. Avec la compagnie Fêtes galantes, qu’elle dirige depuis 1993, elle explore les voies d’une appropriation contemporaine de la danse baroque : Que ma joie demeure (2002), Songes (2009) ou encore Mass b (2016) et Quatre-Un (2019). Référence de la danse baroque, elle a réalisé des chorégraphies pour des spectacles de théâtre et des films, parmi lesquels Le roi danse de Gérard Corbiau (1999).

24Benjamin Narvey est luthiste et théorbiste, musicologue et enseignant au département de musique ancienne du conservatoire départemental de Pantin. Il fait partie de divers ensembles baroques : les English Baroque Soloists de Sir John Eliot Gardiner, les Ambassadeurs d’Alexis Kossenko ou encore Les Paladins de Jérôme Correas. Son premier disque solo, Psyché: the French Weiss (Gamut Music) est sorti en 2017. Il consacre également des travaux de recherche universitaire à la musique baroque française.

25Nick Nguyen est danseur baroque, chorégraphe et professeur au conservatoire d’Auxerre. Après des études de mime et de danse classique puis plusieurs années passées au sein de ballets classiques (Ballet national d’Équateur, Washington Ballet), il rejoint la compagnie Ris et Danceries de Francine Lancelot, auprès de laquelle il se spécialise. Il travaille ensuite avec plusieurs grandes compagnies de danse baroque, en particulier la compagnie Fêtes galantes de Béatrice Massin et La Compagnie de danse l’Éventail de Marie-Geneviève Massé, qu’il sert en tant que soliste. Parallèlement à sa carrière de danseur baroque, il chorégraphie pour des opéras, anime des conférences-démonstrations, ainsi que des ateliers et des master class sur la danse baroque. Avec Chantal Lapeyre-Desmaison, il a créé en 2014 la Compagnie Issé (Conversations autour de Psyché en 2016 et Arden ! au Festival d’Almagro en 2018).

26Licencié en lettres modernes, agrégé de musique et diplômé du Conservatoire de Lyon, Pierre Saby est professeur en musicologie à l’Université Lumière Lyon 2 et membre de l’IHRIM. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’esthétique de la musique française du xviii^e siècle (notamment sur l’œuvre dramatique de Jean-Philippe Rameau et sur les écrits sur la musique et les œuvres musicales de Jean-Jacques Rousseau), ainsi que, plus récemment, sur la poésie fugitive et les chansonniers de cette même période.

27Anne Surgers, professeure au département des arts du spectacle à l’Université de Caen-Normandie et directrice de recherche à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3, est spécialiste d’histoire du théâtre et de la scénographie (xvi^e-xvii^e siècles). Elle s’intéresse en particulier à l’utilisation de l’image et de l’espace, aux conditions concrètes des spectacles et de leur réception. Elle a publié, entre autres, Scénographies du théâtre occidental (Armand Colin, 2017), Et que dit ce silence ? La rhétorique du visible (Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2007), L’Automne de l’imagination : splendeurs et misères de la représentation, xvi^e–xxi^e s. (Peter Lang, 2012). 

28Ancien élève d’HEC et agrégé de sciences sociales, Daniel Urrutiaguer est professeur en économie et esthétique du théâtre à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Ses études en socio-économie du spectacle vivant abordent les interactions entre les collectivités publiques, les établissements culturels, les compagnies, les publics et la population. Elles ont fait notamment l’objet de publications dans le Journal of Cultural Economics, l’International Journal of Arts Management, L’Annuaire théâtral, les revues Communications, Registres, Quaderni. Ses recherches en socio-esthétique s’intéressent à l’interdisciplinarité artistique. Son dernier ouvrage publié est Les Mondes du théâtre : désenchantement politique et économie des conventions (L’Harmattan, 2014).