Table des matières
Xavier Vigna
PréfacePremière partie. Les ouvriers dans leur environnement
Chapitre 1. Une classe toujours en formation
- La croissance numérique : la classe se nourrit d’elle-même jusqu’à la Seconde Guerre mondiale
- Mobilité interdépartementale et élargissement du recrutement pour la grande industrie
- L’appel de l’industrie : l’élargissement du recrutement pour les grandes entreprises
- Les logiques à l’œuvre dans quelques itinéraires d’ouvriers
- Raymond Félix et ses « coups de tête »
- Suzanne Masson : le déracinement d’une fille de paysan
- André Berçot : sa famille et ses quatre métiers
- L’attachement d’une partie des ouvriers à la campagne
- Une immigration localisée
Chapitre 4. Les caractères du mouvement ouvrier en Franche-Comté avant 1914
- Un syndicalisme modéré lié au mouvement socialiste
- Les coopératives : de l’idéal à la réalité
- De grandes flambées de colère
- Regards sur les idéologies et pratiques culturelles du mouvement ouvrier à Besançon
- La bibliothèque de la Bourse du travail : encourager l’éducation « par soi et pour soi »
- Le maintien d’une grande diversité idéologique
Deuxième partie. Ouvriers et mouvement ouvrier de la Grande Guerre au début des années 1930, les difficultés d’une rencontre
Chapitre 5. La Grande Guerre, une rupture pour les ouvriers et le mouvement ouvrier
- De l’Union sacrée au syndicalisme de masse dans le Pays de Montbéliard
- Le poids de l’Union sacrée
- La naissance d’un syndicalisme de masse dans le Pays de Montbéliard en 1917
- Les spécificités d’une génération syndicale
- Les limites de la crise sociale de sortie de guerre
- Le réveil socialiste
- La croissance des effectifs syndicaux
- L’essor des grèves et leurs limites (1919-1920)
- L’éclatement du mouvement ouvrier (1920-1922)
- Le congrès de Tours : une adhésion aussi massive que superficielle à l’Internationale communiste
- L’organisation de la minorité syndicale et la scission de la CGT
Troisième partie. Espoirs, épreuves et désillusions : l’affirmation de la classe ouvrière de 1934 à 1950
Chapitre 9. Autour des grèves de 1936
- Le sursaut antifasciste et les limites du Rassemblement populaire
- Le Rassemblement populaire dans le Doubs : une alliance sans les radicaux
- Les élections législatives de 1936 : la victoire de la droite
- 1936 : des grèves tardives pour l’application des accords Matignon
- La croissance des organisations ouvrières
- La progression spectaculaire de la CGT
- L’essor de la SfiO
- Le PCF sort de son isolement
- Le sursis : ouvriers et syndicats face à la résistance patronale (automne 1936-septembre 1939)
- Une mobilisation ouvrière interrompue
Chapitre 11. Syndicalisme et luttes sociales de 1945 à 1950
- La CGT de 1945 à 1947
- Une vague d’adhésions presque aussi forte qu’en 1936-1937
- Gagner la Bataille de la production ?
- Comités d’entreprise et Sécurité sociale : de nouveaux champs d’action
- L’action revendicative pour les salaires et contre la hausse des prix
- Crise politique et renouveau des grèves en 1947
- Socialistes et communistes : l’état des forces
- La crise sociale : le Doubs en première ligne en septembre, en net retrait en nombre
- Le maintien d’une forte combativité ouvrière jusqu’en 1950
- Les revendications : le poids du retard salarial
- Déclenchement et extension des grèves : initiatives ouvrières et encadrement syndical
- Mobilisations policières contre les grévistes et les migrants coloniaux
- La faible place des grèves locales dans la mémoire ouvrière
- L’influence des trois confédérations en 1950