1 Congrès archéologique de France : séances générales tenues à Angers en 1871 : extraits du compte rendu, t. 38, Angers, 1872, p. 55.
2 Jacques Mallet, « L’église paroissiale de Trêves », Congrès archéologique de France, CXXIIe session, Anjou, 1964, Paris, 1964, p. 603.
3 D’après l’Histoire de Saint-Florent (cit. par Louis Halphen, Le comté d’Anjou au xve siècle, Paris, 1906, p. 39).
4 Olivier Guillot, Le comté d’Anjou et son entourage au xve siècle, 1.1, Paris, 1972, p. 343-346.
5 Les ouvrages de Célestin Port (Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire, Angers, 1re éd. 1874-1878, 3 tomes, 2e éd. 1989 et 3e éd. 1965-1996, t. I à IV, en particulier t. I, p. 599-601), dont les sources sont très rarement citées, constituent les principales documentations sur l’historique de la baronnie de Trèves du xie siècle à la fin du xive siècle.
6 Anobli depuis 1400-1402 (Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique de Moréri, t. VII, « art. Maçon », Paris, 1759, rééd. 1995, P-19-20).
7 Arch. Nat. : AN, XI a 8604, f ° 53, lettre patente du 7 novembre 1420.
8 Célestin Port, Dictionnaire..., op. cit., 1.1, p. 599-601.
9 Archives départementales de Maine-et-Loire, Ε1361 : registre terrier de Pierre II de Laval.
10 Archives Condé à Chantilly, F carton 4.
11 Bibliothèque nationale de France, Vue du château de Trèves, l’ancienne collection Gaignières, Cabinet des estampes.
12 Jean de Stapleton fut anobli le 18 octobre 1728 par lettres patentes de Louis XV (Rita C. Ryan-Hackett, The Stapletons of Drom, alias Font-Forte, co. Tipperary, Dublin, 1995, P- 79-95).
13 Archives privées, lettre patente de Louis XV (23 août 1747).
14 À cette date, d’après les notes manuscrites de Célestin Port, des travaux de plomberie sont à nouveau réalisés sur la tour (Archives départementales de Maine-et-Loire : 2 F 431 : fond Célestin Port, toponymie historique : Trèves-Cunault).
15 Remplacé de nos jours par un perron.
16 En pierres de Richemont ou de Salamandre, ces restaurations sont toutes signalées dans les comptes des travaux réalisés en 1960 (Archives du Patrimoine et de l’architecture, dossiers et travaux de restauration dirigés par les monuments historiques : n° 0081/049/000334).
17 Comme à Montépilloy et à Pierrefonds, il est probable que le premier niveau soit à l’origine une geôle (Jean Mesqui, Île-de-France gothique, t. II, Les demeures seigneuriales, Paris, 1988, p. 60).
18 Qui procurent 0,44 % de surface d’éclairement pour une surface totale de 13,4 m2.
19 La fosse intra murale (1x1x1,8 m) correspond probablement à une ancienne latrine dépourvue de système de vidange.
20 De fait, l’étroitesse de sa vis d’accès interdit d’y descendre des denrées volumineuses. Les nombreux creusements troglodytiques du promontoire devaient augmenter la capacité de stockage de la tour.
21 Les ébrasements des canonnières nord et sud sont obstrués.
22 L’escalier intra mural qui descend depuis ce degré desservait vraisemblablement une poterne. Au fond de l’escalier, le mur mesure 0,70 m d’épaisseur. De l’extérieur, nous ne pouvons pas vérifier cette hypothèse puisque les restaurations du parement en 1960 empêchent toute possibilité de lecture archéologique. Ainsi, la poterne aurait permis de rejoindre la courtine nord-est qui surmontait ce côté du promontoire où quelques traces d’arrachements de maçonnerie subsistent, à hauteur de sa liaison à la tour.
23 Les clefs sont bûchées.
24 Baies de 0,80 m x 2 m, 8,6 % d’éclairement pour une surface de la pièce de 35 m2. Les ébrasements des baies ont conservé des traces d’enduit à la chaux avec un faux appareil peint en blanc.
25 Informations disponibles sur la page : http://pagesperso-orange.fr/jm.ouvrard/armor/fami/m/mortemer.htm. Le blason de la famille Mortemer de Couhé ne correspond pas tout à fait (le fascé présente 6 pièces et non 8 et l’écu posé en point d’honneur est d’argent) à celui visible à Trèves, mais c’est une famille qui se scinda en de nombreuses branches, et compte tenu des variations héraldiques habituelles, l’attribution est valable.
26 François Duchesne, Histoire des chanceliers et gardes des sceaux de France, distingués par les règnes de nos monarques, depuis Clovis, [...] Jusques à Louis le Grand XIVe dunom[...] Enrichie de leurs armes, blasons et généalogies, Paris, 1680, p. 449-456.
27 Les baies simples ou doubles (0,86 m à 1,60 x 2,30 m) procurent 15,5 % de surface d’éclairement pour une surface de la pièce de 62 m2.
28 Ces armes sont identifiées par François Aubert de la Chesnay-Desbois (Dictionnaire de la noblesse, Paris, 1863-1876 et 2e éd. 1980, t. VII, p. 182-183) comme celles de la famille Monteclerc.
29 Jean Mesqui, Île-de-France gothique, op. cit., p. 56.
30 Puisque la porte est à présent obstruée.
31 De 41 m2 de surface.
32 Qui est incorporée à la maçonnerie et dont la construction en tuffeau gris témoigne d’une restauration tardive.
33 Soit un éclairement de 7,8 % de la surface de la chambre.
34 La moulure de couronnement des merlons doit remonter au xviiie siècle : le parapet pourrait avoir été refait par Jean de Stapleton, juste après son acquisition du château en 1747. Il a été refait à l’identique par le service des Monuments Historiques (Médiathèque du Patrimoine, dossier : n° 0081/049/000334). Le recouvrement de la terrasse par un matériau multicouche a obstrué les trous des mâchicoulis.
35 Alain Salamagne, « À propos de l’adaptation de la fortification à l’artillerie vers les années 1400 : quelques remarques sur les problèmes de vocabulaire, de typologie et de méthode », Revue du nord, t. LXXV, n» 303, odobre et novembre 1993, p. 816.
36 Ibid., p. 816-817.
37 Alain Salamagne, « Origines et diffusions des embrasures de tir dans l’architecture militaire de la fin du xiie siècle : une réévaluation », dans Revue du Nord, n» 5, Hors série, coll. « Art et Archéologie », 1997, p. 72.
38 Nous citerons la tour du Bois de Vincennes, construite par Charles V, la tour du château de Septmonts, ancien domaine des évêques de Soisson, celles de Largoët-en-Elven, d’Oudon et du Grand-Fougeray ; Gérard Danet, L’habitat seigneurial dans quelques forteresses de l’ouest de la France aux quatorzième et quinzième siècles, mémoire de DEA, Université de Haute-Bretagne, 1981, p. 7).
39 « d’ancienneté basty » dans le registre terrier de Pierre II de Laval, Archives Départementales de Maine-et-Loire : Ε1361, f° 2 : registre terrier de Pierre II de Laval, f° 2.
40 Célestin Port, Dictionnaire..., op. cit., p. 599-601.
41 Emmanuel Litoux, Daniel Prigent et Jean-Yves Hunot, « Le château de Montsoreau », dans Congrès archéologique de France, 155e session, 1997, Touraine, [Paris, 2003], p. 255-280.
42 Michel Le Mené, Les campagnes angevines à la fin du Moyen Age (1350-1530), Nantes, 1982, p. 104-105.
43 Viviane Manase, « Des tours en Anjou, du château fort à la villa. », dans 303, Art, Recherche et Création, n° 71, 2002, p. 5-6.
44 Ibid. ; d’après une photographie de 1891, avant sa destruction.
45 Ibid., p. 5 et 8.
46 Uwe Albrecht, « Le château de l’Isle-Savary », dans Congrès archéologique de France, Paris, 1984, p. 89-97·
47 Célestin Port (Dictionnaire..., op. cit. ; mais sans citer ses sources) et Victor Godard-Faultrier (Victor odard-Faultier, LAnjou et ses monuments, gravures de Hawke, 1.1, Angers, 1839, p. 402) avancent, pour 1 un 1435 et pour l’autre 1431 d’après « un procès verbal de l’état des lieux de Milly rédigé par Michel Rigault » D’autre part, Michel Le Mené (Les campagnes angevines à la fin du Moyen Âge, op. cit., p. 229) s’appuie sur la date de 1431 avancée par Olivier de Wisme (Olivier de Wismes, L’Anjou historique, archéologique et pittoresque, 1882, t. II, pl. 29) qui évoque le procès-verbal cité.
48 Jeanne de Mortemer de Couhé se remarie dès 1445 avec Guy d’Acigné, or les armes de ce dernier n’apparaissent nullement (Célestin Port, Dictionnaire..., op. cit, p. 599-601).
49 Les personnages ayant joué un rôle dans ce meurtre sont recherchés par Philippe le Bon, chez qui « l’idée de venger son père déborde tout sentiment français » (Robert Fossier, Le Moyen Âge, le temps des crises 1250-1520, Paris, p. 76). En août 1426, Robert Lemaçon sera enlevé par Pierre de Giac et incarcéré par le sénéchal d’Auvergne Jean de Langeac (Gaston Dufresne de Beaucourt, L’histoire de Charles VII, Paris, 1881-1891,1.1, p. 124-125).
50 Michel Le Mené, Les campagnes angevines, op. cit., p. 228.
51 D’après un texte de « Bourdigné dans ses Annales d’Anjou imprimées à Angers en 1529 » (F. Duchesne, L’histoire..., op. cit., p. 455 et L. Moréri, Le grand dictionnaire historique, op. cit., t. IV, p. 19-20).