Corps, religion, société
L'intérêt accordé au corps depuis une vingtaine d'années est caractéristique de l'évolution de notre société. Mais l'épistémologie rationaliste qui est encore la nôtre, fondée sur une séparation entre l'intelligibilité et la sensibilité, ne permet pas vraiment de réintégrer le corps dans la culture.
Le religieux est un domaine bien constitué. Mais sa réactivation et sa recomposition dans les sociétés de cette fin du xxe siècle exigent que nous sachions affiner nos instruments d'investigation...
Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec la collaboration de l'Agence Régionale d'Ethnologie Rhône-Alpes et de l'Institut Pierre Gardette (Université Catholique de Lyon)
Éditeur : Presses universitaires de Lyon
Lieu d’édition : Lyon
Publication sur OpenEdition Books : 9 août 2021
ISBN numérique : 978-2-7297-1019-4
DOI : 10.4000/books.pul.10352
Collection : CRÉA
Année d’édition : 1991
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7297-0388-2
Nombre de pages : 134
Jean-Baptiste Martin
Avant-proposFrançois Laplantine
PrésentationAndré Julliard
Champs et concepts de l’anthropologie religieusePierre Gire
Qu’est-ce que la philosophie de la religion ?Denis Cerclet
L’art religieux de style baroque des vallées de Savoie : la conciliation des contrairesJean-Olivier Majastre
Le guide de haute montagne et son corpsGeorges Balandier
Regard anthropologique sur la modernité et la post-modernitéL'intérêt accordé au corps depuis une vingtaine d'années est caractéristique de l'évolution de notre société. Mais l'épistémologie rationaliste qui est encore la nôtre, fondée sur une séparation entre l'intelligibilité et la sensibilité, ne permet pas vraiment de réintégrer le corps dans la culture.
Le religieux est un domaine bien constitué. Mais sa réactivation et sa recomposition dans les sociétés de cette fin du xxe siècle exigent que nous sachions affiner nos instruments d'investigation, qui ne peuvent plus se limiter aux seules oppositions du savant et du populaire, du légitime et de l'illégitime.
Le rapprochement de ces deux objets - le corps et le religieux - peut favoriser la constitution d'une anthropologie du corps et un renouvellement de l'anthropologie des religions. L'une des fonctions permanentes de toutes les pratiques religieuses est la protection du corps menacé (corps des individus et, par métaphore, "corps social"). Les religions sont des instruments d'intégration sociale et des moyens de différenciation culturelle permettant de poser à la fois la question de l'identité et du traitement social du corps.
Professeur d'ethnologie et dirige le Département d'Anthropologie de l'Université Lumière-Lyon 2.
Ingénieur de recherches au C.N.R.S. et dirige le Centre de Recherches et d'Études Anthropologiques (C.R.E.A.) de l'Université Lumière-Lyon 2.
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Le Défi magique, volume 1
Ésotérisme, occultisme, spiritisme
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1994
Le Défi magique, volume 2
Satanisme, sorcellerie
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1994
Architecture et nature
Contribution à une anthropologie du patrimoine
François Laplantine et Jean-Baptiste Martin (dir.)
1996
Usages sociaux de la mémoire et de l'imaginaire au Brésil et en France
François Laplantine, Jean-Baptiste Martin et Ismael Pordeus (dir.)
2001
Littérature orale : paroles vivantes et mouvantes
Jean-Baptiste Martin et Nadine Decourt (dir.)
2003