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No 407. D’Armand Trousseau à Pierre-Fidèle Bretonneau 1849, 13 décembre. – [Paris]

p. 182


Extrait

1A. BU de médecine de Tours : B8-22.

2a. Triaire (Paul), Bretonneau et ses correspondants, Paris : Félix Alcan, 1892, vol. 2, p. 487-488.

3Santé de Bretonneau. – Réflexion sur son caractère.

4Cher maître,

5Votre lettre de ce matin me laisse bien tranquille sur votre santé physique ; mais beaucoup moins sur votre santé morale. J’avoue que je trouverais odieux que vous devinssiez hypocondriaque. Avec votre activité si ardente, avec vos allures toujours passionnées, je crains, pour vous, le repos du coin du feu, plus encore que vos témérités juvéniles.

6Je voudrais déjà vous voir sortir en voiture, bien barricadé contre le froid, et faire de la médecine et de la causerie. Je voudrais vous voir reprendre vos consultations chez vous, et, quand vous vous seriez essayé ainsi une quinzaine de jours, reprendre vos courses en chemin de fer.

7Vous pouvez bien vous dispenser de faire le fanfaron de jeunesse, et vous vêtir comme il convient, manger à vos heures ; mais il faut jusqu’au dernier jou

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