1 Bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille, Ms. 2101, François Michel de Léon, Voyage pittoresque de Marseille, vers 1778 avec compléments jusqu’en 1791, fos 79-82.
2 Michel Vovelle, Piété baroque et déchristianisation. Les attitudes devant la mort en Provence au xviiie siècle, Paris, Plon, 1973, planche 59, p. 342. Les rééditions abrégées, Le Seuil, coll. « Points », 1978 et CTHS, 1993, ne reprennent pas cette partie de l’ouvrage.
3 Casimir Bousquet, Notice historique sur l'église Saint-Théodore (les Récollets) depuis sa fondation jusqu’à nos jours, Marseille, Olive, 1856. Cet auteur a été le premier à utiliser le manuscrit du P. Cambin cité ci-dessous.
4 Archives départementales des Bouches-du-Rhône (désormais AD 13), dépôt de Marseille, 46 H 1, « Archives du convent des P. Recolets de Marseille, estably en l’année 1620, le 30 novembre, le tout fidèlement recueilly par le Père Césaire Cambin, archiviste de la province en l’année 1669, le 20 de may, à la plus grande gloire de Dieu et de l’immaculée Vierge. » Voir Pierre Péano, « Les chroniques et les débuts de la réforme des Récollets dans la province de Provence », Archivum franciscanum historicum, t. 65, 1972, p. 157-224.
5 En 1807, le P. Guillaume Martin, ex-gardien du couvent, rétablit les deux Tiers-Ordres masculin et féminin, avec l’aide de frères et sœurs reçus sous l'Ancien Régime et d’anciens tertiaires des capucins et des Cordeliers. Ils furent dissous en 1809 et restaurés en 1814. Celui des hommes passa après la mort du P. Martin en 1832 sous l’obédience des capucins – seuls franciscains revenus alors à Marseille–, et celui des femmes en 1854. Tous deux devaient atteindre le milieu du xxe siècle.
6 Docteur [Henri] Alezais, « L’ancien couvent des Récollets et l’agrandissement de Marseille en 1666 », Mémoires de l’Académie de Marseille, 1932, p. 213-236, le situe p. 213 entre les actuelles rues de Rome et d’Aubagne.
7 Antoine et Louis-Antoine de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, Marseille, H. Martel, 2e édition, 1696, t. 2, p. 74-75.
8 Thierry Durousseau, Belsunce, une figure de ville. Un quartier de l’agrandissement de Marseille au xviie siècle, Aix, Édisud, 1990.
9 H. Alezais, « L’ancien couvent des Récollets », art. cit.
10 Charles-Emmanuel de Saint-Alban], Calendrier Spirituel et perpétuel pour la ville de Marseille avec un état Spirituel de tout le diocèse, Marseille, chez la Veuve d’Henri Brebion Imprimeur, 1713. Agneau, Calendrier Spirituel contenant les fêtes que l’on célèbre dans chaque église de Marseille et de ses fauxbourgs, A Leyde [sic], s. n., 1759. Dans les deux cas, la ponctuation est assez défectueuse et le relevé peut comporter une part d’incertitude sur la nature exacte de la solennisation du jour de fête.
11 A. et L.-A. de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, op. cit., t. 2, p. 82-83. Leur chapelle, rue Baussenque, était au xviiie siècle sous le titre de Sainte-Françoise-Romaine, d’où la tendance à féminiser le vocable du Tiers-Ordre.
12 Une partition des chants a été éditée : Les klas [sic] ou carillon de Marseille pour les morts sur l’antienne Miserere mei etc., motet à voix seule et simphonie avec un Requiem à grand chœur, exécuté en différens tems à Marseille dans l’église des RR PP. récollets pendant l’octave solennelle des Morts qui s’y célèbre tous les ans, composé par M. l’abbé Roussier, mis au jour par M. de la Chevardière, Paris, gravé par madame Oger, 1765, BnF-Musique D-13503. Je remercie Fabien Guilloux de me l’avoir signalée.
13 Nombreux détails dans AD 13, 46 H1, passim.
14 C. Bousquet, Notice historique sur l'église Saint-Théodore, op. cit., a cru qu’il s’agissait de l’église actuelle, d’où abbé T. Brieugne, Monographies paroissiales du diocèse de Marseille, fasc. I, Marseille, impr. marseillaise, 1892, p. 39-46, ou André Coquis, « L’église Saint-Théodore », Marseille, no 107,1976, p. 45-49.
15 Le plan de Marseille par Razaud, levé en 1708, fournit un plan sommaire de l’église à cette date. Les plans des biens nationaux conservés aux Archives communales de Marseille procurent le relevé au sol de l’église et du couvent au moment de la Révolution.
16 Seul le bras gauche du transept a pu être établi : du côté droit, l’angle du cloître empêchait sa construction qui n’interviendra qu’au xixe siècle, après la disparition de ce cloître.
17 AD 13,46 H1, f° 193 (1717, construction du bâtiment du noviciat) ; 46 H 3 (registres de profession).
18 Jean-Robert Cain et Robert Martin, L'orgue dans la ville. Le Marseille des organistes, Marseille, Parenthèses, 2004, p. 205-208.
19 Agneau, Calendrier Spirituel, op. cit., p. 267-268.
20 Bibliothèque municipale à vocation régionale de Marseille, Ms. 2102, F. Michel de Léon, « Taphologe de la ville de Marseille », 1778, f° 139.
21 AD 13,46 H1, f° 151 r°-152 v°.
22 AD 13, 201E1106 (1737-1760) et 1107 (1761-1776), 5 Mi 184, consultable sur le site internet des archives.
23 M. Vovelle, Piété baroque et déchristianisation, op. cit., planche 59, p. 342.
24 Saint-Alban, Calendrier Spirituel et perpétuel, op. cit., ne cite en 1713 que ces deux confréries.
25 Marcel Régis de La Colombière, Fêtes patronales et usages des corporations et associations qui existaient à Marseille avant 1789, Paris-Marseille, Aubry-Boy, 1863, p. 191.
26 [Jean-Baptiste-Bernard] Grosson, Almanach historique de Marseille, Marseille, Mossy, livraison de 1781, p. 35-41 procure une liste des fêtes des corps et communautés rétablis après leur suppression par Turgot. Il cite les charcutiers et les perruquiers, les serruriers et les tonneliers.
27 Les précisions qui suivent proviennent d'un registre du couvent renfermant des actes et délibérations entre 1778 et 1788, Aix, Musée-bibliothèque Paul-Arbaud de l’Académie d’Aix, Ms. MF 127.
28 M. Régis de La Colombière, Fêtes patronales et usages des corporations, op. cit., p. 58, signale aussi que la confrérie des verriers, vitriers, cendriers, limonadiers et liquoristes sous le vocable de saint Marc tenait ses assemblées aux récollets ou aux grands-carmes et faisait dire le lendemain de sa fête, le 26 avril, un service pour les maîtres défunts.
29 Abbé Paul Ardoin, Le jansénisme en Basse-Provence au xviiie siècle. La bulle Unigenitus dans les diocèses d’Aix, d’Arles, de Marseille, de Fréjus et de Toulon (1713-1789), Marseille, impr. Saint-Lazare, 1936, 2 vol., t. 1, p. 198-199.
30 C. Bousquet, Notice historique sur l'église Saint-Théodore, op. cit., p. 19-20. Dom Théophile Bérengier, Vie de Monseigneur Henry de Belsunce, évêque de Marseille, Lyon-Paris, Delhomme et Briguet, 1887, 2 vol., t. 2, p. 158-159.
31 Henri de Gérin-Ricard, « Les chevaliers du Saint-Sépulcre à Marseille », Bulletin officiel du Musée du Vieux-Marseille, no 38-39, 1935, p. 171-186.
32 AD 13, 46 H 1, f° 167v°-168v° procure les a actes d’érection. Agneau, Calendrier Spirituel, op. cit., signale pour le 3e dimanche de la Passion (d’Oculi) la fête de cette confrérie avec exposition du Saint-Sacrement, bénédiction, sermon et « procession dans le cloître où assistent seulement les fondateurs de ladite chapelle. »
33 Bernard Dompnier, « Les affiliations des laïcs aux communautés : Tiers-Ordres et réseaux dévotionnels », Les mouvances laïques des ordres religieux, actes du troisième colloque international du CERCOR, Tournus, 17-20 juin 1992, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1996, p. 379-402 et Frédéric Meyer, « Les tertiaires chez les franciscains récollets aux xviie et xviiie siècles », ibid., p. 415-427. Pierre Péano, Histoire du Tiers-Ordre, Paris, Éditions franciscaines, 1943.
34 A. et L.-A. de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, op. cit., t. 2, p. 82-83 ; Saint-Alban, Calendrier Spirituel et perpétuel, op. cit., p. 104-107 et Agneau, Calendrier Spirituel, op. cit., p. 357-369.
35 F. Meyer, « Les tertiaires chez les franciscains récollets », art. cit., p. 418.
36 Bibliothèque franciscaine des capucins de Paris, Archives des capucins de France, Marseille, G/333.9. Les données qui suivent sur le Tiers-Ordre masculin proviennent de ce fonds. Voir aussi AD 13, 46 H 1, f° 172 sq.
37 A. et L.-A. de Ruffi, Histoire de la ville de Marseille, op. cit., t. 2, p. 82-83 font de même.
38 Régis Bertrand, « Aux origines des œuvres de jeunesse catholiques : les congrégations de Basse-Provence sous l’Ancien Régime », Provence historique, t. XLVII, fasc. 187,1997, p. 47-58.
39 B. Dompnier, « Les affiliations des laïcs aux communautés », art. cit., p. 398-400. La bulle de Nicolas IV Supra montem du 18 août 1289 qui renferme cette règle est traduite et commentée dans Claude Frassen, La règle du Tiers-Ordre de la pénitence, Paris, Edme Couterot, 1668 et réédition, p. 2-138 et 7e édition très augmentée, Paris, Pierre Witte, 1736, p. 35-119. P. Péano, Histoire du Tiers-Ordre, op. cit., p. 57.
40 Date connue par le billet de faire-part de son enterrement que fit imprimer la confrérie de Notre-Dame-de-Miséricorde, récemment découvert dans un registre notarial où il servait de signet. AD 13, 43 H 3.
41 Joseph Billioud, « L’expédition de Minorque d’après la toile d’un peintre marseillais, Jean Kapeller », Marseille, no 18,1941, p. 11-14.
42 Musée d’histoire de Marseille. Cliché dans Jean-Michel Mathonière et Pierre Mollier, « Deux épigraphies symboliques ou la « marque » de la maçonnerie et de l’alchimie à Marseille au xviiie siècle », Renaissance traditionnelle, no 130, avril 2002.
43 Maurice Agulhon, Pénitents et francs-maçons de l’ancienne Provence. Essai sur la sociabilité méridionale, Paris, Fayard, 1968 et 1984. Kapeller fut-il plus discret sur ses appartenances maçonniques qu’un postulant ? Le registre de réception porte à la date de 1758 : « Ledit frère Mathieu Pellissier n’ayant peu persévérer dans son noviciat s’étant fait recevoir parmy cette secte francmassone a été exclu de notre tiers ordre qui aborre une telle assemblée, Dieu le benisse. »