1 Raymond Darricau, « historiographie française de Saint François de Paule », dans S. Francesco di Paola, chiesa e società del suo tempo. Atti del convegno internazionale di studio, Paola, 20-24 maggio 1983, Rome, Curia generalizia dell’ordine dei Minimi, 1984, p. 333-369. L’auteur rappelle que seul Philippe de Commynes a écrit sur la présence du saint bonhomme à Tours et qu’il est resté pratiquement la seule source en français pendant une centaine d’années.
2 Cité par Robert Fiot, « Jean Bourdichon et Saint François de Paule », Mémoires de la Société d’archéologie de Touraine, 1961, t. LV, p. 8.
3 Ibid., p. 9.
4 Lettre citée par Hilarion de Coste, Le Portrait en petit de Saint François de Paule, instituteur et fondateur de l’ordre des Minimes ou l’histoire abrégée de sa vie, de sa mort et de ses miracles [...], Paris, Sébastien Cramoisy, 1655, p. 421-459.
5 Pauli Aemylii Veronensis, De rebus gestis francorum historiam libri decem, Paris, Vascosanus, 1574.
6 Olivier de La Marche, Mémoires, Henri Beaune et Jean d’Arbemont (éd.), Paris, Société de l’histoire de France, 1883, t. I, p. 163.
7 Jean de Roye, Journal de Jean de Roye, connu sous le nom de « Chronique scandaleuse », 1460-1483, Bernard de Mandrot (éd.), Paris, H. Laurens, 1896, t. II, p. 121.
8 Le texte du procès qu’il faut prendre en compte est celui qui a été retrouvé par les Minimes à Rome et publié par eux dans : I codici autografi dei processi Cosentino e Turonense per la canonizzazione di S. Francesco di Paola (1512-1513), Rome, Curia generalizia dell’ordine dei Minimi, 1964. Le rappel fut fait lors des journées de Paola en 1983 par Bernard Chevalier, « Saint François de Paule d’après le procès de canonisation », dans S. Francesco di Paola, chiesa e società, op. cit., p. 184-108.
9 Au procès de canonisation, Catherine Bergerelle est le témoin n° 10. Elle est la veuve de l’orfèvre Hugues Mansays, demeurant en la paroisse Saint-Saturnin de la ville de Tours.
10 David le Maistre, boucher ordinaire du roi dans la paroisse Sainte-Croix de Tours, fut l’un de ceux qui, parmi les habitants de la ville, se pressèrent sur le passage de l’ermite, lors de son arrivée en Touraine. Il le rappelle lui même lors du procès, en tant que 48e témoin. Sa femme, Jeanne Hameline, est quant à elle au 18e rang. Elle révèle indirectement l’ascétisme prononcé et le carême perpétuel suivi par le saint : « elle ne l’a jamais vu manger ni boire mais elle a entendu dire de certains frères du dit couvent qu’il ne se nourrissait que de pain et de légumes et buvait de l’eau la plupart du temps ».
11 Cf. Louis XI, Lettres choisies, Henri Dubois (éd.), Paris, Librairie Générale Française, 1996, p. 531-532, lettre no 612. « Louis XI aux consuls, manants et habitants de la ville de Lyon » (27 mars 1483).
12 Gillette Tyl-Labory, « Olivier de La Marche », Dictionnaire des lettres françaises, t.I : Le Moyen Âge, Geneviève Hasenohr et Michel Zink (éd.), Paris, Fayard, 1992, p. 1085-1086.
13 Thomas Basin, Histoire de Louis XI, Charles Samaran (éd. et trad.), Paris, Belles lettres, 1972, t. III, p. 365-379. La comparaison systématique entre les deux rois présente un Louis XI opposé point à point à son père.
14 La critique virulente de l’archevêque Elie de Bourdeilles est rapportée de manière plus atténuée par Philippe de Commynes qui met dans la bouche de l’archevêque le souhait de voir cet argent revenir aux pauvres, Philippe de Commynes Mémoires, Joël Blanchard (éd.), Paris, Librairie générale française, 2001, p. 457.
15 Thomas Basin, Histoire de Louis XI, op. cit.
16 Jean de Roye, Journal connu, op. cit., t. II, p. 123.
17 Philippe de Commynes, op. cit., p 455.
18 Renée, épouse de Pierre Courcelles, marchand demeurant en la paroisse Saint-Saturnin à Tours, témoin no 16. Frère Léonard Barbier, prêtre de l’ordre des Minimes, témoin n° 38.
19 Cet espionnage de François de Paule par le roi inquiet et son soulagement suite au rapport de Pierre Briçonnet sont relatés par le témoin Jean Thouart (n° 34), valet de chambre du roi et donc suffisamment bien placé pour avoir été averti de cette affaire, en revanche probablement ignorée des chroniqueurs.
20 Témoin n° 42. Frère Étienne Jolys, prêtre religieux de l’ordre des Minimes.
21 Philippe de Commynes, op. cit., p. 457-461. Le livre VI contient en ordre dispersé ces quelques lignes consacrées au « Bon homme » du Plessis comme il se plait à l’appeler.
22 Jean Molinet, Les Faictz et dictz de Jean Molinet, Noël Dupire (éd.), Paris, Société des anciens textes français, 1937, t. II, p. 50.
23 Jean de Roye, op. cit., p. 134.
24 Ibid., p. 134.
25 Ibid., p. 135.
26 Jean de Troye [sic], Livre des faits advenus au temps du très chrestien et très victorieux Louys de Valois feu roy de France, unzième de ce nom, dans Choix de chroniques et mémoires relatifs a l’histoire de France avec notices biographiques, Paris, Delagrave, s. d., p. 351 et Jean de Roye, op. cit., p. 122.
27 Michel Laurencin, Dictionnaire biographique de Touraine, Tours, CLD, 1990 : art. « François de Paule »
28 Philippe de Commynes, op. cit., p. 459.
29 Pierre Desrey, Les Croniques de France execellens faictz et vertueux gestes des très chrestiens roys et princes qui ont régné au dict pays [...], translatées de latin en nostre vulgaire françoys [par Pierre Desrey], Paris, Galliot Du Pré, 1515. Cité dans Robert Fiot, Saint François de Paule à Amboise, Chambray-lès-Tours, Association des amis de saint François de Paule, 1975, p. 7.
30 Cf. la contribution de Bernard Chevalier dans ce même volume.
31 Jérôme Münzer, Hieronymus Monetarius. Voyage à travers la France (1494-1495), Anne Berthelot (trad. et éd.), Greifswald, Reineke-Verlag, 1996, p. 53.
32 Yvonne Labande-Mailfert, « Charles VIII et François de Paule », dans S. Francesco di Paola chiesa e società, op. cit., p. 209-237.