1 Voir l’épître dédicatoire d’Érasme à Lord Mountjoy, d’après Debailly Pascal et Vignes Jean, « Fonction éthique et sociale », dans Poétiques de la Renaissance, éd. par P. Galand-Hallyn Perrine et F. Hallyn, Genève, Droz, 2001, p. 402-403.
2 Cf. Vignes J., Mots dorés pour un siècle de fer. Les Mimes, enseignements et proverbes de Jean-Antoine de Baïf : texte, contexte, intertexte, Paris, Honoré Champion, 1997, chap. II : « Les gnomiques grecs », p. 149-163 et 165-170.
3 Sur le discours gnomique dans les épîtres médicales nous avons déjà plus largement traité dans Koźluk Magdalena, « Sedulus, fidus, dignus honore, vigil : le jeu de la varietas dans la construction de la figure du médecin dans la préface médicale de la Renaissance », A Journal of the History of Rhetoric, Rhetorica, vol. 28, no 1, Winter 2010, p. 52-66.
4 Du Chesne Joseph, Le Pourtraict de la santé, Paris, chez Claude Morel, 1606, fo a 4ro.
5 Ibid.
6 Joubert Laurent, Traité des arcbusades, Lyon, Jean de Tournes, 1574, fo † 3vo.
7 Colin Sébastien, L’Ordre et regime qu’on doit garder et tenir en la cure des Fievres, Poitiers, Enguilbert de Marnef, 1558, fos a 4vo-a 5ro : « Parquoy je desirois prier ceus qui ont deliberé de calomnier nos petits labeurs, qu’ils navigassent premierement aux Antycires, et que là ils nettoiassent leur cerveau de bon elebore qui croist audit lieu, comme faisoint Carneades voulant disputer contre les Stoiciens. » Cf. Aulu-Gelle, XVII, 15, 1-2 ; Pline l’Ancien, XXV, 52.
8 Baillet Adrien, Jugements des savans sur les principaux ouvrages des auteurs, Amsterdam, Aux dépens de la compagne, 1725, t. I, p. 422.
9 Colin S., L’Ordre et regime…, op. cit., fo a 5ro.
10 Voir l’usage du même personnage mythologique chez Schneeberger Anton, Medicamentorum facile parabilium, Fracofurti, apud Andream Wechelum, 1581, fos A 2ro-A 4vo ; Jaquelot Pierre, L’Art de vivre longuement, sous le nom de Médée, Lyon, Louis Teste-Fort, 1630, fo * 6 r °.
11 Joubert L., La Grande chirurgie de M. Gui de Chauliac, Lyon, Estienne Michel, 1579.
12 Ibid., fos b 4vo-b 5ro.
13 Alciat André, Emblèmes, Lyon, Macé Bonhome pour Guillaume Rouillé, 1549, fos l 4vo-l 5ro.
14 Id., Emblèmes, Paris, Jean Richer, 1584, fo S 10ro-vo.
15 Ibid.
16 Voir aussi l’interprétation érasmienne du sens des travaux d’Hercule et en particulier l’adage 2001 dans Érasme de Rotterdam, Les Adages, éd. par J.-C. Saladin, vol. III : Les travaux d’Hercule, Adages 2001 à 3000, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Le Miroir des Humanistes », 2011, p. 4.
17 Joubert L., La Grande chirurgie…, op. cit., fo a 3ro.
18 Ibid., fo b 3ro.
19 Ibid., fo a 2vo.
20 Paré Ambroise, Les Œuvres, Paris, Gabriel Buon, 1599, fo * 2ro.
21 Ibid.
22 Ibid.
23 Du Chesne J., Le Pourtraict de la santé, op. cit., fo a 2ro.
24 Ibid., fo a 5ro.
25 Ibid.
26 Du Chesne J., Le Pourtraict de la santé, op. cit., fo a 5ro-vo.
27 Renou Jean de, Les Œuvres pharmaceutiques, Lyon, Antoine Chard, 1626, fo 3ro.
28 Ibid.
29 Ibid.
30 Ibid.
31 Renou J. de, Les Œuvres pharmaceutiques, Lyon, Antoine Chard, 1626., fo 3ro-vo.
32 Toutes les œuvres de Me André Du Laurens, trad. de Théophile Gelée, Paris, pour Raphael du Petit Val, 1621, fo a 4vo.
33 Lisset Benancio, Déclaration des abuz et tromperies que font les apothicaires, fort utile et necessaire à un chacun studieux et curieux de sa santé, Lyon, chez Michel Jove, 1556.
34 Ibid., fo A 4vo.
35 Ibid.
36 Lisset B., Déclaration des abuz et tromperies…, op. cit., fo A 1vo.
37 Ibid.
38 Ibid.
39 Lisset B., Déclaration des abuz et tromperies…, op. cit., fo A 2ro.
40 Ibid.
41 Lisset B., Déclaration des abuz et tromperies…, op. cit., fo A 2vo.
42 Ibid., fo A 3ro-vo.
43 Ibid., fos A 2vo-A 3ro.
44 Ibid.
45 Lisset B., Déclaration des abuz et tromperies…, op. cit., fo A 3vo.
46 Ibid.
47 Lisset B., Déclaration des abuz et tromperies…, op. cit., fos A 3vo-A 4ro. Notons que Colin sait nuancer. Il sait apprécier le travail des apothicaires et le fait qu’ils ramassent les herbes pourvu qu’ils demandent un prix raisonnable. Voir fo A 4ro : « Je ne veux pas inferer qu’ilz ne doivent estre salairiez de la peine qu’ilz prennent à chercher les herbes, et à arracher les racines, aussi à les preparer, et decuire, mais non point de la verras tu d’icelles, laquelle n’aist avecques icelles herbes. »
48 Ibid., f° A 4ro : « N’est ce pas une cruelle briganderie, et inhumaine volerie d’extorquer, et prendre quinze ou vingt solz, pour une recepte que aura ordonnée le Medecin, dedans laquelle n’y aura que deux ou trois racines, comme d’Ache, Fenouil, et Cichorée. »
49 Ibid., fo A 4ro-4vo.
50 Longeon Claude, Une province française à la Renaissance : la vie intellectuelle en Forez au xvie siècle, Saint-Étienne, Centre d’études foréziennes, 1975, p. 436.
51 Brailler Pierre, Declaration des abus et ignorances des Medecins, œuvre tresutile et profitable à un chacun studieux et curieux de sa santé, Lyon, Michel Jove, 1557, fo A 1ro.
52 Ibid.
53 Brailler P., Declaration des abus et ignorances…, fo A 1vo.
54 Cf. Du Breil André, La Police de l’art et science de medecine, Paris, Leon Cavellat, 1580, fos a 2ro-a 8ro.
55 Koźluk M., « L’art de la controverse dans l’épître dédicatoire médicale au XVI e siècle », dans Conflits et polémiques dans l’épistolaire, éd. par É. Gavoille et F. Guillaumont, Tours, PUFR, coll. « Perspectives littéraires », 2015, p. 409-423.