1 Isabelle Balsamo, « La Trinité-des-Monts à Rome : les décors du cloître (1580-1620) », Histoire de l’art, n° 8, 1988, Décors muraux, p. 25-38. Colette Di Matteo, « La restauration des décors peints : église et couvent de la Trinité-des-Monts, Rome », Monumental, 2003, p. 142-152. Cf. aussi Jean-Louis Gaillemin, « L’anamorphose du père Maignan », Connaissance des Arts, n° 601, janv. 2003, p. 92-95.
2 Juan-Miguel Serrera, « Ultime étape de Zurbaran a Madrid : contributions et réflexions », Gazette des Beaux-arts, t. 132, oct. 1998, n° 1557, p. 177-184.
3 Paulette Choné, « L’esquisse de saint François de Paule en prières de Charles Mellin à la Galerie nationale de Prague », Le pays lorrain, t. 74, n° 4, oct.-déc. 1993, p. 265-266. Philippe Malgouyres, « Charles Mellin, le Dominiquin et le Guerchin : œuvres du début de la carrière du peintre lorrain à Rome », Le pays lorrain, t. 78, n° 2, avr.-juin 1997, p. 111-116. Jérôme Delaplanche, « Quelques tableaux religieux de Noël-Nicolas Coypel (1690-1734) », La Revue du Louvre et des musées de France, t. 52, n° 2, avr. 2002, p. 64-69.
4 Alain Roy, « Un cycle inédit de la Vie de saint François de Paule par Théodore van Thulden », dans Rubens and his World : Studies, Anvers, Gulden Cabinet, 1985, p. 227-233.
5 Roberta Privato, « Il ciclo pittorico settecentesco della chiesa di S. Francesco di Paola », Venezia-Arti, t. 5, 1991, p. 148-153. Francesca Fornasari, « Dipinti inediti del Settecento rintracciati nel territorio aretino », Bollettino d’informazione. Brigata aretina degli amici dei monumenti, t. 36, no 74, 2002, p. 9-13.
6 Robert Fiot, « Jean Bourdichon et saint François de Paule », Mémoires de la société archéologique de Touraine, t. LV, 1961.
7 Henri-Dominique Saffrey, « L’arrivée en France de saint François de Paule et l’imagerie populaire à Toulouse au xve siècle », Nouvelles de l’estampe, no 86, mai 1986, p. 6-22 ; reproduit dans Humanisme et imagerie aux xve et xvie siècles. Études iconologiques et bibliographies, Paris, Vrin, 2003, p. 79-108.
8 Jean Larat, « Saint François de Paule, quelques images d’un Italo-Français », Le Vieux papier, t. 58, n° 185, oct. 1958, p. 85-93. Gilberte Vezin, Saint François de Paule, fondateur des Minimes, et la France, Paris, La Pensée universelle, 1971.
9 Françoise Bucalossi, L’Iconographie de saint François de Paule et le renouveau catholique en France, fin xve siècle-fin xviiie siècle, sous la dir. de Christian Michel, université Paris X-Nanterre, 1995, 2 vol.
10 R. Fiot, op. cit., p. 64-75 et 110 (déposition de Bourdichon).
11 Ibid., p. 117-128. F. Bucalossi, op. cit., p. 28-31.
12 R. Fiot, op. cit., p. 77-78 et 122-149. Dès le xviie siècle, le P. François Giry, La Vie de saint François de Paule, Paris, 1682, p. 282, souligne : « C’est de Bourdichon que l’on a le tableau du Vatican qui a servi d’original à une infinité de portraits et d’images du saint que l’on a faites depuis ».
13 Cité par H.-D. Saffrey, art. cit., p. 8 et F. Bucalossi, op. cit., p. 21. Libellus de vita et miraculis S. Francisci, AA SS ed. novissima, Aprilis, t. I (vol. 10), Paris, V. Palmé, 1865, p. 107-121. Nouvelle édition : La Vita di san Francesco di Paola scritta da un discepolo anonimo suo contemporaneo (1502), P. Nicola Lusito (éd.), Paola, Edizioni del Santuario, Basilica di S. Francesco, 1967.
14 Inv. D.62.2.1. R. Fiot, op. cit., p. 82-89 et ill. 16. Robert Fohr, Tours, musée des Beaux-Arts. Richelieu, musée municipal. Azay-le-Ferron, château. Tableaux français et italiens du xviie siècle, Paris, Éd. de la Réunion des Musées Nationaux, 1982, p. 79-80, n° 85 [Inventaire des collections publiques françaises, n° 27].
15 Cette méditation sur le crâne reste isolée et ne réapparaît ensuite que dans l’iconographie post-tridentine du saint. Cf. F. Bucalossi, op. cit., p. 50.
16 Laurence Meiffret, Saint Antoine ermite en Italie (1340-1540), programmes picturaux et dévotion, Rome, École Française de Rome, 2004. Daniel Russo, Saint Jérôme en Italie. Étude d’iconographie et de spiritualité (xiiie-xve siècle), Paris, La découverte, Rome, École Française de Rome, 1987.
17 Naples, Biblioteca nazionale, Cod. XF 28 c.752, fol. 75v°. R. Fiot, op. cit., p. 89-100 et ill. 21.
18 Cécile Dupeux, « La lactation de saint Bernard de Clairvaux : Genèse et évolution d’une image », dans L’Image et la production du sacré. Actes du colloque de Strasbourg, 20-21 janvier 1988, Françoise Dunand, Jean-Michel Spieser et Jean Wirth (éd.), Paris, Klincksieck, 1991, p. 165-193.
19 Représentation dans François Garnier, Thésaurus iconographique : système descriptif des représentations, Paris, Le Léopard d’or, 1984, ill. 367. La gravure figure dans une édition de la Légende dorée imprimée à Paris en 1554, mais il s’agit manifestement du remploi d’un bois gravé vers 1500.
20 Louis Réau, Iconographie de l’art chrétien, t. III : Iconographie des saints, Paris, PUF, 1958, vol. I, p. 392. En dernier lieu : Les Dominicains et l’image : de la Provence à Gênes, xiiie-xviiie siècles. Actes du colloque de Nice, 12-14 mars 2004, Guy Bedouelle, Antoine Lion et Luc Thévenon (éd.), Nice, Serre éditeur, 2006.
21 Toulouse, New York et BnF. Cf. H.-D. Saffrey, art. cit. et F. Bucalossi, op. cit., p. 25-26.
22 Michel Laurencin, « Le couvent de Jésus-Maria et les Minimes du Plessis-lès-Tours », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLIV, 1995, p. 449-465.
23 Hilarion de Coste, Le Portrait en petit de saint François de Paule [...], Paris, Sébastien Cramoisy, 1655, p. 251. Sur l’iconographie de Job chez Bourdichon, voir aussi Pierre-Gilles Girault, « Job et ses amis. Une miniature attribuée à Jean Bourdichon à Blois », Cahiers du château et des musées de Blois, n° 36, déc. 2005, p. 6-17.
24 R. Fiot, op. cit., p. 57-58. F. Bucalossi, op. cit., p. 55-56.
25 Heures à l’usage de Tours, Paris, Bibl. Maz., ms. 507, fol. 120v°.
26 R. Fiot, op. cit., p. 48-50 et ill. 1-2.
27 Innsbrück, Univestitätsbibliothek, Cod. 281, fol. 88v o. Jean Bourgeois meurt en 1494. La réalisation du manuscrit peut être circonscrite entre sa nomination comme chapelain de Charles VIII en 1488 et son départ pour Lyon en 1492. R. Fiot, op. cit., p. 50-51.
28 Les Lettres RR signifieraient littéralement « deux fois révérend ». Cf. R. Fiot, op. cit., p. 52-63.
29 Grandes heures d’Anne de Bretagne, BnF, ms. lat. 9474, fol. 193vo. F. Bucalossi, op. cit., p. 62-63.
30 Dora et Erwin Panofsky, Étude iconographique de la galerie François Ier à Fontainebleau, Brionne, G. Montfort, 1992, p. 17-19.
31 F. Bucalossi, op. cit., p. 10.
32 D. et E. Panofsky, op. cit., p. 18. Le roi aurait également fait frapper une médaille à l’effigie du saint avec la légende : Regiae stirpis propagatori (R. Fiot, op. cit., p. 9).
33 Anne-Marie Lecoq, François Ier imaginaire, Paris, Macula, 1987, p. 436-438. Pour un point de vue critique, voir dans ce même volume la communication de Marie-Ange Souriac.
34 Bernard Chevalier, « Saint François de Paule à Tours d’après le procès de canonisation », S. Francesco di Paola, chiesa e società del suo tempo. Atti del Convegno internazionale di studio, Paola, 20-24 maggio 1983, Rome, Curia generalizia dell’ordine dei Minimi, 1984, p. 191.
35 Giovanni Orlandi, La vita e i miracoli del gloriosissimo Padre S. Francesco di Paola [...], con le rime di Don Orazio Nardino Cosentino, dato in luce per Giovanni Orlandi, Naples, 1627. R. Fiot, op. cit., p. 119. F. Bucalossi y voit le saint recevant « la visite d’une petite chèvre » (op. cit., p. 52 et 70).
36 Ethel Cecilia Jones, Saint Gilles : essai d’histoire littéraire, Paris, Champion, 1914. Marcel Girault, La Vie de saint Gilles, Nîmes, Lacour, 1987 [rééd. 1998].
37 E. C. Jones, op. cit., p. 148-149. L’auteur en dénombre une douzaine dans les manuscrits, mais c’est par centaines que se comptent ces images.
38 Libellus de vita et miraculis..., op. cit., p. 110.
39 Londres, National Gallery, inv. 1419. Charles Sterling, La Peinture médiévale à Paris, 1300-1500, Paris, Bibliothèque des Arts, 1990, t. II, p. 258-263.
40 Cf. Pierre-Gilles Girault, « E fist la chartre el muster de Loüm. De Laon à Saint-Denis, traditions littéraires relatives à la localisation de la messe de saint Gilles, du Roland d’Oxford à Jean d’Outremeuse », dans Le Nord de la France entre épopée et chronique. Actes du colloque international de la société Rencesvals, Arras, octobre 2002, Emmanuelle Poulain-Gautret, Jean-Pierre Martin et alii (éd.), Arras, Artois Presses Université, 2005, p. 139-150.
41 R. Fiot, op. cit., p. 54.
42 David Bomford et Jo Kirby, « Two Panels by the Master of Saint Giles », National Gallery Technical Bulletin, no 1, sept. 1977, p. 49. C’est en effet une caractéristique du peintre que de multiplier dans ses tableaux les portraits de contemporains.
43 Voir par exemple le dictionnaire de Littré, art. « Bonhomme », 7° (bouillon blanc) et 9° (François de Paule et les Minimes). Cf. Pierre-Gilles Girault, « Le langage symbolique de la flore : héritage flamand et expression dynastique dans l’œuvre du Maître de saint Gilles », dans Flore et jardins : usages, savoirs et représentations du monde végétal au Moyen Âge, Pierre-Gilles Girault (éd.), Paris, Le Léopard d’or, 1997 (Les cahiers du Léopard d’or, n° 6), p. 155-156.
44 R. Fiot, « La chronique tourangelle de saint François de Paule », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XXXVII, 1975, p. 595-629. Si le motif demeure inchangé dans la littérature hagiographique, il n’a pas été compris dans l’iconographie des xviie et xviiie siècles qui préfère montrer le saint agenouillé devant le roi. Cf. F. Bucalussi, op. cit., p. 105.
45 C. Sterling, op. cit., p. 260-262. P.-G. Girault, « Le langage symbolique de la flore... », art. cit., p. 154. N. Hochner adopte également cette identification (Nicole Hochner, Louis XII, les dérèglements de l’image royale, Seyssel, Champ Vallon, 2006, p. 148).
46 Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, ms. 79a. Cf. A Masterpiece Reconstructed : The Hours of Louis XII, Thomas Kren et Mark Evans (éd.), Los Angeles, The J. Paul Getty Museum, 2005.
47 BnF, ms. fr. 225, fol. 165. Le prologue anonyme indique que cette nouvelle traduction a été achevée le 6 mai 1503. Sur le peintre, voir Caroline Zöhl, Jean Pichore : Buchmaler, Graphiker und Verleger in Paris um 1500, Turnhout, Brepols, 2004.
48 Pichore opère une simplification semblable des compositions des tableaux du Puy d’Amiens lorsqu’il doit les transposer dans un manuscrit enluminé pour Louise de Savoie. Voir C. Zöhl, « Retables et miniatures du Puy de Notre-Dame d’Amiens : iconographie et fonction », dans L’Europe des retables. Actes du colloque du Mans (13-16 octobre 2004), t. I : xve-xvie siècles, Châteauroux, Rencontres avec le patrimoine religieux, 2007 (Art sacré. Cahiers de Rencontre avec le patrimoine religieux, no 24), p. 207-223.
49 A.-M. Lecoq, op. cit., p. 30-34. Interprétation suivie par Didier Le Fur, Louis XII, un autre César, Paris, Perrin, 2001, p. 156-157 et N. Hochner, op. cit., p. 146-147.
50 Livre des miracles de saint Gilles (Liber miraculorum sancti Egidii), La vie d’un sanctuaire de pèlerinage au xiie siècle, Marcel et Pierre-Gilles Girault (éd.), Orléans, Paradigme, 2007, p. 302-305.
51 Jacques Fournée, Le Culte populaire et l’iconographie des saints en Normandie : étude générale, Paris, SPHAN, 1973, p. 90.
52 R. Fiot, op. cit., p. 82.
53 Pierre-Gilles Girault, « Le Maître de saint Gilles et le triptyque royal de Saint-Leu-Saint-Gilles : Essai d’interprétation iconographique et historique », Revue de l’art, no 159/1, 2008, p. 45-58.
54 G.-M. Leproux, La Peinture à Paris sous le règne de François Ier, Paris, 2001, p. 39-109. Sur l’origine brugeoise du peintre, voir Pierre-Gilles Girault, « De Bruges à Blois, Gauthier de Campes et le Maître de saint Gilles », Les Amis du château et des musées de Blois, no 33, déc. 2002, p. 14-23.
55 Saints de chœur. Tapisseries du Moyen Âge et de la Renaissance. Catalogue d’exposition, Toulouse, avril-août 2004, Milan, Cinq Continents, 2004, p. 166-175.
56 G.-M. Leproux, op. cit., p. 92 et 99-100, ill. 99 et 103.
57 Ibid., p. 171 (scène 5). La légende précise : « L’enfant Remy print le laict qu’il testoit/ Et d’icelui claire veue lui rendit/ A sainct Montain qui lors aveugle estoit ».
58 R. Fiot, op. cit., p. 88