1 S. PERREAU, Joseph Bodin de Boismortier : 1689-1755 : un musicien lorrain-catalan à la cour des Lumières, Montpellier. Presses du Languedoc, 2001.
2 Motets à voix seule mêlés de symphonies (sic), Paris, l’auteur, Boivin. Le Clerc, 1728. BNF : VM1- 1149.
3 Les Sons harmoniques, sonates à violon seul avec la basse continue. A Paris et à Lille, l’auteur au Concert de Lille en Flandre, Madame Boivin, Mde rue Saint Honoré à la Règle d’Or, Le Sr. Le Clerc, Md rue du Roule à la Croix d’Or, 1738. BNF : VM7-764.
4 Mercure de France, mai 1749, p. 162.
5 Affiches de Lyon, 1763, n° 48, p. 190.
6 Ibid., 1762, n° 10, p. 40.
7 Ibid., 1761, n° 34, p. 140.
8 Comme c’est le cas avec l’inventaire de l’ancien directeur de l’Opéra et surintendant de la musique du roi, Louis-Joseph Francœur (1738-1804), établi le 5 mars 1804 par le notaire Jean-Louis Boilleau (1768-1834) et qui fait mention de « cent cinquante volumes in-folio, in-quarto, dont la majeure partie relié, tout d’ancienne musique à l’exception de cinq volumes prisés ensemble quatre vingt seize francs », BNF Opéra Réserve : NLAS-123.
9 Voir le Calendrier musical universel, Paris, Prault, Leduc, 1788, p. 320.
10 Six Sonates pour la vielle, musette, violon, flûtes, hautbois et pardessus de violles ; quatre avec la basse continue et deux en duo [...] Gravées par Mlle Bertin. Paris, l’auteur, Mme Boivin Le Clerc, Louvet ; Lyon, Bretonne, [ca 1745],
11 Almanach musical (1775-1783), éd. par C.-J. MATHON DE LA COUR (1738-1793), E. FRAMERY (1745-1810) et P.-J.-F. LUNEAU DE BOISJERMAIN (1732-1801).
12 Journal de Paris, 22 octobre 1778, p. 1183.
13 Voir B. POROT « “Les Gens de goût” : les amateurs de clavecin dans les paratextes des XVIIe et XVIIIe siècles », Le Jardin de musique. Revue de l’association Musique ancienne en Sorbonne, IV, 1-2 (2007), p. 91-112.
14 D’après les recherches de M. CAUCHIE, publiées dans les Œuvres complètes de François Couperin, Paris, Éditions de l’Oiseau lyre, 1932, p. 4.
15 Catalogue des livres et estampes de la bibliothèque de feu Monsieur Pajot, comte d’Onsenbray, honoraire de l’Académie royale des sciences, Paris, Gabriel Martin et Michel Damonneville, 1756, p. 321-327.
16 Sur cette affaire, voir J. ECORCHEVILLE, « Lully. gentilhomme, et sa descendance », Le mercure musical, VII (1911), p. 1-27. Voir aussi, BNF : manuscrit français 22072, fol. 7-10.
17 Instaurant de fait la possibilité d’ester en justice pour les ayant-droits des compositeurs, le roi déclara : « Nous avons permis et accordé, permettons & accordons par ces présentes audit sieur Jean Baptiste de Lully, exposant, de faire réimprimer toutes lesdites pièces, tant de musique que de paroles qui sont ; premièrement dix-neuf Opéra, savoir. Les fêtes de l’Amour et de Bacchus, Cadmus, Alceste, le Carnaval Mascarade, Thesée, Atys, Isis, Psyché, Bellerophon, Proserpine, le Triomphe de l’Amour, Persée, Phaéton, Amadis, Roland, le Temple de la Paix, Idyle sur la Paix, avec l’Eglogue de Versailles, Armide, Acis et Galatée, tous les Ballets, Symphonies, Trio pour notre chambre et Cabinet et Fragments : et même tous les Motets et musique d’église, et généralement tous et chacun les Airs de musique qui ont été faits & composés par le dit feu sieur de Lully père de l’exposant ; comme aussi les Vers, Paroles, Sujets, Deseins et Ouvrages sur lesquels les dits Airs ont été composés, avec les planches et figures sans en rien excepter : les faire vendre et débiter par qui bon lui semblera en tous lieux de notre Royaume, en telles formes, marges, caractères, volumes et autant de fois que bon lui semblera, pendant le temps de quinze années consécutives », BNF : VM2-53.
18 Cette singularité éditoriale se traduit par exemple par une première version gravée : Alceste, tragédie, mise en musique par Mr de Lully, 1ere et 2e édition gravée par Henry de Baussen à Paris au nom de l’Académie royale de musique en 1708 ; suivie de la version imprimée : Alceste, tragédie en musique par Mr de Lully. publiée par Jean-Baptiste-Christophe Ballard en 1727. Pour mieux comprendre l’impact des aspects techniques sur la production musicale, voir P. DENÉCHAU, « Autour des partitions d’opéras de J.B. Lully conservées à la Bibliothèque musicale François-Lang à Royaumont ». En ligne ˂https://lialslis.archives-ouvertes.fr/halshs-00520182>.
19 Ces typographes soucieux de privilégier l’essor de l’édition musicale s’attaquèrent au privilège des Ballard en 1762, puis en 1764. Mais avec la multiplication des acteurs de l’édition musicale, l’évolution des caractères typographiques et la volonté des compositeurs de pouvoir disposer de leurs œuvres, le monopole de la famille Ballard était fragilisé dès la première moitié du siècle. Quand le timbre sur la musique eut été instauré par arrêt du Conseil d’État du 18 septembre 1786, cette lignée cessa de produire de grands éditeurs de musique. Voir F. BARBIER, S. JURATIC, A. MELLERIO (dir.), Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre à Paris : 1701-1789, Genève, Droz, 2007, notice Ballard, p. 120. Voir aussi N. et P.-F. GANDO, Observations sur le Traité historique et critique de Monsieur Fournier le jeune, sur l’origine et les progrès des caractères de fonte pour l’impression de la musique, Berne, 1766.
20 Catalogue des livres de feu M. l’abbé d’Orléans de Rothelin, Paris, Gabriel Martin, 1746. Voir la notice sur cette vente dans A. CHARON (dir.), Esprit des livres. Catalogues des ventes de bibliothèques conservés dans les bibliothèques de l’époque moderne. En ligne ˂http://elec.enc.sorbonne.fr/cataloguevente/notice363.plrp>.
21 Dissertation sur la symphonie des anciens, (1717) ; Dissertation, où l’on fait voir, que les merveilleux effets, attribués à la musique des anciens, ne prouvent pointqu’elle fût aussi parfaite que la nôtre, (1718) ; Dissertation sur le rythme de l’ancienne musique, (1719) ; Dissertation sur la Mélopée de l’ancienne musique, (1720) ; Addition à la dissertation sur la Mélopée, (1720) ; Discours dans lequel on rend compte de divers ouvrages modernes touchant l’ancienne musique (1726) ; Examen du traité de Plutarque sur la musique, (1729) ; Premier - second mémoire pour servir à l’histoire de la danse des anciens, (1736) ; Suite des remarques sur le dialogue de Plutarque touchant la musique, (1740) ; Dissertation servant d’épilogue et de conclusion aux remarques sur le Traité de Plutarque touchant la musique dans la quelle ou compare la théorie la l’ancienne musique avec cella de la musique moderne (1751).
22 Histoire de l’Académie royale des sciences. Année 1700, 2e édition. Paris, Gabriel Martin, Jean-Baptiste Coignard et Hyppolite Guerin. 1761, p. 160. Voir aussi, pour l’année 1716, la présentation du clavecin à maillets, 3e fascicule, p. 83, 85, 87 et 89, avec figures.
23 Ibid., Aimée 1735, fascicule 4, p. 217-220.
24 Par la suite, Sauveur publia régulièrement ses travaux sur le son dans les Mémoires. Voir son Application des sons harmoniques à la composition des jeux d’orgues (1702), ou son Rapport des sons des cordes d’instruments de musique, aux flèches des cordes, et nouvelle détermination des sons fixes (1713).
25 Paris, P.-D. Pierres, 1782.
26 Pseaume CL. Petit motet par M. I Abbé Roussier, Paris, « Des nouveaux caractères de Gando et fils », 1766.
27 Roussier a largement contribué à la rédaction de l’Essai sur la musique ancienne et moderne de La Borde publié en 1780 (voir infra).
28 Dictionnaire de musique, contenant une explication des termes grecs, latins, italiens et françois les plus usitez dans la musique [...] ensemble une table alphabétique des termes françois qui sont dans le corps de l’ouvrage, sous les titres grecs, latins et italiens, pour servir de supplément, un Traité de la manière de bien prononcer, surtout en chantant, les termes italiens, latins et françois, et un catalogue de plus de 900 auteurs qui ont écrit sur la musique en toutes sortes de temps, de pays et de langues, Paris, Ballard, 1703.
29 Y. de BROSSARD, La collection Sébastien de Brassard 1655-1730 : catalogue, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1994.
30 Louis-César de La Baume Le Blanc, duc de la Vallière (1708-1780), possédait alors l’une des plus importantes bibliothèques de France. Elle comprenait environ 60 000 volumes dont plus de la moitié est conservée aujourd’hui à la bibliothèque de l’Arsenal, grâce à l’acquisition qu’en fit le marquis de Paulmy lors de la vente de 1784. Voir Catalogue des livres provenans de la bibliothèque de M.L.D.D.L.V., Paris, Guillaume-François De Bure, 1767. Voir aussi D. COQ, « Le parangon du bibliophile français : le duc de la Vallière et sa collection », Histoire des bibliothèques françaises, 2. Les Bibliothèques sous l’Ancien Régime (1530-1789), Paris. Promodis-Éd. du Cercle de la librairie, 1988, p. 316-331.
31 Publié à Paris, chez C.-J.-B. Bauche, en1760.
32 Pour la tragédie de Thésée, par exemple, il est précisé qu’il s’agit d’un opéra « en cinq actes et un prologue, représentée à Saint Germain le 11 janvier 1765 et à Paris en avril de la même année. Les paroles sont de Quinault, la musique de Lully. Cet ouvrage a été remis au théâtre en 1676. / Le 16 février 1677. / En janvier 1678. / En octobre 1688. / En 1698. /Le 17 novembre 1707. / Le 5 décembre 1720. / Le 29 novembre 1779. / Le 10 décembre 1744. / Le 18 octobre 1754 à Fontainebleau devant le roi, sans prologue. / Le 3 décembre de la même année à Paris avec le Prologue. / Vous le trouverez dans le tome premier du Recueil des Opéras. / Celui sans prologue représenté à Fontainebleau devant le roi, vous le trouverez dans le volume intitulé Spectacles de Fontainebleau, année 1754. / Nota. Le nom des Acteurs n’est pas dans l’édition faite pour Saint Germain le 11 janvier 1675, on le trouve dans celle faite pour Paris en avril de la même année32 », éd. cit., p. 89.
33 Publié avec une table alphabétique des airs contenus dans le recueil depuis 1764 jusqu’à 1797.
34 F. LESURE, « L’édition musicale en France au XVIIIe siècle. État des questions », dans Le Livre et l’historien. Études offertes en l’honneur du professeur Henri-Jean Martin, F. BARBIER, A. PARENT-CHARON, F. DUPUIGRENETDESROUSSILLES, C. JOLLY, D. VARRY (éd,), Genève, Droz, 1997, p. 229-234 ; A. DEVRIES, L’édition musicale dans la presse parisienne au XVIIIe siècle, Paris, CNRS éditions, 2005.
35 Voir par exemple le catalogue joint à l’Ouverture de Roland arrangée pour le clavecin ou le forte piano, avec un accompagnement de violon par M. César. Gravée par Mme Lobry, Paris, Mmes Le Menu et Boyer, 1778.
36 L. TRABOUILLET, L’État de la France, ou L’on voit tous les princes, ducs & pairs, marêchaux de France, & autres officiers de la couronne : les evêques, les cours qui jugent en dernier ressort, les gouverneurs de provinces, les chevaliers des trois Ordres du Roi, &c., Paris, Guillaume De Luyne, 1699, p. 34.
37 BNF, 4-LB38-59.
38 Mercure de France, août 1722, p. 185.
39 Charles-Hubert Gervais (1671-1744).
40 Jean-Baptiste de Bousset (1662-1725) fut nommé Maître de musique del’Académie française en 1702. Il devint par la suite le Maître de musique attitré de l’Académie des inscriptions et des belles-lettres, puis de l’Académie des sciences.
41 Mercure de France, août 1722, p. 186-187.
42 L’Exaudiat est généralement un motet sur le texte du Psaume 19/20, qui commence par « Exaudiat te dominus ». La communauté y invoque le secours de Dieu qui doit soutenir son envoyé. Le dernier verset est : « Domine salvum fac regem et exaudi nos in die qua invocaverimus te ».
43 Almanach des ducs de Bourgogne, Paris, s.n., 1752, p. 129-135.
44 BNF : 4-LB38-349.
45 Ibid.