Table des matières
Patrick Fridenson
PréfacePartie I. Modes de gouvernance de la grande entreprise
Chapitre I. Le droit et la confusion des pratiques
- La grande entreprise : une affaire de sociétés
- Des sociétés par actions
- La commandite par actions, alternative à la société anonyme
- Le flou législatif jusqu’en 1940
- Des administrateurs plus ou moins impliqués dans la gestion
- L’émergence de dirigeants à temps plein
- Conseil d’administration et « comité de direction »
- La concentration apparente des pouvoirs en 1940
- La survivance possible du dualisme
- La généralisation du modèle du PDG
Chapitre II. L’importance du facteur familial
- Fondateurs et dynasties fondatrices
- Le retrait prématuré des fondateurs
- La disparition sans postérité des fondateurs
- Des postérités au conseil sans contrôle familial
- Des postérités à la présidence sans contrôle familial
- Un contrôle familial progressivement dilué
- Un contrôle familial préservé par la commandite
- Un contrôle familial conservé
- Autres dirigeants et dynasties
- Des « néo-fondateurs » au capital
- De nouvelles familles actionnaires intégrées par fusion
- De nouvelles dynasties d’administrateurs sans capital
- Des héritiers de managers
Chapitre III. L’exercice des fonctions dirigeantes
- Une vocation souvent tardive
- Des hommes d’âge mûr
- Les filières d’accès
- La fidélité à une même entreprise
- Un détour fréquent par la haute fonction publique
- Reconversions dans les affaires
- La professionnalisation des administrateurs
- À temps complet ou à temps partiel
- Managers exclusifs et administrateurs cumulards
- La survivance des présidents à temps partiel après 1940
- L’incompatibilité avec d’autres engagements sociaux
- La fin des fonctions viagères
- L’absence de limite d’âge
- Des fusions indolores
- Les facteurs politiques
- La crise des années 1930
Partie II. Trajectoires des dirigeants
Chapitre IV. Un recrutement scolaire fermé
- La concentration dans les établissements d’élite
- Des autodidactes souvent héritiers
- La faible représentation des formations techniques
- L’exclusion des formations commerciales
- La marginalisation des formations universitaires
- L’hégémonie des grandes écoles d’ingénieurs
- La prédominance polytechnicienne
- Une réussite inégale selon les entreprises
- Implantations d’ensemble et réussites comparées
- Les filières dominées
- La position seconde des centraliens
- La place restreinte des écoles supérieures des mines
- La réussite des Arts et Métiers en division inférieure
- Une chimie qui échappe aux chimistes
- La construction électrique sans Supélec
- Des HEC dans les fonctions commerciales ou financières
- Les secrétaires généraux de « Sciences Po »
Chapitre V. Le poids des grands corps
- L’importance du classement de sortie
- La prééminence incontestée des Mines
- Les autres corps distancés
- La démission : un choix par défaut
- La réussite du corps des Mines
- Une implantation inégale
- Les facteurs individuels ou collectifs
- Un accès assuré au plus haut niveau
- L’absence de concurrence interne
- Les autres filières dominées
- La position seconde du corps des Ponts et Chaussées
- L’importance du Génie maritime
- La présence résiduelle des autres corps techniques
- La faible réussite des militaires
- Le choix risqué de la démission immédiate
- Des grands corps administratifs marginalisés
