Table des matières
Chapitre I
Les mondes sociaux de la gastronomie depuis la seconde guerre mondiale au prisme du magazine Cuisine et Vins de France (1947-2010)- Le discours gastronomique avant Cuisine et Vins de France
- Créer une communauté de gastronomes cuisiniers (1947-1968)
- Renouer avec l’avant-guerre
- L’amateurisme gastronomique comme principe fédérateur
- Éduquer les cuisinières du quotidien
- Guider de nouveaux consommateurs (1969-1980)
- La relation ambiguë du titre avec la modernité
- Du chroniqueur au journaliste : un début de professionnalisation
- Le lecteur comme consommateur
- Informer des amateurs cultivés (1981-1993)
- La cuisine comme culture cultivée
- L’aboutissement de la professionnalisation des journalistes
- Émergence du gastronome consommateur
- Vers un magazine culinaire œcuménique (depuis 1994) ?
- L’irruption de la concurrence sur le marché de la presse gastronomique
- Le choix du retour à la cuisine du quotidien
- Une redéfinition du consumérisme
Chapitre II
Le marché de la presse culinaire depuis les années 1980- Le marché de la presse culinaire et ses transformations
- Un marché scindé
- Une croissance sans précédent de la diffusion et du nombre de titres
- Une hétérogénéité de la durée de vie des titres
- Les explications traditionnelles au développement du marché
- L’argument de la différenciation sociale
- L’évolution des structures productives
- Portrait de deux titres au positionnement extrême
- Portrait d’un titre édité par un grand éditeur international
- Portrait d’un titre édité par un éditeur de presse de loisir
- La stratégie de marque et la stratégie « de coups »
- La stratégie de marque
- La stratégie « de coups »
- Le cas de la presse de recettes à très grande diffusion
Chapitre III
Aux frontières du journalisme gastronomique : les blogueurs culinaires- Sociologie d’un monde d’amateurs
- Qui sont les blogueurs culinaires ?
- La passion culinaire
- Motivations et rétributions
- L’engrenage du blogging
- Les blogueurs : amateurs ou professionnels des médias ?
- Une activité relationnelle et communautaire
- Indépendance à l’égard du monde journalistique
- De la difficulté de tracer une frontière
- Professionnalisation ou marchandisation ?
- Formes du succès et pouvoir de prescription
- L’audience comme principe de hiérarchisation
- Cartographie de la blogosphère culinaire
- L’amateur comme prescripteur professionnel ?
- L’ambiguïté de la monétisation des blogs
- Des propriétés de l’outil aux fondements de la confiance
- Les transformations de l’activité de blogueur par la monétisation de l’activité
Chapitre IV
La profession de journaliste gastronomique- Comment devient-on journaliste gastronomique ?
- Les « amateurs professionnalisés »
- Les reconvertis
- Les « journalistes »
- Les plus de 55 ans
- Les 30-55 ans
- Les moins de 30 ans
- Les compétences des journalistes gastronomiques
- La compétence littéraire
- Critique journalistique vs critique de guides
- La formation initiale des journalistes gastronomiques
- L’acquisition de la compétence littéraire
- La compétence gastronomique
- Qu’est-ce que la compétence gastronomique ?
- L’acquisition de la compétence gastronomique
- Identités professionnelles et figures de l’intermédiaire
- La figure du critique gastronomique
- La figure du chroniqueur gastronomique
- La figure du journaliste
- L’exigence de l’activisme
- La place de la déontologie
- Un impossible groupe professionnel ?
- Le détachement de l’amateurisme, vers la constitution d’un groupe professionnel
- Le journalisme gastronomique, un genre mineur de journalisme ?
- La rhétorique comme seule frontière du groupe professionnel
Chapitre V
Le travail journalistique comme activité collective- Le produit du travail journalistique
- De quoi parle la presse quand elle traite de gastronomie ?
- Le mimétisme informationnel
- Les limites du journalisme comme activité individuelle
- Le promeneur professionnel
- La lecture des confrères
- Les réseaux personnels d’informateurs
- Les différents collectifs producteurs d’information
- Les échanges avec les pairs
- Les échanges d’informations entre confrères
- Le déjeuner de presse comme double marché de l’information
- Conséquences de la coopération professionnelle
- Les chefs comme acteurs du travail journalistique
- Les différents positionnements des journalistes à l’égard des chefs
- La forte imbrication des milieux journalistiques et gastronomiques
- Les attachées de presse de restaurant comme professionnelles de l’information gastronomique
- L’illégitimité de l’intervention des attachées de presse
- Les raisons du recours aux attachées de presse
- La contrainte temporelle
- La contrainte financière
- Les avantages du recours aux attachées de presse
- Les effets sur l’information fabriquée
Chapitre VI
La construction de la notoriété des évaluateurs- Notoriété des supports, notoriété des journalistes
- De l’importance relative des supports en matière de gastronomie
- Les stratégies d’accélération de l’acquisition de la notoriété
- Henri Gault et Christian Millau comme modèles de singularisation
- Henri Gault et Christian Millau « découvreurs de talents »
- De nouveaux critères d’évaluation de la qualité gastronomique
- L’invention de la Nouvelle cuisine
- Le pari déontologique comme mode de singularisation
- De Gault et Millau à François Simon
- Renouveler la critique gastronomique : le pari déontologique
- Aux origines du style simonien
- La prise de positions esthétiques comme mode de singularisation
- La détermination d’une orientation éditoriale
- Se faire reconnaître
- L’événementiel : la fin des innovations esthétiques portée par le journalisme ?