1 François Giry, La Vie des saints dont on fait office tous les jours de l’année [Vie abrégée, augmentée par le père Claude Raffron], Paris, Edme Couterot, 1719 (4e éd.), p. 199, Archives de l’Institut Nicolas Barré à Paris.
2 Texte de Claude Raffron, cité dans Nicolas Barré, Œuvres complètes, Thérèse Darras, Marie-Thérèse Flourez, Marie-Françoise Toulouse (dir.) avec introduction de Michel Dupuy, Paris, Cerf, 1994, p. 72-73.
3 René Thuillier, Diarium patrum, fratrum et sororum ordinis Minimorum, provinciae Franciae, sive Parisiensis, qui religiose obierunt ab anno 1506 ad annum 1700, Paris, P. Giffart, 1709, p. 222-251.
4 Claude Raffron est un minime auteur d’une biographie du père Giry, d’une Généalogie de saint François de Paule, et éditeur d’une édition augmentée de la Vie des saints du père Giry, condisciple de Nicolas Barré. Il est aux côtés du père Giry aux rencontres de Magny qui aboutirent à la séparation des Instituts de Rouen et Paris. Il mourut en 1734.
5 Extrait de Claude Raffron, cité dans Nicolas Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 67.
6 Institut des sœurs de l’Enfant Jésus-Providence de Rouen (6 rue de Neuvillette, 76240 Le Mesnil Esnard) et Institut des sœurs de l’Enfant Jésus-Nicolas Barré (83 rue de Sèvres, 75006 Paris).
7 Regula et vita fratrum ordinis, minimorum pauperum eremitarum fratris Francisci de Paula. Introduzione e traduzioni ( en italien), Rome, Curia Generalizia dell’Ordine dei Minimi, 1994.
8 Bibl. Maz., n° 47 104. Question religieuse, Paris, Cramoisy, 1635, texte n° 2 (recueil de quatre textes dans un petit format 12/8, sans titre d’ensemble ni auteur, excepté la mention « Par un père de la Compagnie de Jésus »).
9 Jean-Jacques Olier, Catéchisme chrétien pour la vie intérieure, Paris, Robert et Nicolas Pepie, 1697 (2e éd.). « Monsieur Olier, Prestre, ancien curé de la paroisse du Faubourg Saint-Germain, Instituteur, fondateur, et premier Supérieur du Seminaire Saint-Sulpice ».
10 Antoine Dondé, Les Figures et l’abrégé de la vie, de la mort et des miracles de saint François de Paule, Paris, F. Muguet, 1671, p. 6 et 17.
11 Voir dans ce présent volume les communications d’Aurélien Ruellet et de Corinne Vaast.
12 Claude Raffron, Vie de Nicolas Barré, dans Nicolas Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 74.
13 Odile Krakovitch, Les Couvents des Minimes à Paris, thèse de l’École des Chartes, 1966, p. 37. Dans la deuxième moitié du xviie siècle, sous l’influence de Nicolas Barré, le couvent de la place Royale abandonnant la position rationaliste, retrouva le mysticisme de saint François de Paule. Repoussant à la fois le refus de la grâce des jansénistes et la trop grande confiance en l’homme des quiétistes, le chapitre du couvent, dont faisait partie Nicolas Barré, n’hésita pas à signer les formulaires de 1661 et 1662 condamnant les 5 propositions de Jansénius.
14 Nicolas Barré, Maximes pour la direction des âmes, dans Œuvres complètes, op. cit., p. 355-356.
15 Claude Raffron, Vie de Nicolas Barré, dans ibid., p. 74.
16 Ibid., p. 77.
17 Archives de la Providence de Rouen, ms. 7 A 2. Mémoire de Marguerite Lestocq (manuscrit original). Le Mémoire de Marguerite Lestocq du 22 novembre 1681, se présente comme une lettre écrite sur les deux faces.
18 Philippe Ariès, L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien régime, Paris, Seuil, 1973.
19 AD Seine-Maritime, G 9891. « De la famille du saint Enfant-Jésus établie en l’église de l’Oratoire à Rouen le 25e de mars [1662] ». Dans les signataires on peut remarquer les noms de Marie Deschamps affiliée le 25 mars 1662, de Marguerite Lestocq et de sa sœur Catherine, affiliées le 25 mars 1664, d’Anne Corneille affiliée le 25 mai 1664 ; Toutes les quatre font partie des premières sœurs.
20 Nicolas Barré, l’éducation des pauvres aux xviie et xviiie siècles. Actes du colloque d’Amiens, 30 mai 1997, Marie-Claude Dinet-Lecomte et Marie-Thérèse Flourez (dir.), Arras, Artois presses Université, 1998.
21 Archives de la Providence de Rouen, ms. 7 A 2. Mémoire de Marguerite Lestocq. Voir aussi N. Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 107.
22 Archives de la Providence de Rouen, ms. 7 A 2. Mémoire de Marguerite Lestocq.
23 Nicolas Barré, Mémoire instructif pour faire connaître l’utilité des Écoles charitables du Saint-Enfant-Jésus, tenues à Paris, premièrement dans la paroisse de Saint-Jean-en-Grève et depuis à Saint Nicolas-des-Champs entre le Temple et le Calvaire, rue des Bajollais, sous la conduite du R. P. Barré, Minime, dans N. Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 109.
24 Ibid., p. 110.
25 Ibid., p. 110.
26 Ibid., p. 110.
27 Ibid., p. 111.
28 Ibid., p. 111.
29 Claude Dulong, La Vie quotidienne des femmes au Grand Siècle, Paris, Hachette, 1984. Voir aussi à propos des veuves : Scarlett Beauvalet-Boutouyrie, Être veuve sous l’Ancien régime, Paris, Belin, 2001.
30 Nicolas Barré, Mémoire instructif, op. cit., p. 113.
31 C’était la moitié de ce que percevait un curé ou l’équivalent du salaire d’un ouvrier spécialisé (ébéniste, serrurier, tailleur de pierre). Cf. Pierre Goubert, Splendeurs et misères du xviie siècle, Paris, Fayard, 2005, p. 443-444.
32 Nicolas Barré, Statuts et règlements des écoles chrétiennes et charitables du S. Enfant-Jésus, Paris, F. Le Cointe, 1685.
33 Nicolas Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 115-133 et 286-368 (« Maximes... ») ; p. 261-281 et 545-593 (« Avis... ») et p. 147-158 (« Raisons pour ne pas fonder »).
34 Nicolas Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 370-541 (« Lettres spirituelles »).
35 Ibid., p. 85-93. « Témoignage sur la mort de Nicolas Barré, lettre à Messieurs ». Une copie se trouve à la bibliothèque Mazarine.
36 Voir notamment, Jacques Depauw, Spiritualité et pauvreté à Paris au xviie siècle, Paris, la Boutique de l’histoire, 1999.
37 Marie-Claude Dinet-Lecomte, Les Sœurs hospitalières en France aux xviie et xviiie siècles : la charité en action, Paris, H. Champion, 2005.
38 Conférence de sœur Nelly Blaevoet, archiviste à la Providence de Rouen, pour la session des archivistes de l’Église de France en mars 2000 : « La congrégation de l’Enfant-Jésus-Providence de Rouen à l’épreuve de la sécularisation », Le bulletin des archivistes, n° 55, 2001, p. 2-14.
39 Au xxe siècle, on commencera à ouvrir des écoles, collèges, lycées et des noviciats à Madagascar et en Centre Afrique. La progression constante de religieuses malgaches et africaines supplée alors à la baisse des vocations en Europe. La branche Nicolas Barré de Paris connaîtra un développement beaucoup plus important avec une expansion missionnaire commencée dès le xixe siècle en Asie ( Japon, Malaisie, Thaïlande, Singapour), en Afrique (Cameroun, Nigeria) et en Amérique (Bolivie et Pérou). Elle compte aujourd’hui 739 sœurs. Quant à la branche de Lisieux qui s’est développée en France et au Sénégal, elle rassemble 81 sœurs. Les trois Instituts réunis aujourd’hui en fédération comprennent au total 1 040 sœurs. Voir également le site : http://nicolas-barre.cef.fr
40 Nicolas Barré, Œuvres complètes, op. cit., p. 126, « Maximes particulières », n° 13.