Histoire en marges
Les périphéries de l’histoire globale
Dès la deuxième moitié du xixe siècle, dans un contexte d’intense ségrégation raciale aux États-Unis, des Africains-Américains écrivent l’histoire occultée de leur communauté pour l’inscrire au cœur du récit national et, au-delà, pour révéler la contribution de la diaspora noire à l’histoire mondiale. Cette histoire en marge questionne la discipline historique elle-même et affirme la nécessité d’écrire une histoire-monde.
Mais comment écrire une véritable histoire globale? Ce livre entend dé...
Éditeur : Presses universitaires François-Rabelais
Lieu d’édition : Tours
Publication sur OpenEdition Books : 28 juillet 2022
ISBN numérique : 978-2-86906-794-3
DOI : 10.4000/books.pufr.20555
Collection : Civilisations étrangères
Année d’édition : 2018
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-86906-685-4
Nombre de pages : 364
Hélène Le Dantec-Lowry, Matthieu Renault, Marie-Jeanne Rossignol et al.
IntroductionPartie 1. Le récit historique en question
Partha Chatterjee
L’histoire non occidentale est-elle une histoire à la marge ?Christiane Vollaire
Howard Zinn, face au déni de l’histoire populairePartie 2. Les marges intérieures : aux confins de la discipline et de ses normes
Cheryl Knott
Mettre la périphérie au centre : Dorothy B. Porter Wesley, bibliothécaire et chercheusePartie 3. Des historiens aux marges de l’Occident : portrait de groupe
Nicolás Kanellos
Figueroa et Schomburg : écrire l’histoire des Afro-Portoricains aux marges des empiresDès la deuxième moitié du xixe siècle, dans un contexte d’intense ségrégation raciale aux États-Unis, des Africains-Américains écrivent l’histoire occultée de leur communauté pour l’inscrire au cœur du récit national et, au-delà, pour révéler la contribution de la diaspora noire à l’histoire mondiale. Cette histoire en marge questionne la discipline historique elle-même et affirme la nécessité d’écrire une histoire-monde.
Mais comment écrire une véritable histoire globale? Ce livre entend démontrer qu’il faut non seulement donner droit de cité à celles et ceux qui ont trop souvent été exclus du récit historique ou ont été relégués à ses marges, mais aussi concevoir la marge (géographique, sociale, économique) comme un centre d’innovation épistémologique et politique, un lieu paradoxalement privilégié pour (re)penser et (ré)écrire l’histoire.
Depuis plus d’un siècle à travers le monde, des historiens et des historiennes placent la périphérie au centre et, par là même, déprovincialisent l’histoire. Ce sont ces travaux qui, faisant l’histoire des marges (sexuelles-genrées, impériales-coloniales, scientifiques-disciplinaires...), participent à l’écriture d’une histoire globale.
Professeure de civilisation américaine à l’université Sorbonne Nouvelle.
Professeure d’études américaines à l’université Paris Diderot.
Maître de conférences en philosophie à l’université Paris 8.
Chercheuse en philosophie et sciences politiques à l’université Paris Diderot.
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