Table des matières
Le fait colonial comme question vive : hypothèses et méthodes de travail
- Une question mise en débat dans l’espace public et à l’école
- Quel découpage chronologique ?
- Sources et précisions méthodologiques
- Au croisement des sciences sociales et de la didactique de l’histoire
- L’histoire des disciplines
- La sociologie de l’éducation
- Sociologie de la mémoire et des problèmes publics
- Didactique de l’histoire
Une nouvelle place pour le passé colonial dans les curricula ?
- Des missions spécialisées pour réformer l’enseignement de l’histoire
- Mission Girault et COPREGH
- Le colloque de Montpellier
- La mission Jacques Berque sur le thème : école et l’immigration
- Des propositions novatrices
- L’échec de la mission
- Le traitement scolaire de la guerre d’Algérie dans les années 1980
- La médiatisation de la guerre d’Algérie
- Surveiller l’histoire du temps présent dans les manuels scolaires
- Premières doléances associatives et parlementaires sur l’enseignement de la guerre d’Algérie
- La guerre d’Algérie est-elle devenue une question sensible dans les classes ?
La mémoire de la guerre d’Algérie : un problème public (1990-2000)
- La référence au passé colonial dans la construction du « problème musulman »
- 1989 : année charnière
- Les références au passé colonial dans les débats
- La cristallisation des tensions après les attentats du 11 septembre 2001
- Comment la guerre d’Algérie est-elle devenue un objet mémoriel ?
- Une histoire qui s’écrit de plus en plus
- De l’histoire à la mémoire : un passé qui ne passe pas ?
- La Gangrène et l’oubli : les effets d’un livre pionnier
- La dénonciation publique de la torture en Algérie
L’enseignement de la guerre d’Algérie : un objet d’intervention politique
- L’enseignement de la guerre d’Algérie est-il devenu un problème ?
- L’hypothèse d’une défaillance de l’enseignement de la guerre d’Algérie
- La place des crimes de la guerre d’Algérie dans les manuels en circulation
- Que savent les jeunes de la guerre d’Algérie au début des années 1990 ?
- Une question devenue vive à l’école ?
- Les dispositifs institutionnels de prise en charge du problème
- Le colloque de la Ligue de l’enseignement en 1992
- La captation ministérielle du problème
- Constitution du premier réseau : historiens / inspecteurs / ministère
- Constitution du second réseau : ministère / entrepreneurs de mémoires
- L’université d’été de 2001 : convergence des deux réseaux
La réécriture du fait colonial dans les programmes
Le Conseil national des programmes : un « circuit de refroidissement »
- Le fonctionnement du Conseil national des programmes
- Le choix d’une organisation spécialisée
- La charte des programmes
- Les groupes techniques disciplinaires au travail : réécritures du fait colonial et routines administratives (1992-2005)
- Le groupe technique disciplinaire Jean-Clément Martin (juin 1990-septembre 1992) : ambitions, reformulations et échec
- Le groupe technique disciplinaire Berstein-Borne (1993-1998) : une histoire politique patrimonialisée
- Le groupe technique disciplinaire d’éducation civique (1992-1995) : travailler sur les discriminations
- Le groupe technique disciplinaire Plessis-Charvet (1998-2000) : un projet avorté
- Le groupe d’experts Frémont-Franck (2000-2001) : derrière l’apparente stabilité, un vrai renouveau
- Quel passé colonial dans la culture commune ?
- Un manuel unique ?
- Culture commune et intégration
Les années 2000 : exacerbation des débats sur le lien entre passé colonial et immigration
- Comment la mémoire de l’esclavage est devenue un objet de débat politique et scolaire
- Une mémoire en voie de « consensualisation »
- Les adaptations de programmes dans les départements d’outre-mer : des accommodements réglementaires au cadre national
- Le Comité pour la mémoire de l’esclavage : une instance légitimée pour l’expertise des programmes
- Retour sur l’année 2005 : comment la controverse atteint l’école et l’enseignement de l’histoire
- Un nouveau discours dans certains milieux militants : la République coloniale
- Les mobilisations contre la loi du 23 février 2005
- La médiatisation de la mémoire coloniale
- Les connexions entre les sphères académique, scolaire et militante
- La question du continuum colonial
- Les postcolonial studies et la remise en cause de l’universalisme républicain
- L’Association pour la connaissance de l’histoire de l’Afrique contemporaine comme connecteur principal
De nouveaux cadres pour penser l’enseignement du fait colonial
- Les pressions européennes sur les curricula d’histoire : le fait colonial soumis au concept de « diversité »
- La diversité : une neutralisation du politique
- Les pressions de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance sur les curricula
- L’enseignement du fait colonial, objet de réflexion d’autres instances : les « circuits de dérivation »
- Les analyses et recommandations de la Commission nationale consultative des droits de l’homme
- La mission parlementaire Accoyer
- Dans les coulisses du Haut conseil à l’intégration : le fait colonial en débat
- Le think tank république et diversité : une stratégie de lobbying pour valoriser les minorités
Tentatives controversées et échec final d’un nouveau récit scolaire postcolonial
- La réécriture du fait colonial dans les nouveaux programmes de collège : un compromis 2006-2008
- Des pressions multiples sur la commission
- De nouveaux curricula en collège qui provoquent une controverse
- Les nouveaux programmes de lycée : une approche novatrice et critique du fait colonial
- Le Conseil supérieur des programmes, la controverse sur les programmes d’histoire et l’enseignement du fait colonial
- Le fonctionnement du Conseil supérieur des programmes
- La controverse 2015 : le fait colonial au cœur des enjeux
- La version d’avril
- Les versions d’août et septembre
- Version définitive
Annexe 1
Chronologie indicative des principaux moments de débats publics sur le fait colonial et de réécritures des programmes
Annexe 2
Le fait colonial dans les programmes d’histoire
Annexe 3
Le fait colonial au baccalauréat général : 1982-2018