Table des matières
Chapitre I. Au tournant du xixe siècle : sur les chemins multiples de l’industrialisation
- I. DES SOURCES NOUVELLES, UNE APPROCHE GLOBALE
- 1. A la recherche de la grande industrie : l’enquête industrielle de 1839-1844
- 2. L’enquête sur le travail de 1848 : « industria »
- 3. Le dénombrement de 1851 : les ouvriers au travail, à l’usine et ailleurs
- II. LES MASSES OUVRIÈRES : SIGNALEMENT NUMÉRIQUE
- 1. La place de la classe ouvrière
- 2. Les effectifs d’ensemble : un essai d’évaluation
- A. Les ouvriers de la grande industrie
- B. Les grands secteurs de l’emploi
- C. Et les paysans ouvriers ?
- 3. La prépondérance des secteurs traditionnels
- 4. La géographie des groupes ouvriers
- III. A L’IMAGE DE L’INDUSTRIALISATION RÉGIONALE : VARIÉTÉ ET AMBIGUITÉS DES GROUPES OUVRIERS
- 1. Le poids des ouvriers ruraux de la tradition
- A. Difficultés mais survie du textile traditionnel
- B. Liés à la terre, carriers, mineurs et potiers des campagnes
- C. Les autres industries rurales
- D. Charpentiers, portefaix et mariniers des fleuves
- 2. Les industries en mutation : repli urbain et mobilisation des ruraux
- A. Des pôles dispersés de concentration
- B. L’appel à la main-d'œuvre rurale
- 3. Les moteurs du dynamisme industriel régional
- A. La soie, partout
- B. Charbon, fonte, fer, acier, machines : le bassin stéphanois, cœur de la « révolution industrielle » en France ?
Chapitre II. L’essor de l’industrialisation régionale (1848 - 1914)
- I – LA CONSOMMATION CHARBONNIÈRE, INDICE DE L’INDUSTRIALISATION
- 1. L’évolution des besoins charbonniers : la coupure des années 1880
- 2. Reclassements géographiques
- A. Vieux centres et pôles nouveaux
- B. Un second souffle alpin
- II – DANS LA LANCÉE DU PREMIER XIXe SIÈCLE (1848 – VERS 1885)
- 1. Les secteurs de rassemblement
- A. Charbon et fer : l’hégémonie forézienne
- B. Hors de l’emprise charbonnière, un jaillissement rapide et éclaté
- 2. L’essor parallèle des industries dispersées
- A. L’apogée de la Fabrique traditionnelle de soieries
- B. Les domaines régionaux de l’industrie dispersée
- a) La mouvance stéphanoise
- b) Toujours la main-d’œuvre des montagnes
- C. L’enclave cotonnière du Beaujolais et du Roannais
- III – LA « GRANDE DÉPRESSION » (1876-1886) : UNE REMISE EN QUESTION
- 1. L’effondrement de 1877 et ses séquelles : la Fabrique de soieries en péril
- 2. La fin de la puissance charbonnière et sidérurgique du Forez
- A. La crise de la domination stéphanoise
- B. Le marasme de la grosse métallurgie régionale et la liquidation du Vivarais
- C. Une crise généralisée des structures ?
- IV. RECONVERSIONS ET REPRISE : UNE PERTE DE VITESSE ? (VERS 1886-1914)
- 1. L’adaptation des industries textiles
- A. La soierie lyonnaise : la fin de la Fabrique
- B. Les difficultés persistantes de la rubannerie stéphanoise
- C. La laine et le coton
- D. Pour les cuirs et d’autres, un nouveau siècle inquiet
- 2. De nouvelles directions
- A. En Forez, l’âge d’un autre acier
- B. L’émancipation des industries mécaniques et chimiques
- C. Les industries électrotechniques des Alpes
Chapitre III. De la main-d’œuvre industrielle a la classe ouvrière : une longue émergence
- I. LE MOUVEMENT D’ENSEMBLE (1851-1911)
- 1. La question des sources
- A. Les grandes enquêtes périodiques
- B. Les statistiques régulières
- C. Dénombrements de la population et recensements des professions
- 2. Au début du XXe siècle : la mesure des transformations
- A. La place nouvelle de la classe ouvrière
- B. Une relance de la diversité ?
- II. UN PREMIER TEMPS (MILIEU DU XIXe – VERS 1886) : EXPANSION ET INSTABILITÉ
- 1. L’appel de main-d’œuvre
- A. La multiplication des mineurs et des métallurgistes
- B. Un progrès général ?
- 2. Une réponse modulée, des cadres inchangés
- A. L’offre régionale
- B. Les réservoirs de la main-d’œuvre industrielle
- C. Du travail mixte à l’alternance des migrations professionnelles
- 3. La contraction des années 1880 : un révélateur ?
- A. Une progression faible à la veille de la crise
- B. Le recul du nombre
- III. LE TEMPS DES VILLES (1886-1914)
- 1. Un renversement des tendances ?
- A. La libération de la main-d’œuvre agricole
- B. Un affaiblissement relatif de la demande industrielle
- 2. Migration géographique et migration professionnelle
- A. L’élan freiné des villes ouvrières
- B. Mais l’attirance de la ville
- C. Les signes renouvelés d’une pénurie paradoxale
Chapitre IV. Les ouvriers de Lyon : de la « fabrique » à l’automobile
- I. L’ESSOR D’UNE GRANDE VILLE INDUSTRIELLE
- 1. L’espace
- A. La ville au milieu du XIXe siècle
- B. La conquête de la rive gauche
- 2. Les hommes
- A. Dynamisme et essoufflement du Lyon traditionnel (1851-1876)
- B. Les relais de La Guillotière et de la banlieue (1876-1911)
- II. LES OUVRIERS DANS LA VILLE
- 1. Le temps des canuts
- A. Le poids de la Fabrique
- B. Un portrait d’ensemble
- C. Les visages du Lyon ouvrier
- 2. Concentrations ou effritements : les équivoques d’une mutation (vers 1880-1914)
- A. La métamorphose : une vue cavalière
- B. Les nouvelles dimensions de l’unité lyonnaise
- a) Lyon des années 1890 : une classe ouvrière multiple
- b) Villeurbanne et l’héritage de la Fabrique
- c) De l’atelier à l’usine
- d) La Guillotière et les usines du XXe siècle
- e) Le nouveau Vaise ouvrier
- f) De quelques inconnues
- C. Une banlieue étrangère
- D. A la veille de la guerre, une autre ville ouvrière
Chapitre V. La naissance et le métier
- I. LES ANNÉES 1850 : LES VOIES D’UNE TRADITION ?
- 1. Le mariage : une marque de la condition ouvrière
- 2. Les horizons de la mobilité géographique
- A. Etrangers dans la ville ?
- B. La France lyonnaise
- a) La question du prolétariat flottant
- b) La croissance et l’appel de main-d’œuvre
- C. La ville ou l’industrie ?
- 3. Les contraintes de la classe et du métier
- A. Des fils d’ouvriers, le poids du métier
- B. Les déterminismes d’une vie nouvelle
- 4. Des groupes séparés ?
- A. Les vieux métiers industriels et la tradition technique
- B. Les unités partagées du textile
- C. Les autres ouvriers : la trace des migrations professionnelles et l’ouverture du métier
- II A LA VEILLE DE LA GUERRE : LES LIMITES D’UNE MUTATION
- 1. Les reclassements de la mobilité géographique
- A. Des ruraux chassés ?
- a) L’effacement du croissant lyonnais
- b) Les arrivées du plat-pays
- B. La ville et l’industrie, toujours :
- 2. Les nouvelles frontières de l’espace socio-professionnel :
- A. Pères et fils
- B. Le choix d’un conjoint : le sens d’un élargissement
- 3. Une classe ouvrière, des professions
- A. Le visage renouvelé du passé
- a) Les géographies étanches du tissage
- b) L’héritage de l’atelier
- c) La mine et les mineurs
- d) La verrerie et les verriers
- B. Dans le réseau des villes
- C. Manœuvres et cheminots : le creuset d’une nouvelle classe ouvrière
Graphiques
- Légendes des graphiques Nos 31 à 38
- a) OUVRIERS
- b) OUVRIERES
- L'endogamie ouvrière à Lyon : le métier du beau-père cf infra, croquis
- L'endogamie ouvrière à Saint-Etienne : le métier du beau-père
- L'endogamie ouvrière à Givors : le métier du beau-père
- L'endogamie ouvrière à Vienne : le métier du beau-père
- Le mouvement du Mont de Piété de Lyon, 1846-1913, en nombre
- Le prix du pain, au kg, 1848-1913
- Les prix alimentaires à Saint-Etienne, 1848-1913
- Le mouvement su salaire quotidien, Allevard, 1848-1914
- Les mouvements du salaire moyen quotidien, Allevard, 1848-1914
- Le mouvement saisonnier des grèves, 1848-1913, en %
- Le mouvement saisonnier des grèves, 1848-1913, en %
