Apprendre à peindre
| ,2e partie. Partage et diffusion. Réinventer les pratiques de l’enseignement artistique
Les ateliers de Girodet1
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Extrait du texte
L’atelier d’un peintre renvoie à des réalités diverses : le mot désigne tout à la fois un lieu géographique, un groupe d’élèves, le foyer de création du maître ou une école artistique. Lieu de transition d’un savoir, il est un endroit, sacré, protégé, hiérarchisé, d’autant plus pour un peintre aussi protéiforme et original qu’Anne-Louis Girodet-Trioson. Son emplacement, sa disposition intérieure, la manière d’y travailler sont autant d’indices qui permettent d’appréhender la personnalité d’un peintre et ses choix esthétiques, tout en faisant la part de ce qui est propre à l’atelier personnel du maître de ce qui relève de son atelier d’élèves. Car ces endroits sont souvent distincts, comme chez Girodet.
Après ses années de pensionnaire à l’Académie de France à Rome, Girodet ouvrit un atelier dès les premiers mois de son retour en France, au début de l’année 1796 :
À son retour d’Italie, Girodet réduit pour tout revenu à celui des petits biens du Verger, d’ailleurs assez mal administré,...
© Presses universitaires François-Rabelais, 2013
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