1 Pour davantage d’informations sur la constitution du CVMA et sur ses publications, voir le site internet du CVMA international : http://cvi.cvma-freiburg.de/ff/
2 Et en particulier, le volume qui correspond aux régions du Centre et des Pays de la Loire. Grodecki, Taralon, Prache et al. 1981, p. 41 (cathédrale de Chartres) et p. 128 (cathédrale de Tours).
3 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12), chœur, sud, fenêtres hautes, registre inférieur. Verrière de la Création.
4 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158,159,160), nef, nord, verrière haute. Abraham, petite rose.
5 L’espace de notre étude correspond à l’Angleterre, la Flandre, la France, l’Italie, l’Espagne et le Saint Empire romain germanique. Il s’agit des recherches menées pour notre mémoire de Master (EHESS, Paris, année 2008-2009, sous la direction de Mathieu Arnoux).
6 Base de données BIVI (Banca Ipermediale delle Vetrate Italiane, ou Italian Stained Glass Windows Database) : http://www.icvbc.cnr.it/bivi/
7 Voir le site du CVMA en Grande-Bretagne : http://www.cvma.ac.uk/publications/digital/norfolk/siteindex.html
8 Nous avons consulté les volumes qui concernent les espaces suivants (la date entre parenthèse correspond à la date de publication de l’ouvrage, voir les références sur le site du CVMA) : pour la France, ceux de la région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais (1978), du Centre et des Pays de la Loire (1981), la Bourgogne, la Franche-Comté et Rhône-Alpes (1986), de la Lorraine et de l’Alsace (1994), de la Haute-Normandie (2001), ainsi que les monographies sur la cathédrale Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle de Paris (1959), Saint-Denis (1976), et la cathédrale de Troyes (2006) ; celui de la Belgique (1961) ; celui de la Suisse (1956 et 1965) ; pour l’Italie, celui de l’Ombrie (1973) ; pour l’Allemagne, ceux de Baden et de Pfalz (1979), de Francfort et de la région du Rhin-Main (1999), ainsi que les monographies sur la cathédrale de Cologne (1974), la cathédrale de Erfurt (1983), la cathédrale de Ratisbonne (1987), la ville d’Ulm (1994) ; celui du Portugal (1983) ; pour la Grande-Bretagne, ceux du Lincolnshire (1996), du Northamptonshire (1998), du sud du Yorkshire (2003), ainsi que les monographies sur la cathédrale de Wells (2004) ; la ville de Lincoln (1983), la cathédrale d’York (1987) et sur les médaillons figuratifs anglais médiévaux (2002) ; pour l’Espagne, ceux de la cathédrale de Séville (1969), de l’église Santa Maria del Mar à Barcelone (1985), de la cathédrale de Girone (1987), de la cathédrale de Barcelone et du monastère de Pedralbes (1997).
9 La base de données est disponible sur le site suivant : http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/
10 Rouen, église Saint-Maclou. Baie 20, transept sud, registre inférieur. Verrière de sainte Barbe, saint Paul, saint Pierre et Vierge à l’Enfant. Vers 1470.
11 Cette verrière est décrite dans la fiche de l’Inventaire général du patrimoine culturel portant le n° 76001390.
12 Ce sont les domaines artistiques dans lesquels nous avons le plus relevé la présence d’équidés en relation avec le milieu paysan dans notre mémoire de Master. Voir la liste de ces sources en annexe.
13 Parmi ces acitivités, nous pensons à la traction des instruments de labour, de la herse pour préparer la terre ou recouvrir les semis, du tribulum pour extraire les grains, ou lorsque le cheval est dételé au dépiquage ; ainsi qu’à la traction de véhicules transportant les récoltes issues de moissons, du fauchage des prairies, de vendanges, ou bien des sacs de farine, des tonneaux de vin.
14 Comme le montre l’étude de P. Mane (1983).
15 Ça n’est pas dans ce cadre que se situent les vitraux de Tours et de Chartres, comme nous le verrons par la suite.
16 Lincoln (Grande-Bretagne, Lincolnshire), cathédrale Notre-Dame. Fin du xive siècle. Partie centrale : paire de bœufs et de chevaux au labour. Support de gauche : hersage.
17 Cambridge, King’s College Chapel. Acheté au xxe siècle. Second Memorial Chapel, sud III (Chapelle K, fenêtre 38, id) O.S. TL 446°585. 3e quart du xve siècle. Mois d’octobre, hersage (fragments). Lieu d’origine inconnu. Conservé au Victoria and Albert’s Museum, Londres. O.S. TQ 265 792/C 127-1923. 3e quart du xive siècle. Mois d’octobre, hersage.
18 Bâle (Suisse), cathédrale. Fin du xve-xvie siècle. Calendrier, hersage. Lincoln (Grande-Bretagne, Lincolnshire), cathédrale Notre-Dame. Fin du xive siècle. Partie centrale : paire de bœufs et de chevaux au labour. Support de gauche : hersage. Ripple (Grande-Bretagne, Worcestershire), église Sainte-Marie. xve siècle ou début du xvie siècle. Calendrier, mois d’octobre, hersage.
19 Excepté la miséricorde conservée dans la cathédrale de Lincoln dont nous avons déjà parlé.
20 Un terme spécifique est même créé pour désigner le cheval « herseur » : hercetorius, hercarius, hercharius. Langdon 1986, p. 296.
21 Ferrare (Italie, Emilie-Romagne), cathédrale Saint-Georges. Portail, façade sud, frise au-dessus du portail. Conservé au musée de l’Œuvre de la cathédrale. Début du xiiie siècle. Calendrier, mois de juillet, dépiquage. Ferrare (Italie, Emilie-Romagne), baptistère. Frise, à l’intérieur, dans l’entre-colonnement de la première loggia. Environ 1196. Calendrier, mois de juillet, dépiquage.
22 Mane 1983.
23 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
24 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158, 159, 160).
25 Dans le travail de recherche que nous sommes en train de mener en vue de la constitution du corpus de notre thèse, nous n’avons relevé – même si nous pouvons difficilement être exhaustive vu la dispersion et le volume des sources conservées – pour le xiie et le xiiie siècle, que quatre scènes de labour avec des chevaux sur près de 120 enluminures retenues (scènes de labour, hersage, rentrée des récoltes, transport de denrées agricoles). Baltimore, Walters Art Gallery, ms. 39, f° 6v°. Heures, France (sept.), fin xiiie siècle. Labours avec une paire de chevaux. Bruxelles, Bibliothèque royal, ms. 1175, f° 156v°. Vieil Rentier des seigneurs d'Audenarde, Pays-Bas méridionaux, Zuidelijke Nederlanden, 1275-1291. Labours avec un cheval. La Haye, Muséum Meermanno West., ms. 76 J 18, f° 214r°. Bréviaire, Flandre/France, Cambrai, 1275-1300. Labours avec une paire de chevaux. Paris, Bibliothèque Mazarine, ms. 870, f° 111v°. La Somme le Roi, France, Paris, 1295. La Paresse, paire de chevaux attelés à une charrue, broutant.
26 Schmitt 2002, p. 21.
27 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
28 Les vitraux de cette cathédrale ont d’ailleurs été très peu étudiés depuis la publication de J.-J. Bourassé et F.-G. Manceau en 1849, excepté par L. Papanicolaou en 1979 et plus récemment par C. Andrault-Schmitt. Bourassé et Manceau 1849 ; Papanicolaou 1979 ; Andrault-Schmitt 2010.
29 Grodecki, Taralon, Prache et al. 1981, p. 128.
30 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158,159,160).
31 Cet ensemble est constitué de deux lancettes et d’une rose à huit lobes et seize ajours. Ibid., p. 41.
32 G. Bonnebas a remis en cause la datation de cet oculus dans son article. Bonnebas 1993, p. 383-385.
33 Sa forme serait caractéristique du xive siècle d’après une archéologue participant au congrès, que nous remercions pour cette information qui reste à confirmer par des éléments de comparaison précis.
34 Les cruches à bec étiré se distinguent des pots par un étirement de la lèvre et par l’adjonction d’une petite anse. Les cruches dont les lèvres sont de profil rond ou fin seraient plus tardives. Allios 2004, p. 76.
35 Les éléments techniques de description ont été élaborés d’après les formes et groupes techniques proposés par le répertoire ICERAMM : http ://iceramm.univ-tours.fr/bdconsulter.php ?rep=i®ion=centre_ouest
36 Il la date d’un peu avant 1277. Bonnebas 1993, p. 385.
37 Comet 1992, p. 521 sqq.
38 Néanmoins, parmi les enluminures du xiiie siècle représentant des scènes de labour, dont nous avons précédemment fait la liste, l’une permet de manière sûre d’identifier le même type de charrue à avant-train mobile comme le confirment A. G. Haudricourt et M. Jean-Bruhnes-Delamarre. Elle est tirée par un cheval et présentée dans le Rentier d’Audenarde, dans le dernier quart du xiiie siècle (Bruxelles, Bibliothèque royale, ms. 1175, f° 156v°. Vieil Rentier des seigneurs d’Audenarde, Pays-Bas méridionaux, Zuidelijke Nederlanden, 1275-1291). Haudricourt et Jean-Brunhes-Delamarre 2000 [1955], p. 456-457.
39 Grodecki, Taralon, Prache et al. 1981, p. 41.
40 Bonnebas 1993, p. 383.
41 La datation et l’authenticité de la verrière de la Création qui se trouve dans le clair-étage de la cathédrale ne peuvent donc être remises en cause. Andrault-Schmitt 2010, p. 164-165.
42 Le Goff 1983, p. 11-12.
43 Deremble-Mahnes 1989, p. 53.
44 Les donations ont entre autres permis la reconstruction de l’édifice et toute la société chartraine a participé, ce qui en fait un ensemble unique. Chédeville 1973, p. 515-517.
45 Kurmann-Schwarz 1996, p. 55-71.
46 Andrault-Schmitt 2010, p. 190-191.
47 Wirth 1989, p. 222.
48 Andrault-Schmitt 2010, p. 192.
49 Martin 1989, p. 199.
50 Williams 1995, p. 278.
51 Et certains ont même pu contracter un emprunt si nécessaire. Duby et Wallon 1975, p. 580-582. D’autant que les différentes communications présentées lors des journées d’histoire de Flaran sur l’endettement paysan et le crédit rural laissent penser que ce type de pratique est présent dans toutes les campagnes médiévales européennes. Berthe 1998.
52 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
53 Williams 1995, p. 286.
54 C. Vincent évoque les liens entre métiers et confréries, mais ne cite pas de confrérie dédiée à Adam, ni constituée par des laboureurs. Des recherches complémentaires seraient à mener sur ce point. Vincent 1994, p. 36-38.
55 Duby et Wallon 1975, p. 597-598.
56 Chauvigné 1884, p. 255-280.
57 Andrault-Schmitt 2010, p. 190.
58 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158, 159, 160).
59 C’est-à-dire les habitants de Nogent ont donné cette fenêtre. Williams 1995, p. 285.
60 Ce pourrait être le signe de son appartenance à une classe sociale différente, d’un Statut supérieur. Schapiro 1982, p. 26.
61 Williams 1996, p. 282-285.
62 Nous partons du principe qu’il s’agit de Nogent-le-Phaye dont il est question ici, mais il existe plusieurs Nogent dans le diocèse de Chartres et nous évoquerons la question dans la partie suivante. Chédeville 1973, P-185-
63 Williams 1996, p. 282-285.
64 Chédeville 1973, p. 362-392.
65 Dans l’ensemble des pays de l’Ouest, le servage a disparu dès le xiie siècle. Duby et Wallon 1975, p. 542-546. Des poches de servitude peuvent toutefois perdurer dans des zones proches, par exemple dans les temporels ecclésiastiques, sur d’anciennes terres carolingiennes du Beauvaisis, comme à Laon. Brunel 2005, p. 131.
66 Billot 1987, p. 192-196.
67 Chédeville 1973, p. 519.
68 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
69 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158, 159, 160).
70 Williams 1996, p. 285.
71 Même si nous n’avons pas d’informations sur la localisation des éventuels donateurs des vitraux de Tours, il faut toutefois noter que la ville se trouve dans le bassin de la Loire, lui aussi riche en terres limoneuses. Nehlig 2010, p. 12 et p. 20-23.
72 Billot 1987, p. 66-69.
73 Chédeville 1973, p. 134.
74 Duby et Wallon 1975, p. 588.
75 L’origine de son nom, Nogentum Fiscum, l’atteste. Chédeville 1973, p. 273.
76 Ibid., p. 185.
77 Ibid., p. 211.
78 Duby et Wallon 1975, p. 455-456.
79 Alors que le bœuf travaille cinq à six heures par jour, le cheval peut travailler deux heures de plus. Gimpel 1975, p. 56.
80 Fourquin 1979 [1969], p. 120.
81 Un inventaire détaillé du domaine de Meslay mentionne un troupeau de 26 bœufs de labour ; Chevalier 1995, p. 594-595-
82 Le labour le plus représenté dans les calendriers enluminés est celui qui est concomitant aux semailles d’hiver, en octobre ; mais il peut aussi être avancé en septembre. Lorsqu’il s’agit de celui de printemps, il précède les semailles en mars. Mane 2006, p. 103-104.
83 Ibid., p. 103.
84 Contamine 1995, p. 172.
85 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158,159,160).
86 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12). Ici la cohabitation entre les boeufs et les chevaux illustre bien le fait que dans certains endroits ils travaillent côte à côte - et ce parfois jusqu’au xixe siècle-, mais rarement aux mêmes endroits, et lorsque c’est le cas, il y a une spécialisation des tâches. BECK 1998, p. 21-28.
87 Mane 1990, p. 258.
88 Arnoux 2012, p. 129-130.
89 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207.
90 Genèse, III, 16-19 :« [...] maudit soit le sol à cause de toi ! À force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie ».
91 Genèse, IV, 11-12 : « Maintenant, sois maudit et chassé du sol fertile qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur terre ».
92 Freedman 1999, p. 64.
93 Paris, BnF, ms. lat. 512, f° 4r°, Miroir de l’Humaine Salvation, enluminé au xve siècle à Bâle, exemple cité par P. Mane. Mane 2006, p. 31.
94 Caïn et Abel retournent la terre et ratissent avec Adam. Chantilly, musée Condé, ms. 76, Heures de la duchesse de Bourgogne, xve siècle, exemple cité par P. Mane. Ibid., p. 30.
95 Ibid., p. 29-30. Un exemple espagnol du 3e quart du xiiie siècle, ainsi qu’un autre dont la localisation n’est pas connue du vie-viie siècle ont aussi pu être identifiés dans les collections de la BnF : ms. lat. 39, f° 4r°, Bible, Catalogne (Espagne), 3e quart du xiii siècle ; et ms. nal. 2334, f° 6r°, Pentateuque de Tours, origine inconnue, vie-viie siècle.
96 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207.
97 Arnoux 2012, p. 145-150.
98 Il s’agit d’un découpage opéré par R. Fossier. Fossier 2000, p. 18-25.
99 Piron 2012, p. 7.
100 Andrault-Schmitt 2010, p. 175.
101 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158, 159, 160).
102 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207.
103 Wénin 2007, p. 245.
104 Genèse, XII, 1-3 : « Yahvé dit à Abram : "Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom ; sois une bénédiction ! Je bénirai ceux qui te béniront, je réprouverai ceux qui te maudiront. Par toi se béniront tous les clans de la terre.” »
105 Genèse, IV, 8.
106 Genèse, XXII, 22 : « parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable qui est sur le bord de la mer, et ta postérité conquerra la porte de ses ennemis ».
107 J. Daniélou cité par Ségal 2003, p. 270.
108 A Tours, s’y ajoutent un arbre stylisé et quelques brins d’herbes.
109 Le collier est un système de traction par les épaules dans un harnais. Il comprend généralement une matelassure ainsi que deux attelles en bois symétriques auxquelles sont fixés les traits. Libourel 2005.
110 Les traits sont des éléments de cuir ou de corde, allant par deux, qui relient l’instrument de traction (collier ou bricole) à l’élément tracté, directement, ou par l’intermédiaire du palonnier. Ibid.
111 Girault 1992, P. 91.
112 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
113 Le palonnier est une pièce mobile de bois tourné, généralement droite, parfois cintrée, aux extrémités de laquelle sont fixés les deux traits, et dont le centre est relié au véhicule ou à l’instrument de culture, de façon fixe ou mobile. Libourel 2005.
114 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158, 159, 160).
115 Mane 2006, p. 126.
116 La traction d’instruments tramés à terre comme la herse, la charrue, le rouleau ou le tribulum, ne demande pas la même force que celle d’instruments roulants comme la charrette ou le chariot, ni la même façon de penser le harnachement pour des questions d’équilibre. Van Neer 1995.
117 Girault 1992, p. 87-88.
118 Le joug d’encolure est une pièce de bois qui repose en appui sur l’encolure du cheval, protégée par une matelassure. Une courroie lâche passe sous la gorge pour maintenir le joug, mais pour qu’il reste bien en place, il faut faire porter sur celui-ci environ un douzième du poids de l’attelage. Spruytte 1977 et Raepsaet 1995, p. 51-52-
119 Girault 1992, p. 93-94.
120 Ibid., p. 99.
121 Duby et Wallon 1975, p. 455.
122 Haudricourt et Jean-Brunhes-Delamarre 2000 [1955], p. 27-28.
123 Tours, cathédrale Saint-Gatien. Baie 207 (12).
124 Comet 1992, p. 59.
125 Chartres, cathédrale Notre-Dame. Baie 131 (158,159,160).
126 Bonnebas 1993, p. 383-385.
127 Mane 2006, p. 112.
128 Comet 1992, p. 56-57.
129 Sur ce type de charrue, le coutre doit toujours être opposé au versoir. Ibid., p. 56-57.
130 Ibid., p. 55.
131 Ce type de figuration minimale à mancheron fourchu et avant-train peut être interprété si l’on en croit A. G. Haudricourt et M.Jean-Bruhnes-Delamarre comme une convention de représentation de l’instrument aratoire par les artistes. Haudricourt et Jean-Brunhes-Delamarre 2000 [1955], p. 452.
132 Ibid., y. 449-452.
133 Mane 2006, p. 113.
134 Haudricourt et Jean-Brunhes-Delamarre 2000 [1955], p. 557-573.
135 Alexandre-bidon et Lorcin 2003, p. 171-172.
136 Comet 1992, p. 135-137.
137 Ibid., p. 118 sqq.
138 Arnoux 2012, p. 147-149.
139 Michée, IV, 3 : « Il jugera entre des peuples nombreux et sera l’arbitre de nations puissantes. Ils forgeront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes. »
140 Cette scène de la prophétie de Michée est sculptée dans le portail occidental de la cathédrale d’Amiens sous la forme d’une forge. Amiens, cathédrale Notre-Dame, 1225-1235.
141 Ce passage du Traité contre les hérétiques est cité par J. Daniélou : « Car Notre-Seigneur lui-même est celui qui a fait la charrue et apporté la faucille : ceci désigne la première semaille de l’homme, qui fut son modelage en Adam, et la récolte de la moisson par le Verbe dans les derniers temps. Et à cause de cela, celui qui unissait le commencement à la fin et est le Seigneur de l’un et de l’autre, a manifesté à la fin la charrue, le bois uni au fer, et a ainsi sarclé sa terre : en effet le Verbe solide, uni à la chair et fixé à cette matière, a nettoyé la terre inculte » (IV, 34,4). Daniélou 1961, p. 96.
142 Ibid., p. 97-98.
143 Ibid., p. 104-105.
144 Dans l’état actuel de la recherche, la liste proposée ici tend à être exhaustive. Une veille permanente pourrait cependant amener à la compléter.