No 446. De Pierre-Jean de Béranger à Pierre-Fidèle Bretonneau 1853, 24 août. – S.L.

p. 275-276


Extrait

1a. Triaire (Paul), Bretonneau et ses correspondants, Paris : Félix Alcan, 1892, vol. 2, p. 553-555.

2b. Boiteau (Paul), Correspondance de Béranger, Paris : Perrotin, 1860, t. 4, p. 220-222.

3Dégradation de la santé de la fille de Manin. – Description des symptômes par Béranger. – Réflexions sur l’utilisation du magnétisme pour guérir le mal.

424 août 1853.

5Cher ami, je vous écris le cœur navré. J’ai vu la pauvre malade1 dans un des accès qui se succèdent depuis cinquante jours. Quelle horrible souffrance ! Quelle qu’en soit la violence, la malheureuse fille conserve toute sa raison : il faut entendre les pardons qu’elle demande à cet excellent Manin, qui reste là muet, anéanti. Ce que je ne puis comprendre, c’est qu’en ses tortures elle demande, quoi ? un accès d’épilepsie pour la soulager de son autre martyre, qu’elle nomme magnétisme. Elle fait la description et la distinction des deux maladies qu’elle s’obstine à ne pas confondre, sans toutefois nommer la dernière dont le nom

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