Bibliographie
p. 201-220
Texte intégral
Cette bibliographie, qui ne se veut pas exhaustive sur la question de la psychologie des foules, mentionne uniquement les œuvres citées dans cette étude.
Elle est organisée de la manière suivante :
- Œuvres et articles des trois principaux auteurs étudiés : G. Tarde, C. Lombroso et S. Sighele ;
- Œuvres et articles sur G. Tarde, C. Lombroso et S. Sighele ;
- Autres sources ;
- Repères généraux (autres ouvrages et articles consultés) ;
- Archives.
Œuvres et articles de Tarde, Lombroso et Sighele
Gabriel Tarde
Pour une biobibliographie des œuvres de Gabriel Tarde, voir :
Salmon Louise (dir.), 2014, Le laboratoire de Gabriel Tarde. Des manuscrits et une bibliothèque pour les sciences sociales, Paris, CNRS, p. 121-149.
*
Tarde Gabriel, 1880, « La croyance et le désir : la possibilité de leur mesure », Revue philosophique de la France et de l’étranger, cinquième année, n° 10, p. 150-180 et p. 264-283 (repris dans Essais et mélanges sociologiques, Lyon, Storck, 1895).
— 1884, « Qu’est-ce qu’une société ? », Revue philosophique, t. 18, p. 489-510 (repris dans Les lois de l’imitation : étude sociologique, Paris, Alcan, 1890).
— 1888, « Les actes du congrès de Rome », Archives de l’anthropologie criminelle et des sciences pénales : médecine légale, n° 3, p. 66-80 (sorti en tiré à part, Les actes du congrès de Rome, Lyon, Storck).
— 1889, « Le deuxième congrès international d’anthropologie criminelle », Revue scientifique, n° 18, p. 684-689.
— 1890, La philosophie pénale, Lyon/Paris, Storck/Masson.
— 1890, Les lois de l’imitation, Paris, Alcan (réédité en 1993 avec une présentation de Bruno Karsenti, Paris, Kimé).
— 1892, « Les crimes des foules », Archives d’anthropologie criminelle et des sciences pénales, n° 7, p. 353-386 (sorti en tiré à part, Les crimes des foules, Lyon, Storck).
— 1893, « Biologie et sociologie. Réponse au Dr. Bianchi », Archives d’anthropologie criminelle, n° 8, p. 7-20.
— 1893, « Les foules et les sectes criminelles », Revue des Deux Mondes, n° 332, p. 349-387 (repris dans Essais et mélanges sociologiques, Lyon, Storck, 1895 ; puis dans L’opinion et la foule, Paris, PUF, 1989, p. 139-184).
— 1896, « À Monsieur le Directeur de la Scuola positiva », Archives d’anthropologie criminelle, n° 11, p. 131-132.
— 1898 (15 juillet), « Le public et la foule », Revue de Paris, n° 4, p. 287-306 et 1er août, p. 615-635 (repris dans L’opinion et la foule, Paris, PUF, 1989).
— 2000, « Le type criminel », Revue d’histoire des sciences humaines [En ligne], vol. 3, n° 2, p. 89-116, disponible sur : https://doi.org/10.3917/rhsh.003.0089 (texte initialement paru dans la Revue philosophique de la France et de l’étranger, année 10, n° 19, janvier-juin 1885, p. 593-627).
Cesare Lombroso
Pour une ample bibliographie des œuvres de Cesare Lombroso, voir :
Baima Bollone Pierluigi, 2017, Opere di Cesare Lombroso in lingua italiana, Turin, Università popolare di Torino Editore.
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Lombroso Cesare, 1856, Influenza della civiltà sulla pazzia e della pazzia sulla civiltà [En ligne], Milan, Chiusi, disponible sur : https://archive.org/details/39002086170959.med.yale.edu.
— 1859 (1er août), « Ricerche su’l cretinismo in Lombardia », Gazzetta medica italiana. Lombardia. Appendice psichiatrica, n° 4, première série, t. 7, p. 37-44 ; (suite) 3 octobre 1859, n° 5, p. 53-56 ; (suite) 5 décembre 1859, n° 6, p. 65-73.
— 1863, « Tre mesi in Calabria », Rivista contemporanea, vol. 34, n° 11, p. 399-435.
— 1872, Maiz e pellagra in Italia. Rivista popolare degli ultimi studi pellagrologici italiani dal 1844 al 1872, (extrait de Rivista europea), Florence, Tip. dell’associazione.
— 1876, L’uomo delinquente studiato in rapporto alla antropologia, alla medicina legale ed alle discipline carcerarie, Milan, Hoepli.
— 1878, L’uomo delinquente in rapporto all’antropologia, giurisprudenza e alle discipline carcerarie, 2e édition, Turin, Bocca.
— 1884, L’Uomo delinquente in rapporto all’antropologia, giurisprudenza ed alle discipline carcerarie. Deminquente-nato e pazzo morale, 3e édition, Turin, Bocca.
— (traduit d’après la 4e édition italienne par M. Regnier et Albert Bournet), 1887, L’homme criminel, Paris, Alcan, 1887 .
— 1887, Compte rendu de « Del delitto collettivo » de G. A. Pugliese, dans Archivio di psichiatria, scienze penali ed antropologia criminale, n° 8, p. 226.
— 1888, Palimsesti del carcere, Turin, Bocca.
— 1889, L’uomo delinquente in rapporto all’antropologia, giurisprudenza e dalle discipline carcerarie, 4e édition, Turin, Bocca.
— et Laschi Rodolfo, 1890, Il delitto politico e le rivoluzioni, Turin, Bocca.
— et Laschi Rodolfo (trad. par A. Bouchard), 1892, Le crime politique et les révolutions par rapport au droit, à l’anthropologie criminelle et à la science du gouvernement, Paris, Alcan.
— 1892, « Congresso d’Antropologia criminale di Bruxelles », Archivio di psichiatria, scienze penali ed antropologia criminale, vol. 13, p. 596-599.
— 1892, L’uomo bianco e l’uomo di colore, Florence/Turin/Rome, Bocca.
— et Ferrero Gina, 1893, « Sui recenti processi bancari di Roma e Parigi », Archivio di psichiatria, n° 14, p. 191-197.
— 1894, L’antisemitismo e le scienze moderne, Turin/Rome, Roux e C.
— 1895 [1894], Gli anarchici, 2e édition, Turin, Bocca.
— 1896-1897, L’uomo delinquente in rapporto all’antropologia, alla giurisprudenza ed alla psichiatria, (cause e rimedi), 5e édition, Turin, Bocca, 4 vol.
— (trad. par M. Hamel et A. Marie), 1897, Les anarchistes, Paris, Flammarion (réédité en 2006 d’après la 2e édition italienne par Elibron Classics series, Wroclaw).
— 1899 (6 août), « La molla segreta nell’affare Dreyfus », Gazzetta del Popolo.
— 1899 (24 août), « La possibile condanna di Dreyfus », Gazzetta del Popolo.
— 1899 (29 septembre), « Cosa possiamo imparare dall’affare Dreyfus », Gazzetta del Popolo.
— 1902 (1er février), « L’ultimo brigante Giuseppe Musolino », Nuova antologia di lettere, scienze, ed arti, vol. 97, série 4, p. 508-516 (« Le dernier brigand, Giuseppe Musolino », traduction inédite et présentation par Aurélien Aramini dans Aramini Aurélien et Bovo Elena [dir.], 2018, La pensée de la race en Italie, du romantisme au fascisme, Besançon, PUFC, p. 221-238).
— 1903, Il momento attuale, Milan, Casa editrice moderna.
— 1904 (26 septembre), « Due avvenimenti », Avanti !, année 8, n° 2806.
— 1904 (1er mai), « Il buon senso del popolo », Avanti !, année 8, n° 2661.
— 1906, La Vita italiana durante la Rivoluzione francese e l’Impero. Conferenze tenute a Firenze nel 1896, Milan, Treves.
Scipio Sighele
Pour une ample bibliographie des écrits de Scipio Sighele, voir :
Bosc Olivier, 2007, La foule criminelle. Politique et criminalité dans l’Europe du tournant du xixe siècle, Paris, Fayard, p. 454-460. Comme le souligne à juste titre Olivier Bosc, les traductions françaises des principales œuvres de Sighele (La folla delinquente, La coppia criminale, La delinquenza settaria) constituent souvent de nouvelles éditions, augmentées par rapport aux éditions italiennes. Pour cette raison, nous signalons le nombre de pages de ces œuvres.
*
Sighele Scipio, 1890, « La complicità », Archivio di psichiatria, scienze penali ed antropologia criminale, vol. 11, fasc. 3-4, p. 262-279.
— 1891, La folla delinquente, Turin, Bocca, 123 p. (première édition italienne établie à partir de deux articles publiés dans l’Archivio di Psichiatria la même année. Signalons la récente réédition de La folla delinquente, Milan, La Vita Felice, 2015).
— (trad. par Paul Vigny), 1892, La foule criminelle. Essai de psychologie collective, Paris, Alcan, 185 p. (cette traduction, réalisée à partir de la première édition italienne est augmentée ; elle demeure inédite en italien).
— 1892 (juillet), Sighele, comme 45 autres « cultori di antropologia criminale », signe une lettre adressée au président du comité d’organisation du 3e congrès d’anthropologie criminelle de Bruxelles, pour décliner l’invitation au congrès, publiée dans La scuola positiva nella giurisprudenza civile e pénale e nella vita sociale, vol. 2, p. 423-424.
— 1892, « Préface », in Richet Charles, Fra cent’anni, Milan, Treves.
— 1893, La coppia criminale. Studio di psicologia morbosa, Turin, Bocca, 163 p.
— (trad. par V. Palmet), 1893, Le crime à deux. Essai de psychologie morbide, Lyon/Paris, Storck/Masson, 284 p.
— 1894, La teorica positiva della complicità, Turin, Bocca.
— 1894, « Il dramma di Mezzojuso », in Bianchi Augusto G., Ferrero Guglielmo et Sighele Scipio, Il mondo criminale italiano, seconde série (1893-1894), Milan, Omodei Zorini Editore, p. 13-57.
— 1895, La folla delinquente : studio di psicologia collettiva, 2e édition, Turin, Bocca, 248 p. (la seconde édition italienne est augmentée par rapport à l’édition française de 1892).
— 1895, Contro il parlamentarismo. Saggio di psicologia collettiva, Milan, Treves.
— 1895, « Una pirateria letteraria. A proposito della Psychologie des foules di G. Le Bon, Paris, Alcan, 1895 », La Scuola positiva nella giurisprudenza penale, n° 5, p. 17-173.
— 1896, Delitti e delinquenti danteschi. Conferenza tenuta in Rovereto nel palazzo della pubblica istruzione li 4 Ottobre 1896, Trente, Società degli studenti trentini.
— 1897, La delinquenza settaria. Appunti di sociologia, Milan, Treves, 278 p.
— 1897 (2 novembre), « I discorsi del giorno. Dreyfus (un errore giudiziario ?) », La Tribuna, n° 302.
— (trad. par Louis Brandin), 1898, Psychologie des sectes, Paris, Giard et Brière, 231 p. (traduction de l’édition italienne de La delinquenza settaria datant de 1897).
— 1898 (15 février), « Il plebiscito dell’intelligenza », La Tribuna, n° 46.
— (trad. par Paul Vigny), 1901, La foule criminelle. Essai de psychologie. Essai de psychologie collective, Paris, Alcan, 300 p. (seconde édition française augmentée par rapport à l’édition italienne précédente).
— 1902, I delitti della folla, Turin, Bocca.
— 1903, L’intelligenza della folla, Turin, Bocca.
— 1908, « Cesare Lombroso e la psicologia collettiva », in Amadei Giuseppe et al., L’opera di Cesare Lombroso nella scienza e nelle sue applicazioni, Turin, Bocca, p. 319-325.
— 1909 (28 novembre), « Commemorazione di Cesare Lombroso », discours prononcé lors de la conférence « Pro-Cultura » à Florence le 17 novembre 1909, p. 23 (la conférence se trouve dans un recueil de textes, pour la plupart inédits, réunis par l’épouse de Sighele, Antonietta Rosmini, ayant pour titre In memoria del mio Scipio. Conferenze e discorsi in Italiano 1896-1912. Il est consultable à la Fondazione del Museo storico del Trentino. Archivi e Biblioteca).
— 1910, « L’università italiana a Trieste », Pagine nazionaliste, Milan, Treves, p. 77-101.
— 1910, I delitti della folla, réédition avec une nouvelle préface, Turin, Bocca.
— 1910, Pagine nazionaliste, Milan, Treves.
— 1911, L’intelligenza della folla, 2e édition, Turin, Bocca.
— 1911, Il nazionalismo e i partiti politici, Milan, Treves.
— 1912, Ultime pagine nazionaliste, Milan, Treves.
— 1912 (1er janvier-15 février), « Tripoli et le nationalisme italien », La Revue (ancienne Revue des revues), n° 94, p. 26-32.
— 1912 (15 mars), « La nouvelle psychologie irrédentiste depuis l’expédition tripolitaine », La Revue, (ancienne Revue des revues), vol. 95, p. 145-146.
— 1914, Letteratura e sociologia. Saggi Postumi, Milan, Treves.
— 1922, L’intelligenza della folla, 2e édition, Turin, Bocca (réimpression de l’édition de 1911 dans la collection économique « Piccola Biblioteca delle scienze moderne »).
— 1923, I delitti della folla, Turin, Bocca (publié dans la collection « Piccola Biblioteca di scienze moderne »).
Œuvres et articles sur Tarde, Lombroso et Sighele
Gabriel Tarde
Pour une bibliographie des œuvres sur Gabriel Tarde (1904-2014), voir :
Salmon Louise (dir.), 2014, Le laboratoire de Gabriel Tarde. Des manuscrits et une bibliothèque pour les sciences sociales, Paris, CNRS Éditions, p.429-444.
*
Alliez Éric, 2001, « Différence et répétition de Gabriel Tarde » [En ligne], Multitudes, vol. 4, n° 7, p. 171-176, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-multitudes-2001-4.htm.
Bélugou Léon, 1897 (août), « Quelques opinions sur l’œuvre de H. Tarde », La Revue blanche, vol. 13, n° 101, p. 263-295.
Borlandi Massimo, 2000, « Tarde et les criminologues italiens de son temps (à partir de sa correspondance inédite et retrouvée) », Revue d’histoire des sciences humaines, vol. 2, n° 3 « Gabriel Tarde et la criminologie au tournant du siècle », p. 7-56.
Debaise Didier, 2008, « Une métaphysique des possessions. Puissances et sociétés chez Gabriel Tarde », Revue de métaphysique et de morale, vol. 60, n° 4, p. 447-460.
Deleuze Gilles et Guattari Félix, 1980, Mille plateaux, Paris, Éditions de Minuit.
Devarieux Anne (dir.), 2017, Lectures de Gabriel Tarde, Caen, Presses universitaires de Caen.
Freund Julien, 1992, D’Auguste Comte à Max Weber, Paris, Economica.
Karsenti Bruno, 1993, « Présentation », in Tarde Gabriel, Les lois de l’imitation, Paris, Kimé, p. vii-xxvi.
Latour Bruno, 2011, « Gabriel Tarde – La société comme possession. La “preuve par l’orchestre” », in Debaise Didier (dir.), Philosophie des possessions, Dijon, Les Presses du réel, p.9-34.
Latour Bruno, Jensen Pablo, Venturini Tommaso, Grauwin Sebastian et Boullier Dominique, 2013, « “Le tout est plus petit que les parties”. Une expérimentation numérique des monades de Gabriel Tarde » [En ligne], Réseaux, vol. 31, n° 177, p. 197-232, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-reseaux-2013-1-page-197.htm.
Leroux Robert (dir.), 2018, The Anthem Companion to Gabriel Tarde, Londres, Anthem Press.
Milet Jean, 1970, Gabriel Tarde et la philosophie de l’Histoire, Paris, Vrin.
Salmon Louise, (dir.), 2014, Le laboratoire de Gabriel Tarde. Des manuscrits et une bibliothèque pour les sciences sociales, Paris, CNRS Éditions.
Saquer Laurence, 2007, « Variations sur la grammaire différentielle de Gabriel Tarde », Sociétés, vol. 96, n° 2, p. 115-123.
Scherer René, 2001, « Tarde, puissances de l’invention » [En ligne], Multitudes, vol. 4, n° 7, p. 177-185, disponible sur : https://www.cairn.info/revue-multitudes-2001-4-page-177.htm.
Cesare Lombroso
Pour une bibliographie des œuvres sur Cesare Lombroso, voir :
Montaldo Silvano et Tappero Paolo (dir.), 2009, Cesare Lombroso cento anni dopo, Turin, UTET, p. 385-400.
*
Bosc Olivier, 2004 (1er semestre), « Nous nous sommes tant aimés. Cesare Lombroso et Alexandre Lacassagne, émulation, friction et collaboration entre Turin et Lyon » [En ligne], Gryphe. Revue de la bibliothèque de Lyon, n° 8, p. 20-27, disponible sur : http://collections.bm-lyon.fr/PER0044ae55a5f8dbc1.
— 1997, « Le signe et la preuve. Deux lettres retrouvées de Bernard Lazare à Cesare Lombroso au moment de l’affaire Dreyfus » [En ligne], Mille neuf cent. Revue d’histoire intellectuelle, p. 215-220, disponible sur : https://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1997_num_15_1_1175.
Bovo Elena, 2018, « Racisme et idéologie du progrès. Cesare Lombroso disciple infidèle de Paolo Marzolo ? », in Aramini Aurélien et Bovo Elena (dir.), La pensée de la race en Italie. Du romantisme au fascisme, Besançon, PUFC, p. 73-84.
Bulferetti Luigi, 1975, Lombroso, Turin, UTET.
D’Antonio Emanuele, 2016 (11 novembre), « Cesare Lombroso sionista riluttante » [En ligne], La Stampa, disponible sur : https://www.lastampa.it/cultura/2016/11/19/news/cesare-lombroso-sionista-riluttante-1.34769692.
— 2014, « GraziaDio Isaia Ascoli e l’antisemitismo di Cesare Lombroso. Una critica epistolare », in Del Bianco Cotrozzi Maddalena, Di Segni Riccardo et Massenzio Marcello (dir.), Non solo verso oriente. Studi sull’ebraismo in onore di Pier Cesare Ioly Zorattini, Florence, Olschki, p. 503-518.
— 2001, « Aspetti della rigenerazione ebraica e del sionismo in Cesare Lombroso », Società e storia, n° 92, p. 281-309.
D’Orsi Angelo, 2015, « Casa Lombroso », in Montaldo Silviano et Cilli Cristina (dir.), Il Museo di Antropologia criminale Cesare Lombroso dell’Università di Torino, Turin, Silvana Editoriale, p. 216-225.
Finzi Roberto, 2011, « Cesare Lombroso », in id., Il pregiudizio. Ebrei e questione ebraica in Marx, Lombroso, Croce, Milan, Bompiani, p. 49-80.
Frigessi Delia, 2003, Cesare Lombroso, Turin, Einaudi.
— 2000 [1990], « Cattaneo, Lombroso e la questione ebraica », in Burgio Alberto (dir.), Nel nome della razza. Il razzismo nella storia d’Italia 1870-1945, Bologne, Il Mulino, p. 247-264.
Frigessi Delia, Giacanelli Ferruccio et Mangoni Luisa (dir.), 1995, Cesare Lombroso. Delitto genio follia. Scritti scelti, Turin, Bollati Boringhieri.
Gibson Mary, 2002, Born to Crime. Cesare Lombroso and the Foundation of Biological Criminology, New York/Westport, Praeger.
La Puma Leonardo, 1995, « L’affaire Dreyfus et l’Italie », in Denis Michel, Lagrée Michel et Veillard Jean-Yves (dir.), L’affaire Dreyfus et l’opinion publique : en France et à l’étranger [En ligne], Rennes, Presses universitaires de Rennes, p. 149-160, disponible sur : http://books.openedition.org/pur/16511.
La Vergata Antonello, 2010, « Lombroso e la degenerazione », in Montaldo Silviano (dir.), Cesare Lombroso. Gli scienziati e la nuova Italia, Bologne, Il Mulino, p. 55-93.
Lombroso-Ferrero Gina, 1915, Cesare Lombroso. Storia della vita e delle opere narrata dalla figlia, Milan/Turin/Rome, Bocca.
Michels Roberto, 1911, « Cesare Lombroso. Note sull’uomo politico e sull’uomo privato », Archivio di Antropologia Criminale Psichiatria e Medicina Legale, vol. 32 (vol. 3 de la série 4), Milan/Turin/Rome, Bocca, p. 353-367.
Montaldo Silvano (dir.), 2010, Cesare Lombroso. Gli scienziati e la nuova Italia, Bologne, Il Mulino.
Montaldo Silvano et Cilli Cristina (dir.), 2015, Il Museo di Antropologia criminale Cesare Lombroso dell’Università di Torino, Turin, SilvanaEditoriale.
Montaldo Silvano et Tappero Paolo (dir.), 2009, Cesare Lombroso cento anni dopo, Turin, UTET.
Nani Michele, 2019 (avril), « Il popolo dei lombrosiani. Scienze sociali e classi subalterne in Italia fra Otto e Novecento », Italia contemporanea, n° 289, p. 209-234.
Palano Damiano (dir.), 2014, Cesare Lombroso. Scritti per il “Corriere” 1884-1908, Milan, Fondazione Corriere della sera.
— 2002, Il potere della moltitudine. L’invenzione dell’inconscio collettivo nella teoria politica e nelle scienze sociali italiane tra Otto e Novecento, Milan, Vita e pensiero.
Renneville Marc, 2005, « Le criminel-né : imposture ou réalité ? » [En ligne], Criminocorpus, Dossier thématique n°1 « Autour des Archives de l’anthropologie criminelle », disponible sur : http://criminocorpus.revues.org/127.
Tabet Xavier, 2018, « “Costrutto diversamente dagli altri” : criminalité, atavisme et race chez Lombroso », in Aramini Aurélien et Bovo Elena (dir.), La pensée de la race en Italie, Besançon, PUFC, p. 101-119.
Teti Vito, 2011 [1993], La razza maledetta. Origini del pregiudizio meridionale, Rome, Manifestolibri.
Villa Renzo, 1985, Il deviante e i suoi segni. Lombroso e la nascita dell’antropologia criminale, Milan, Angeli.
Scipio Sighele
Battisti Ernesta, 1953, All’ombra di Dante ricordando Scipio Sighele con Cesare Battisti, Trente, TEMI.
Beccari Arturo, 1927 (mai), « Nazionalismo e irredentismo. Scipio Sighele », Rivista d’Italia, vol. 2, n° 5, p. 3-14.
Bosc Olivier, 2007, « Scipio Sighele, un lombrosien devant la foule », in id., La foule criminelle. Politique et criminalité dans l’Europe du tournant du xixe siècle, Paris, Fayard.
— 2003, « De la Folla delinquente à la follacultura : Scipio Sighele e Pasquale Rossi prophètes italiens de la modernité au tournant du siècle » [En ligne], Laboratoire italien. Politique et société, n° 4 « La foule en Italie (xixe-xxe siècles) », p. 37-56, disponible sur : https://journals.openedition.org/laboratoireitalien/325.
— 1996 (juillet-septembre), « De la foule criminelle à la foule nationaliste : Scipio Sighele, théoricien de l’irrédentisme », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 43, p. 44-45.
Calì Vincenzo, 1986 « Pagine inedite di Cesare Battisti. Martiri e precursori della redenzione di Trento. – Scipio Sighele : appunti per una biografia », Bollettino del Museo trentino del Risorgimento, année 35, n° 2, p. 3-35.
Fornaro Mauro, 1996, « Alle origini della psicologia collettiva : il contributo scientifico di Sighele », Cultura e scuola, n° 138, p. 183-207.
Galli Stefano B., 2006, « Gualtiero Castellini e Scipio Sighele tra irredentismo e nazionalismo », Museo Storico della Guerra. Annali, n° 12/13, p. 71-129.
Gallini Clara (trad. par Christian Lazzeri), 1988, « Scipio Sighele et la foule délinquante », Hermès. La Revue, n° 2, p. 105-133.
Garbari Maria, 1988, Società ed istituzioni in Italia nelle opere sociologiche di Scipio Sighele. In appendice saggi di Scipio Sighele : « Contro il parlamentarismo. Saggio di psicolgia collettiva ». « Il problema morale dell’anima collettiva », Trente, Società di studi trentini di scienze storiche.
— (dir.), 1977, L’età giolittiana nelle lettere di Scipio Sighele, Trente, Società di studi trentini di scienze storiche.
Garbari Maria et Passamani Bruno (dir.), 1998, Simboli e miti nazionali tra’800 e’900, Trente, Società di studi trentini di scienze storiche.
Giachetti Cipriano, 1914, Scipio Sighele. Il pensiero, il carattere. Conferenza detta alla Pro Cultura di Firenze nel trigesimo della morte, Milan, Treves.
— 1913 (février), « Tre figure trentine. Luisa Anzoletti – Scipio Sighele – Riccardo Zandonai », Italia ! Letture mesili. Sotto gli auspici della soc. Nazionale Dante Alighieri, p. 90-95.
Gridelli Velicogna Nella, 1986, Scipio Sighele. Dalla criminologia alla sociologia del diritto e della politica, Milan, Giuffrè.
— 1985, « Scipio Sighele e la scuola positiva », in Papa Emilio R. (dir.), Il positivismo e la cultura italiana, Milan, Franco Angeli, p. 415-425.
Landolfi Enrico, 1981, Scipio Sighele : un giobertiano fra democrazia nazionale e socialismo tricolore, Rome, Volpe.
Landucci Giovanni, 1981, « Darwinismo e nazionalismo », in La cultura italiana tra ‘800 e ‘900. Le origini del nazionalismo, Florence, Olschki, p. 103-187.
Laurenti Maria Cristina, 2014, « Note sul nazionalismo democratico di Scipio Sighele », in Bonaiuti Gianluca, Ruocco Giovanni et Scuccimarra Luca (dir.), Il governo del popolo. 3. Dalla Comune di Parigi alla prima guerra mondiale, Rome, Viella, p. 181-192.
Pedrotti Giovanni, 1932, Una famiglia di patrioti trentini (extrait de Lombardia nel Risorgimento italiano, n° 1, 1932), Milan, Cordani.
Rossi Lino, 1990, « Fra psicologia sociale e sociologia : Scipio Sighele e lo studio dei fenomeni collettivi », Storia della psicologia, vol. 2, n° 2, p. 205-226.
Stewart-Steinberg Suzanne, 2011 [2007], « La forza arcana di suggestione : il soggetto-succube di Scipio Sighele », in id. (trad. par Anna Maria Paci), L’effetto Pinocchio. Italia 1861-1922. La costruzione di una complessa modernità, Rome, Elliot, p. 89-129.
Autres sources
Aristote (trad. par Michel Magnien), 2016, Poétique, Paris, Les Classiques de Poche.
Bianchi Augusto Guido, 1893, « Il contagio delle sommosse popolari. (Note sulle sommosse agricole nell’Alto Milanese). (Lettera a Scipio Sighele) », Archivio di psichiatria, scienze penali ed antropologia criminale, vol. 14, p. 43-52.
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Archives
Dans ce travail, l’analyse de la correspondance de Sighele s’est révélée très intéressante pour comprendre les raisons de ses choix politiques, mais aussi les relations qu’il entretenait avec Lombroso, avec Tarde et plus généralement avec l’école française.
Archivio Storico del Museo di Antroplogia Criminale Cesare Lombroso (Turin)
Ces archives rassemblent un certain nombre de lettres de Sighele destinées à Lombroso. Depuis juillet 2018 toute la correspondance de Lombroso est consultable en ligne à la page http://lombrosoproject.unito.it/.
Nous reproduisons en annexe les lettres inédites suivantes :
- Une lettre datée du 31 janvier 1896 (lettre n° 3) ;
- Une lettre non datée (mais vraisemblablement d’août 1898) [lettre n° 4] ;
- Une lettre datée du 27 septembre 1903 (lettre n° 5) ;
- Une lettre datée du 24 avril 1891 (lettre n° 12).
Dans le fonds de l’Archivio Storico sont également conservées de nombreuses lettres écrites à Lombroso par ses patients, ou encore des lettres de patients qu’il achetait pour les étudier. Nous reproduisons à titre d’exemple deux de ces lettres, qui éclairent l’implication de Lombroso en tant que médecin :
- Une lettre de Maria Rosalia Giudice datée du 25 janvier 1892 (lettre n° 1) ;
- Une lettre de Maria Marchant (lettre n° 2).
Fondazione Museo storico del Trentino, Carte Scipio Sighele (Trente)
Cette fondation rassemble des manuscrits de Sighele et deux recueils de textes. Le premier, In memoria del mio Scipio. Conferenze e discorsi in Italiano 1896-1912, contient plusieurs textes de discours et de conférences ; le second, In morte del mio Scipio. Lo sfratto 1912, contient des lettres reçues par lui au moment de son expulsion des territories de l’Empire austro-hongrois. Ces deux recueils ont été préparés par son épouse, Antonietta Rosmini, après sa mort, dans le but d’en confier la mémoire aux musées et aux archives. Les lettres, inédites, que nous reproduisons en annexe se trouvent dans le second recueil :
- Une lettre d’Olindo Malagodi datée du 26 mai 1912 (lettre n° 7) ;
- Une lettre du capitaine du district du 1er juin 1912 (lettre n° 8) ;
- Une lettre du capitaine du district du 8 juin 1912 (lettre n° 10).
Archivio dei corrispondenti di Paolo Arcari. Biblioteca Paolo e Maria Arcari (Tirano, Lombardie)
Ces archives rassemblent des lettres de Sighele destinées à Paolo Arcari. Ces lettres que nous reproduisons en annexe ont été citées par Francesco Perfetti dans Il movimento nazionalista in Italia (1903-1914).
- Lettre datée du 18 septembre 1911 (lettre n° 6) ;
- Lettre datée du 7 juin 1912 (lettre n° 9) ;
- Lettre datée du 23 juillet 1912 (lettre n° 11).
Fondation nationale des sciences politiques, Centre d’histoire de Sciences Po, archives d’histoire contemporaine, fonds Gabriel Tarde (Paris)
Cette fondation rassemble quinze lettres de Sighele destinées à Tarde que l’on ne peut pas photographier. Elles ont été envoyées entre 1890 et 1902 ; nous les avons consultées et, pour une partie d’entre elles, citées (lettres citées par Olivier Bosc dans La foule criminelle [Paris, Fayard, 2007] et par Jaap Van Ginneken dans Crowds, psychology, and politics 1871-1899 [Cambridge, University Press, 1992]).
Dans le fonds Gabriel Tarde sont conservées également quatorze lettres de Le Bon destinées à Tarde, intéressantes pour comprendre ses relations avec ce dernier, mais aussi son attitude vis-à-vis de Sighele et plus généralement avec l’école italienne de criminologie. Grâce à l’accord donné par Dominique Parcollet, responsable des Archives d’histoire contemporaine de Sciences Po, nous reproduisons une lettre, inédite, de Le Bon à Tarde datant du 26 novembre 1899 (lettre n° 13).
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