1 Sur le lien entre auctoritas et prudentia, voir Cicéron, Att. IX, 10, 5 ; Fam. IV, 3, 2 ; XI, 9, 1.
2 Hellegouarc’h Joseph, Le vocabulaire latin des relations et des partis politiques sous la République (1963), Paris, Les Belles Lettres, 2e édition revue et corrigée, 1972, p. 258.
3 Cicéron, Fam. X, 4, 2.
4 Cf. Aubert Sophie, « Réflexions sur une mêtis stoïcienne à travers les témoignages de Stobée », dans Thinking through Excerpts : Studies on Stobaeus, éd. par G. Reydams-Schils, Turnhout, Brepols, 2011, p. 511-535.
5 Her. III, 3. Sauf mention contraire, toutes les traductions proposées sont personnelles.
6 Hellegouarc’h J., Le vocabulaire latin …, op. cit., p. 257.
7 Cicéron, Inu. II, 160.
8 Cf. Stobée, Ecl. II, 7, 5b1 ; p. 59, 5-6 W. (= SVF, III, 262 = LS 61 H).
9 Cicéron, Inu. II, 160. Cicéron entend même parfois la prudentia comme un synonyme de la prouidentia, en lui accordant le sens de « préméditation » ou de « prévision » (Inu. I, 41 ; CM 78).
10 Cicéron, Rep. VI, 1, fr. 1 (ap. Nonius, p. 60, 2-4 Lindsay) ; Leg. I, 60 ; Hort., fr. 96 (ap. Nonius, p. 60, 29-30 Lindsay) ; Nat. II, 58 (= SVF, I, 172) ; Diu. I, 111. Sur le rapprochement tacite entre prudentia et prouidentia, voir encore Cicéron, Inu. II, 160 ; Part. 15 ; ad Brut. I, 4a, 2-3 ; I, 15, 9.
11 Ernout Alfred et Meillet Antoine, Dictionnaire étymologique de la langue latine. Histoire des mots (1932), Paris, Klincksieck, 4e éd., 1959, p. 541.
12 Hellegouarc’h J., Le vocabulaire latin…, op. cit., p. 257. Cf. Cicéron, Att. X, 8, 2 ; Fam. IV, 3, 2 ; XI, 29, 1 ; X, 4, 2-3.
13 Aubenque Pierre, La prudence chez Aristote (1963), Paris, PUF, 4e éd., 2004, p. 94-95.
14 Sur ce point, nous nous permettons de renvoyer à Aubert-Baillot Sophie, « De la φρόνησις à la prudentia », Mnemosyne, 68, 2015, p. 68-90 (p. 74-76).
15 Cicéron, Fam. VI, 6, 6.
16 Cicéron, Att. VII, 1, 2. Ibid. III, 15, 7 ; IV, 8a, 4 ; XII, 34, 2.
17 Aubert-Baillot Sophie, « L’influence de la disputatio in utramque partem sur la correspondance de Cicéron », Vita Latina, 189-190, 2014, p. 21-39 (p. 33-35).
18 Cicéron, Fam. X, 20, 3.
19 Cicéron, Fam. X, 20, 1-2.
20 Cicéron, Fam. X, 4, 2. Sur la prudence remarquable de Cicéron, voir encore ad Brut. I, 4a, 2 ; Fam. XII, 14, 4.
21 Cicéron, Fam. X, 23, 1.
22 Cicéron, Off. I, 18.
23 Cicéron, Off. I, 15.
24 Cicéron, Off. I, 94.
25 Cicéron, Fam. X, 23, 1. Sur l’opposition prudentia/temeritas, voir aussi Att. XI, 8, 1.
26 Voir Cicéron, Fam. XI, 12, 1.
27 Lévy Carlos, Cicero Academicus. Recherches sur les Académiques et sur la philosophie cicéronienne, Rome, École française de Rome, 1992, p. 134.
28 Cicéron, Fam. IX, 2, 2.
29 Pindare, Néméennes, X, 62.
30 Cicéron, Fam. IX, 2, 2 (trad. J. Beaujeu, modifiée).
31 Brisson Luc (éd.), Platon. Lettres, Paris, GF-Flammarion, 1987, p. 228, note 147.
32 Laurent Jérôme, La mesure de l’humain selon Platon, Paris, Vrin, 2002, p. 48, note 1.
33 Platon, Rép. VII, 519 b (à propos de la vision de l’âme) ; VII, 533 d (sur l’œil de l’âme, que la méthode dialectique tire peu à peu de son bourbier) ; Banquet, 219 a.
34 Cicéron, ad Brut. I, 2a, 3 (trad. J. Beaujeu, modifiée).
35 Sur la consultation de la Pythie par Cicéron, voir Rasmussen Susanne William, « Cicero and the Pythia – a Deceptive Dilemma ? », dans Divination in the Ancient World : Religious Options and the Individual, éd. par V. Rosenberger, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 2013, p. 81-91.
36 Platon, Apol. 21b. Cf. Lévy Carlos, « De Chrysippe à Posidonius : variations stoïciennes sur le thème de la divination », dans Oracles et prophéties dans l’Antiquité, actes du colloque de Strasbourg (5-17 juin 1995), éd. par J.-G. Heintz, Paris, De Boccard, 1997, p. 321-343 (p. 324). L’expression cicéronienne évoque toutefois une formule proverbiale : cf. Otto August, Die Sprichwörter und sprichwörtlichen Redensarten der Römer, Leipzig, Teubner, 1890, p. 30.
37 Cicéron, ad Brut. II, 1, 2.
38 Cicéron, ad Brut. II, 1, 1.
39 Cicéron, Off. II, 33 (texte absent chez Van Straaten = T 106 Alesse). Par rapport à la définition de la prudentia proposée dans le De inuentione, II, 160, la memoria a disparu : seuls comptent le présent et le futur. C’est en outre l’aspect pratique, voire politique, plus que strictement intellectuel, qui prime désormais dans cette conception d’une « prudence utile et véritable ».
40 Stobée, Ecl. II, 7, 5b2, p. 60, 18-20 et p. 60, 24-61, 7 W. (= SVF, III, 264 = cité en partie en LS 61 H). Cf. Aubert S., « Réflexions sur une mêtis stoïcienne… », art. cit., p. 518.
41 Cicéron, Off. I, 142-143 (texte absent chez Van Straaten et Alesse).
42 Voir toutefois Stobée, Ecl. II, 7, 5b1, p. 59, 4-6 W (= SVF, III, 262 = LS 61 H) : « La prudence est la science de ce qui doit et ne doit pas être fait et des actions neutres, ou la science des biens, des maux et de ce qui n’est ni l’un ni l’autre pour un être politique par nature (φύσει πολιτικοῦ ζῴου) […]. »
43 Aristote, Nic. VI, 5, 1140 b 8-10. Cf. Aubenque P., La prudence…, op. cit., p. 51-63.
44 Quoique cette lettre, contrairement au Brutus trois ans plus tard, ne qualifie pas explicitement Thémistocle de prudens, c’est bien le portrait du prudent qui est ici dressé. Cf. Cicéron, Br. 28 ; De or. II, 299 ; De or. III, 59. Sur la présence de Thémistocle chez Cicéron, voir Berthold Heinz, « Die Gestalt des Themistokles bei M. Tullius Cicero », Klio, 43-45, 1965, p. 38-48 ; Bréguet Esther, « À propos de quelques exemples historiques dans le De republica de Cicéron, I, 3, 5, 6 », Latomus, 26, 1967, p. 597-608 ; Venini Paola, « Storia greca e attualità romana in Cicerone », Rendiconti dell’Istituto Lombardo, 110, 1976, p. 272-280.
45 Platon, Gorg. 455 e ; 503 c ; 515 c ; 516 d ; 519 a ; [Théagès] 126 a.
46 Cicéron, Att. X, 8, 2.
47 Thucydide, I, 138, 3 : « Par son intelligence (ξυνέσει) propre, à laquelle l’étude n’avait ni préparé les voies ni rien ajouté, il excellait à la fois pour se faire, dans les problèmes immédiats, l’avis le meilleur, grâce à la réflexion la plus brève (τῶν τε παραχρῆμα δι’ἐλαχίστης βουλῆς κράτιστος γνώμων), et, relativement à l’avenir, la plus juste idée sur les perspectives les plus étendues (τῶν μελλόντων ἐπὶ πλεῖστον τοῦ γενησομένου ἄριστος εἰκαστής). Une affaire était-elle entre ses mains, il savait aussi l’exposer ; n’en avait-il pas l’expérience, il n’en portait pas moins un jugement valable ; enfin, les avantages ou inconvénients pouvaient être encore indistincts : il savait au mieux les prévoir (τό τε ἄμεινον ἢ χεῖρον ἐν τῷ ἀφανεῖ ἔτι προεώρα μάλιστα). Pour tout dire, par les ressources de sa nature et le peu de peine dont il avait besoin, cet homme fut sans pareil pour improviser ce qu’il fallait. » (Trad. J. de Romilly.)
48 Cicéron, Att. X, 8, 4.
49 Cicéron, Att. X, 8, 7 (trad. J. Beaujeu).
50 Plutarque, De Herodoti malignitate, 869 f.
51 Aubert S., « Réflexions sur une metis stoicienne… », art. cit.
52 Thucydide, I, 138, 2-3 (ξυνετὸς […] ξυνέσει).
53 Detienne Marcel et Vernant Jean-Pierre, Les ruses de l’intelligence. La mètis des Grecs, Paris, Flammarion, 1974, p. 302.
54 Cicéron, Rep. VI, 1, fr. 1 (ap. Nonius, p. 60, 2-4 Lindsay) ; Mur. 4. Cf. White Peter, Cicero in Letters. Epistolary Relations of the Late Republic, Oxford, Oxford University Press, 2010, p. 123-124.
55 Aristote, Nic. X, 10, 1181 a 10-12. Cf. Aubenque P., La prudence…, op. cit., p. 58.
56 Cicéron, Fam. IX, 24, 4.
57 Cicéron, Fam. II, 8, 1 (trad. L.-A. Constans).
58 Cicéron, Fam. IV, 3, 1 pour un autre exemple de prouidentia communicative.
59 Cicéron, Att. VII, 13a, 4.
60 Euripide, fr. 973 Nauck.
61 Cicéron, Fam. VI, 6, 4. Cf. Cornélius Népos, Att. 16, 4.
62 Cicéron, Fam. XV, 15, 2.
63 White P., Cicero in Letters…, op. cit., p. 123, note 23.
64 Detienne M. et Vernant J.-P., Les ruses de l’intelligence…, op. cit., p. 303.
65 Cf. Guillaumont François, Philosophe et augure. Recherches sur la théorie cicéronienne de la divination, Bruxelles, Latomus, 1984, p. 184.
66 Cicéron, Att. VIII, 11, 3.
67 Cf. Guillaumont François, « Divination et prévision rationnelle dans la correspondance de Cicéron », dans Epistulae antiquae I, éd. par L. Nadjo et É. Gavoille, Louvain/Paris, Peeters, 2000, p. 103-115.
68 Cicéron, Fam. VI, 6, 3.
69 Setaioli Aldo, « Le fragment II Soubiran du De consulatu de Cicéron, le De diuinatione et leur lecture par Virgile », dans Signe et prédiction dans l’Antiquité, actes du colloque international interdisciplinaire de Créteil et de Paris (22-24 mai 2003), éd. par J. Kany-Turpin, Saint-Étienne, Publications de l’université de Saint-Étienne, 2005, p. 241-263 (p. 255).
70 Ibid., p. 255. Cf. Guillaumont François, Le De diuinatione de Cicéron et les théories antiques de la divination, Bruxelles, Latomus, 2006.
71 Cicéron, Fam. XV, 15, 2.
72 Cicéron, Fam. VI, 4, 4.
73 Cicéron, Att. X, 8, 8.
74 Cicéron, Fam. XV, 15, 3.
75 Cicéron, Fam. VI, 6, 12.