1 Pour la vie du duc de Berry, en dernier lieu, Françoise Autrand, Jean de Berry. L’art et le pouvoir, Paris, 2000. L’auteur souligne le rôle politique que l’architecture et l’art ont joué pour le duc de Berry. Voir également : Clémence Raynaud, « Ad in Star capelle régie Parisiensis : La Sainte-Chapelle de Bourges, le grand dessein du duc de Berry », dans Bulletin monumental, 162, 2004, p. 289-302, et les articles du même auteur dans La Sainte-Chapelle de Bourges. Une fondation disparue de Jean de France, duc de Berry, Bourges/ Paris, 2004.
2 En dernier lieu : François Avril et Elisabeth Taburet-Delahaye, « Jean de Berry, bibliophile et amateur d’art », dans Paris 1400. Les arts sous Charles VI, catalogue de l’exposition au Musée du Louvre, Paris, 2004, p. 98-111, et Philippe Lorentz, « Jean Malouel et les frères Limbourg », ibid., p. 292-301.
3 Ainsi l’historien de l’art américain Millard Meiss a consacré des études importantes aux manuscrits de Jean de Berry ; Millard Meiss, French Painting in the Time of Jean de Berry, The Late xivth Century and the Patronage of the Duke, London, 1967 ; Id., French Painting in the Time of Jean de Berry, The Limbourgs and Their Contemporaries, New York, 1974.
4 Françoise Autrand évoque la « Politique de construction » et le « pouvoir du beau » : F. Autrand, Jean de Berry op. cit., p. 354-389. Le rôle de l’architecture pour construire la capitale de son duché du Berry est également souligné par Clémence Raynaud, « L’emblème d’une nouvelle capitale politique et artistique », dans La Sainte-Chapelle..., op. cit., p. 172-177.
5 Les auteurs du volume L’artiste et le commanditaire aux derniers siècles du Moyen Âge (xiiie-xvie siècles), Textes réunis par Fabienne Joubert, Paris, 2001, évitent d’utiliser ce terme.
6 Ainsi le duc fut-il déjà perçu par les contemporains, comme la chronique du religieux de Saint-Denis le prouve. Cet auteur ne peut douter que le duc ait fait ériger le palais et la Sainte-Chapelle de Bourges en rappelant aux habitants de la ville qu’il était le premier duc de Berry. C. Raynaud, « Ad instar capelle régie Parisiensis... », op. cit., p. 297.
7 Martin Warnke, Hofkünster. Zur Vorgeschichte des modernen Künsters, Cologne, 1996 (2e édition), p. 52-64.
8 La version orale de cet article a été rédigée avant la parution du catalogue de l’exposition La Sainte-Chapelle de Bourges, op. cit. Ainsi les nouvelles recherches de Clémence Raynaud et de Françoise Perrot sur les vitraux ont-elles seulement pu être intégrées dans la version publiée ici. Voir Clémence Raynaud, « La vitrerie », dans La Sainte-Chapelle de Bourges, op. cit., p. 74-79, et Françoise Perrot, « La fabrication des vitraux », ibid., p. 112-115.
9 Les vitraux de la crypte ont été restaurés par Jean Mauret en 1983/86, ceux de la Chapelle d’Étampes par Bruno de Pirey en 1992.
10 Fabienne Joubert, « Illusionnisme monumental à la fin du xive siècle : les recherches d’André Beauneveu à Bourges et de Claus Sluter à Dijon », dans Pierre, lumière, couleur. Études d’histoire de l’art du Moyen Age en l’honneur d’Anne Prache, Textes réunis par Fabienne Joubert et Dany Sandron, Paris, 1999, p. 367-384.
11 Brigitte Kurmann-Schwarz, « Le vitrail de Simon Aligret de la cathédrale de Bourges et les artistes au service de Jean de Berry », dans Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry, 1996 (Mélanges Jean-Yves Ribault), p. 213-219 ; Id., « Les verriers à Bourges dans la première moitié du xve siècle et leurs modèles : tradition et renouveau », dans Vitrail et arts graphiques, Table ronde coordonnée par Michel Hérold et Claude Mignot, Les cahiers de l’École nationale du patrimoine 4, Paris, 1999, p. 137-149.
12 C. Raynaud, « Ad instar capelle régie Parisiensis... », op. cit., p. 293 ; Id., « La vitrerie », dans La Sainte-Chapelle, op. cit., p. 74.
13 « La vitrerie », op. cit., p. 78-79.
14 La Sainte-Chapelle..., op. cit., p. 173.
15 En ce qui concerne la sculpture : en dernier lieu Béatrice de Chancel-Bardelot, « Les sculptures de la Sainte-Chapelle », dans La Sainte-Chapelle, op. cit., p. 120-122.
16 La Sainte-Chapelle..., op. cit., p. 184.
17 Stephen K. Scher, « Note sur les vitraux de la Sainte-Chapelle de Bourges », dans Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry 35,1973, p. 23-44.
18 Brigitte Kurmann-Schwarz, Franzosische Glasmalereien um 1450. Ein Atelier in Bourges und Riom, Bern 1988, p. 89-90, fig. 168 ; Id., « La Sainte-Chapelle de Riom et ses vitraux », dans Congrès archéologique 158, Grande Limagne, 2000 (Paris, 2003), p. 339-349 ; Id., « Les vitraux commandités par les ducs de Bourbon au xve siècle », dans Le duché de Bourbon, Actes du colloque organisé par le Musée Anne de Beaujeu, l’École des Chartes et l’université Paris Sorbonne, Saint-Pourçain, 2001, p. 138-144, fig. 1.
19 Brigitte Kurmann-Schwarz, « Compléter ou rassembler. La restauration des vitraux de la Sainte-Chapelle de Riom d’Etienne Thévenot (1853-1856) », dans Corpus Vitrearum News Letter 48, 2001, p. 44-48.
20 Brigitte Kurmann-Schwarz, Franzosische Glasmalereien, op. cit., p. 94-95, fig. 169-170.
21 En éclaircissant la chronologie de l’édifice, Jean-Yves Ribault a montré que la collaboration d’André Beauneveu à la création du décor de la Sainte-Chapelle était possible : Jean-Yves Ribault, « André Beauneveu et la construction de la Sainte-Chapelle de Bourges. Précisions chronologiques », dans Actes des Journées internationales Claus Sluter, Dijon, 1992, p. 239-247.
22 Clémence Raynaud refuse l’identification de certains personnages comme des pères de l’Église : C. Raynaud, « La vitrerie », op. cit., p. 75.
23 Ibid., p. 76-77.
24 Cette idée a déjà été avancée par Stephen K. Scher et elle est confirmée par l’étude de Clémence Raynaud : Clémence Raynaud, « La vitrerie », op. cit., p. 73.
25 Clémence Raynaud, « Ad instar capelle régie Parisiensis », op. cit., p. 289-302, souligne que le duc a conçu le bâtiment comme monument dynastique et que c’est seulement après la mort de son deuxième fils que la chapelle reçut une fonction funéraire. Nous suivons la démonstration de l’auteur mais, même comme monument dynastique, la fondation représentait un trésor en faveur de son âme.
26 En dernier lieu, Béatrice de Chancel-Bardelot, « Le tombeau du duc Jean », dans La Sainte-Chapelle..., op. cit., p. 126-139.
27 Béatrice de Chancel-Bardelot souligne avec raison qu’une attribution de ces œuvres est très difficile en raison du manque de documents ; B. de Chancel-Bardelot, « Les sculptures », op. cit., p. 123-124. Le même problème se pose pour le groupe en marbre de Notre-Dame-la-Blanche : ibid., p. 118-120 ; pour cette œuvre voir aussi Alain Erlande-Brandenburg, « Jean de Cambrai, sculpteur de Jean de France, duc de Berry », dans Fondation Eugène Piot, Monuments et mémoires publiés par l’Académie des inscriptions et des Belles-Lettres 63,1980, p. 132-180 ; Georg Zeman, « Studien zur Skulptur des Jean de Berry », dans Wiener Jahrbuch für Kunstgeschichte 48,1995, p. 165-214, en particulier p. 173-179 ; Id., « Jean de Berry und die Sainte-Chapelle in Bourges », dans Wiener Jahrbuch für Kunstgeschichte 49,1996, p. 235-273.
28 Gaspard Thaumas de la Thaumassière, Histoire de Berry, vol. 1, Bourges, 1863, p. 227 ; sur les vitraux du xve siècle de la chapelle d’Étampes, Robert Gauchery, « Les vitraux de la chapelle d’Étampes à la cathédrale de Bourges », dans Mémoires de la Société des Antiquaires du Centre 45,1931-1933, p. 155-178.
29 Philippe Goldman, « La Sainte-Chapelle à l’épreuve de l’histoire : dégâts, travaux et destruction (xve-xviiie siècles) », dans La Sainte-Chapelle, op. cit., p. 48-59.
30 Pour la chapelle Aligret, Brigitte Kurmann-Schwarz, « Le vitrail de Simon Aligret », op. cit., fig. 1.
31 Nicole Reynaud, « Quelques réflexions sur la chapelle des Breuil à la cathédrale de Bourges », dans Cahiers d’archéologie et d’histoire du Berry, 1996 (Mélanges Jean-Yves Ribault), p. 287-292.
32 Charles Reginald Dodwell, Theophilus, De Diversis Artibus/The Various Arts, Londres 1961, p. 37.
33 Brigitte Kurmann-Schwarz, « Fenestre vitrée [... ] significant Sacram Scripturam ». Zur Medialität mittelalterlicher Glasmalerei des 12. und 13. Jahrhunderts», dans Jahrbuch des Germanischen Nationalmuseums, 2005, p. 61-73.
34 Umberto Eco, Kunst und Schönheit im Mittelalter, München 1991, p. 67-78 : Selon les auteurs du Moyen Âge, la lumière est une métaphore d’une réalité spirituelle.
35 Bruno Boerner, « Interprétation du programme iconographique de la châsse de sainte Gertrude de Nivelles », dans Un trésor gothique. La châsse de Nivelles, catalogue de l’exposition, Musée national du Moyen Âge-Thermes de Cluny, Paris, 1996, p. 225-233.
36 Hans Belting Bild und Kult. Line Geschichte des Bildes vor dem Zeitalter der Kunil, Munchen, 1990, p. 331-347 ; Arnold Angenedt, Heilige und Reliquien. Die Geschichte ihres Kultes vom fühen Christentum bis zur Gegenwart, München, 1994, S. 183-189 ; Jean-Claude Schmitt, « Les reliques et les images », dans Le corps des images. Essais sur la culture visuelle au Moyen Âge, Paris, 2002, p. 273-294.
