Table des matières
Christophe Lavialle
RemerciementsChristophe Lavialle
Introduction- Introduction
- Les ambiguïtés du travail
- Le travail entre flexibilité marchande et protections collectives
- Penser la dimension non marchande du travail
- Le Droit du travail en question : perspective longue et évolutions contemporaines
- L’État social et ses reconfigurations : la codification du rapport salarial
- De la pauvreté au chômage : la question sociale entre représentations et action
- Pauvreté, indigence, chômage : catégorisations et action publique
- Du chômage au chômage involontaire : construction et déconstruction d’une notion
- Conclusion : l’avenir du travail et de ses régulations
Ire partie. Les ambiguïtés du travail, d’hier à aujourd’hui
Face à face Dominique Méda - François Vatin
Dominique Méda
Une histoire de la catégorie de travailFrançois Vatin
De la définition du travail ou Marx contre MédaDominique Méda
Une réponse à François VatinIIe partie. Le travail, entre flexibilité marchande et protections collectives
Penser la dimension non marchande du travail
Dominique Pellissier
La courbe de Phillips : histoire d’un instrument de l’analyse économique, entre contrat et statut- Introduction
- La courbe originale de Phillips
- Les précurseurs de la courbe de Phillips : Rueff et Fisher
- La révolution lucasienne : révolution scientifique ?
- Critiques du modèle standard par les méta-économies marxistes
- Contrat et statut sur le marché du travail
- L’équation d’offre de Lucas revue par les nouveaux keynésiens
- Conclusion
Alain Alcouffe et Jean-Michel Plassard
Salaire et efficience : les théories économiques des « hauts salaires »- Introduction
- Rémunération et productivité dans le cadre de la question sociale
- Intéressement et partage des bénéfices
- La loi de Brassey de la productivité et des salaires
- Productivité et travail chez les néoclassiques
- Émile Cheysson
- L’économie des relations industrielles et la relation salaire efficience
- Les Théories du salaire d’efficience
- Les fondements de l’hypothèse du salaire d’efficience : le modèle de Solow
- Des histoires microéconomiques variées
- Le modèle de l’antisélection
- La rotation de main-d’œuvre
- Le modèle de tire-au-flanc
- La version sociologique
- Théories du salaire d’efficience et fonctionnement du marché du travail
- Conclusion
Bernard Baudry et Benjamin Dubrion
L’héritage de Chester Barnard à l’analyse économique contractualiste de la relation d’emploi et de l’organisation interne de la firme : une appréciation critique- Introduction
- Les incitations au sein des organisations
- « Économie des incitations » selon Barnard versus « théorie des incitations »
- Conceptions du comportement humain et rôle de l’environnement
- L’analyse de l’autorité
- L’autorité consentie
- L’autorité comme solution à l’incertitude
- L’organisation informelle
- L’atmosphère dans la théorie des coûts de transaction : une rationalisation de l’organisation informelle ?
- Organisation informelle et théorie des contrats relationnels
- Confronter Barnard avec l’analyse contractualiste de l’organisation interne : quels apports à la question des relations entre théorie économique et théorie des organisations ?
- La tendance de l’économie à l’« impérialisme » ?
- Construire une véritable « science de l’organisation » ?
- Conclusion
Vincent Vernay
Le travail est-il une marchandise ? Économie d’échanges réels versus économie monétaire de production- Introduction
- La théorie dominante : le travail est une marchandise
- Le travail, objet d’échange sur un marché
- La rémunération des travailleurs est un échange relatif
- La formation du pouvoir d’achat de la monnaie est inexpliquée
- La remise en cause partielle de l’analyse néoclassique par les post-keynésiens
- Le marché du travail « n’existe pas vraiment »
- Une différence entre le travail et les marchandises
- Le travail au sein de nos économies monétaires de production
- La production est l’opération première de l’économie
- La nature économique du travail : une dépense d’énergie
- Pour une analyse macroéconomique : les échanges absolus
Le Droit du travail en question : perspective longue et évolutions contemporaines
Jean-Pierre Le Crom
Sur quelques tendances lourdes de l’évolution du Droit du travail depuis la Révolution française : réflexions générales- Introduction
- Le droit des relations collectives : de la profession à l’entreprise
- L’organisation de la profession
- Le déni de la notion d’intérêts collectifs
- La conception libérale des relations professionnelles
- Vers la profession organisée
- L’entreprise, nouveau cadre pertinent des relations professionnelles
- La représentation du personnel dans l’entreprise
- Le syndicat dans l’entreprise
- Le développement de la négociation d’entreprise
- Le droit des relations individuelles : grandeurs et misères du contrat de travail
- Le contrat de travail, un statut attractif
- Déclin du contrat de travail ?
Nicolas Moizard
Tendances du Droit du travail français au regard d’événements récents- Un droit du travail réduit à la dimension sociale des règles du marché ?
- Les finalités du droit social
- Un droit social soumis aux exigences du marché
- La flexicurité
- La centralisation des normes sur l’entreprise
- L’accord d’entreprise prioritaire
- Loi et convention collective
- Dérogation par accord individuel
- La sécurisation dans le rapport individuel d’emploi
- Le glissement progressif des risques d’entreprise sur le salarié
- Le rôle majeur du contrat de travail
- L’encadrement de la procédure sur le contrat de travail
- La négociation sur le contrat de travail
- Une « déréglementation modérée » ?
Le rôle des employeurs dans l’État social : apports et limites de l’approche en termes de variétés du capitalisme
Laure Bazzoli et Étienne Cognard
Le rôle des employeurs dans l’État social : apports et limites de l’approche en termes de variétés du capitalisme- Introduction
- Mondialisation et résilience des États sociaux nationaux : les lacunes des approches traditionnelles en sciences politiques
- Approche en termes de ressources de pouvoir et approche de l’institutionnalisme historique : les employeurs contre l’État social
- Un retrait généralisé de l’État social? Premières critiques contre la vision conservatrice des préférences patronales
- État social et avantages concurrentiels nationaux : l’enjeu de la spécificité du capital humain selon l’approche des « variétés du capitalisme »
- Les complémentarités institutionnelles entre protection sociale et formation du capital humain
- Variétés du capitalisme et variétés des préférences patronales
- Les limites de la VoC : un retour aux approches centrées sur les facteurs socio-économiques ?
- Les préférences des acteurs : au-delà de l’efficacité économique
- VoC et conflits entre employeurs
- Conclusion
Christophe Ramaux
L’État social : autour mais aussi au-delà du salariat- Introduction
- Pour une appréhension large de l’État social
- L’acception étroite de l’État social
- Pour une acception large de l’État social
- Quelle théorie pour l’État social ? La « lutte des classes » n’explique pas tout
- De Marx aux linéaments keynésiens
- État social et rapports de classe
- Les linéaments keynésiens
- État social, économie mixte, intérêt général et démocratie
- État social et intérêt général
- État social et démocratie
- Conclusion
Rachid Belkacem et Cathel Kornig
Le travail intérimaire : de ses origines à son institutionnalisation- Introduction
- Les origines historiques du travail intérimaire
- Les origines de l’intérim aux USA
- Les origines de l’intérim en Europe
- Développement de l’intérim et normes internationales du travail
- Un développement rapide de l’intérim dans le domaine du secrétariat
- Un tournant dans l’évolution de la profession avec la création de Manpower
- Une reconnaissance internationale progressive de l’activité de placement
- L’institutionnalisation du travail intérimaire en France
- Les entreprises de travail temporaire : les nouveaux marchands d’hommes ?
- À partir du milieu des années 1970, un contexte socio-économique favorable au développement de l’intérim
- Un contexte de forte croissance du chômage
- La régulation de l’intérim : un axe des politiques de l’emploi depuis les années 1980
- ... qui favorise l’assise de l’intérim dans les domaines d’activité liés à l’industrie et au BTP
- Les entreprises de travail temporaire aujourd’hui : des partenaires du service public de l’emploi
- Conclusion
Christophe Lavialle
Les projets de « flexi-sécurité » : capitalisme « idéal » versus capitalisme « raisonnable »?- Introduction
- De Keynes à Commons
- « Capitalisme raisonnable » versus « capitalisme idéal » dans le débat sur la réforme des régulations du travail en Europe
- Plan de l’exposition
- Quel équilibre entre flexibilisation du marché du travail et sécurisation sociale ?
- La flexicurité à l’agenda des politiques publiques
- Les deux « via media »
- Les fondements théoriques du « modèle » néo-social démocrate : vers une relecture herméneutique de Commons
- Une hypothèse « raisonnable »
- La nécessaire prise en compte du fait institutionnel
- L’importance des problèmes du travail et de la « sécurisation professionnelle »
- L’importance des arrangements sociaux et le rôle positif de l’action collective
- … qui souligne les conceptions radicalement différentes des institutions et du changement institutionnel des deux approches de la flexicurité
- Conclusion
IIIe partie. De la pauvreté au chômage. La question sociale entre représentations et action publique
Pauvreté, indigence, chômage : catégorisations et action publique
Laurent Cordonnier et Franck Van de Velde
Exploitation et pauvreté, des classiques à Keynes une histoire de l’émigrant italien- Introduction
- Deux modes d’exploitation
- Un régime de référence : le mode d’exploitation féodal
- Le mode d’exploitation marchand selon les (néo) classiques
- Le mode d’exploitation marchand selon les keynésiens
- La pauvreté du fait de l’abondance
- Du régime d’exploitation au principe de la demande effective
- Du principe de la demande effective à l’analyse du chômage
- L’épargne contre l’emploi
- L’investissement contre la pauvreté
- Conclusion : un retour de l’exploitation à l’ancienne ?
Géraldine Rieucau
De l’indigent au chômeur : une histoire de l’émigrant italien- Introduction
- De l’indigent au travailleur
- D’une conception classique de la pauvreté…
- … à celle de l’absence de travail
- Les mises au point du dénombrement statistique
- L’émigrant : une catégorie pour analyser et organiser le marché du travail
- L’analyse libérale : mobilité et utilité du facteur travail
- Intermédiation et placement des travailleurs
- Émigrants et chômeurs
- Conclusion
Le chômage involontaire : construction et déconstruction d’une notion
Christophe Lavialle
Penser le chômage involontaire : l’exigence logique d’une posture hétérodoxe- Introduction
- La quête de John Maynard Keynes : une quête impossible ?
- La question posée
- Le programme de Keynes
- Question de méthode
- La fausse dichotomie
- Déconstruction de la catégorie de chômage et activation des politiques de l’emploi : la nature performative des langages formels
- Langage savant et langage ordinaire : de l’hérésie à l’hétérodoxie ?
- L’irréductibilité logique de la relation salariale à une pure logique marchande
- L’épistémologie de Keynes et le sens de la généralité de la Théorie générale : la nécessité logique d’une posture hétérodoxe
- Le refus de la conception marchande du travail
Ghislain Deleplace
Que perd-on en abandonnant la notion de chômage involontaire ?Conclusions. L’avenir du travail et de ses régulations
Jean-Christophe Le Duigou
Statut du travail et nouveau plein-emploiDominique Méda
Statut du travail et nouveau plein-emploi : un commentaire
