1 C. LESAGE, È. NETCHINE, V. SARRAZIN, Catalogues de libraires (1473-1810), Paris. Bibliothèque nationale de France, 2006 [désormais Cat. libr.]. Je remercie Véronique Sarrazin pour sa lecture et ses suggestions sur cet article.
2 EnFrance. l’impulsion donnée par les travaux de Daniel Roche a été décisive, notamment La culture des apparences. Essai sur l’histoire du vêtement aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, Fayard, 1989, et Histoire des choses banales. Naissance de la consommation dans les sociétés traditionnelles (XVIIe-XIXe siècle), Paris. Fayard, 1997. Voir également N. COQUERY, Tenir boutique à Paris au XVIIIe siècle. Luxe et demi-luxe, Paris, CTHS, 2011. Plus spécifiquement sur le livre, D. ROCHE, « Le livre, un objet de consommation entre l’économie et la lecture », dans Histoire du livre. Nouvelles orientations, H. E. BÖDEKER (éd.), Paris, Éditions de l’IMEC et Éditions de la MSH, 1995, p. 225-240.
3 Les ventes de livres et leurs catalogues, XCIIe-XXe siècle, A. CHARON, E. PARINET (éd.), Paris, École des chartes, 2000 ; Under the Hammer : Book Auctions since the Seventeenth Century, R. MYERS, M. HARRIS, G. MANDELBROTE (éd.), Londres, British Library, 2001, et, par les mêmes éditeurs, Books for Sale. The Advertising and Promotion of Print since the Fifteenth Century, New Castle, Oak Knoll Press, 2009 ; Le livre entre le commerce et l’histoire des idées. Les catalogues de libraires (XVe -XIXe siècles), A. CHARON, C. LESAGE, È. NETCHINE, V. SARRAZIN (éd.), Paris, École des chartes, 2011.
4 F. MARCOIN, Librairie de jeunesse et littérature industrielle au XIXe siècle, Paris, Champion, 2006.
5 J. GLENISSON, « Le livre pour la jeunesse », dans R. CHARTIER, H.-J. MARTIN (dir.), Histoire de l’édition française. 3. Le temps des éditeurs. Du romantisme à la Belle Époque, Paris, Fayard, 1985, p. 461-489, [461],
6 A. CHOPPIN, « Le manuel scolaire, une fausse évidence historique », Histoire de l’éducation, 117 (2008), p. 7-56, [9],
7 D. JULIA, « Livres de classe et usages pédagogiques », dans R. CHARTIER, H.-J. MARTIN (dir.), Histoire de l’édition française, 2. Le livre triomphant (1660-18301, Paris, Fayard et Cercle de la Librairie. [1984] 1990, p. 615-654.
8 Sur les acceptions de l’expression au XIXe siècle, voir A. CHOPPIN, M. CLINKSPOOR, Les manuels scolaires en France. Textes officiels 1791-1992, Paris, INRP et Publications de la Sorbonne, 1993.
9 Les dictionnaires de Furetière et de Richelet associent uniquement l’adjectif au nom d’ « auteur », l’expression désignant alors les « auteurs qu’on lit dans les classes, dans les écoles, ou qui y ont grande autorité ».
10 Suivant l’expression du libraire parisien Antoine Vitré, dans un mémoire adressé au lieutenant général de police La Reynie (BNF, ms. fr. 21747, fol. 14, sans date, mais entre 1667 et 1674).
11 R. CHARTIER, L’ordre des livres. Lecteurs, auteurs, bibliothèques en Europe entre XIVe et XVIIIe siècle, Aix-en-Provence, Alinéa, 1992, p. 7.
12 Dans le même sens, voir V. NEVEU, « La place de la Théologie dans les classifications bibliographiques françaises (XVIIe-XVIIIe siècles) », en ligne, ˂halshs-00476355>, version 1 [consulté le 07 juillet 2014], ainsi que les travaux de P. OLIVERA, notamment « Catégories génériques et ordre des livres : les conditions d’émergence de l’essai pendant l’entre-deux-guerres », Genèses, 47 (2002), p. 84-106, et « Qu’est-ce que la ʻlittérature générale’ ? La culture lettrée au prisme du marché du livre de la première moitié du XXe siècle », Revue de synthèse, 128-1 (2007), p. 27-49.
13 Cat. libr. n° 650. Sur les relations de Coustelier avec les Ursulines, voir E. CHAPRON, « Écoles charitables et économie du livre au XVIIIe siècle : les livres à l’usage des élèves des Ursulines », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 59 (2012), p. 33-49.
14 Books for Sale, op. cit., p. viii.
15 P. DUCOURTIEUX, Les Barbou, imprimeurs. Lyon, Limoges, Paris (1524-1820). Limoges, veuve H. Ducourtieux, 1896.
16 Cat. libr. n° 139.
17 Cat. libr. n° 140 et 142.
18 Les rubriques (qui inversent pratiquement le système dit « des libraires de Paris ») sont les suivantes : Orateurs et historiens. Poètes latins et grecs, Poètes français. Dictionnaires, Histoire. Romans, Théologie et jurisprudence, Saints Pères, Sermons, Livres de piété. Sur les deux ensembles placés « en vitrine », voir G. FLAMERIE DE LACHAPELLE, « La Collection des auteurs latins (dite Collection Barbou), émule des Elzevier dans la France du XVIIIe siècle », Revue française d’histoire du livre, 126 (2009), p. 151-189, et La collection Ad usum Delphini : l’Antiquité au miroir du Grand Siècle, C. VOLPILHAC-AUGER (éd.), Grenoble. ELLUG, 2000.
19 Cat. libr. n° 145.
20 Cat. libr. n° 144. Elle est d’abord paginée séparément, puis dans la continuité du catalogue.
21 Cat. libr. n° 1668.
22 Cat. libr. n° 460.
23 Anne Aumont s’associe en 1741 à son jeune frère Denis-Jean Aumont. L’association est reconduite en 1750 et dissoute en 1754 à la mort de la veuve, voir F. BARBIER, S. JURATIC, A. MELLERIO, Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre à Paris, 1701-1789 A-C, Genève, Droz, 2007, notice « Aumont ».
24 Cat. libr. n° 1491.
25 Cat. libr. n° 624.
26 Par exemple dans les Historiae romanae res memorabiles ex scriptoribus illustribus collectae publiées en 1780.
27 Car. libr. n° 2316.
28 Robin Myers. Michael Harris et Giles Mandelbrote évoquent « the mixed uses of marketing, both as product information and as a means of expression of trade identity and commercial rivalries » (Books for Sale, op. cit., p. vii).
29 Cat. libr. n° 202 (Barrois), 339 (Berton), 1467 (Hérissant), 2279 (Nyon).
30 Cat. libr. n° 1467 à 1470, pour la période 1748-1759.
31 Cat. libr. n° 1489 à 1491.
32 Sur la diversification des instruments commerciaux du marché du livre, voir V. SARRAZIN, « L’affichage des prix et la promotion des livres dans les annonces de librairie au XVIIIe siècle », dans Le livre entre le commerce et l’histoire des idées, op. cit., p. 103-126.
33 Sur la production scolaire, voir C. LANNETTE-CLAVERIE, « La librairie française en 1700 », Revue française d’histoire du livre, 3 (1972), p. 3-43.
34 Le prix moyen de l’in-12 au milieu du 18e siècle, autour de deux livres dix, représente tout de même le double du salaire de base de l’ouvrier parisien, voir M. MARION, « Approches du prix du livre au XVIIIe siècle », dans L’Europe et le livre. Réseaux et pratiques du négoce de librairie, F. BARBIER, S. JURATIC, D. VARRY (éd.), Paris, Klincksieck, 1996, p. 347-356.
35 Les ajouts ne sont pas forcément des nouveautés de librairie : il peut s’agir de titres précédemment présents dans le fonds et nouvellement introduits dans la rubrique. Ainsi le Candidatus rhetoricae de Pomey revu par Jouvency est édité depuis 1712 par Jean Barbou, mais il n’entre dans la rubrique qu’en 1766.
36 Sur les vingt-huit auteurs classiques présents dans le catalogue de 1759, huit ont disparu en 1787 (Aphronius, Elien, Hérodien Lucain, Lucien, Martial, Silius Italicus, Stace), tandis que Perse et Quintilien ont fait leur apparition.
37 J. HÉBRARD, « L’évolution de l’espace graphique d’un manuel scolaire : le Despautère de 1512 à 1759 », Langue française, 59 (1983), p. 68-87. E. CHAPRON, « Le Gradus ad Parnassum : pratiques éditoriales et usages familiers d’un dictionnaire poétique latin (XVIIe-XVIIIe siècles) », Bulletin du bibliophile (2013-2), p. 289-309.
38 Archives nationales, H5 3648, factures du 22 octobre 1774 (Lucas), 18 janvier (Brocas). Brocas fournit également beaucoup de livres aux pensionnaires du collège Louis-le-Grand, niais les factures ne sont malheureusement pas détaillées (H3 2451, pour les années 1765-1773).
39 A. CHERVEL, Histoire de l’enseignement du français du XVIIe au XXe siècle, Paris, Retz, [2006] 2008, p. 421-430.
40 M.-M. COMPÈRE, Du collège au lycée (1500-1850). Généalogie de l’enseignement secondaire français, Paris, Gallimard, 1985.
41 M.-M. COMPÈRE, Les collèges français, 16e-18e siècles. Répertoire. 3. Paris, Paris, INRP. 2002, p. 247.
42 Sur cette entreprise, voir D. JULIA, « Livres de classe et usages pédagogiques », op. cit., p. 645- 649 et E. CHAPRON, « Des livres pour l’usage de l’École royale militaire’ : choix pédagogiques et stratégies éditoriales (1751-1788) », Histoire, économie, société, 33-1 (2014), p. 3-16.
43 Cat. libr. n° 2279.
44 Cat. libr. n° 2619 et 2620, qui diffèrent légèrement.
45 Il édite différents ouvrages relatifs au magnétisme animal (1784), et de la vulgarisation scientifique. La plus grande partie de sa production éditoriale touche aux belles-lettres, dont des poèmes érotiques et les Lettres de Charlotte pendant sa liaison avec Werther (1787).
46 Cat. libr. n° 2621.
47 Arrêt du Conseil d’État du Roi du 15 février 1787. Les coups de patte du frère Nicolas, ou le Réformateur français. Paris, Royez, 1787.
48 Cat. libr. n° 2623, incluant quelques traités et supports pédagogiques.
49 P. MARCHAND, « Un modèle éducatif original à la veille de la Révolution : les maisons d’éducation particulière », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 22 (1975), p. 549-567 ; M. GRANDIÈRE, « L’éducation en France à la fin du XVIIIe siècle : quelques aspects d’un nouveau cadre éducatif, les maisons d’éducation, 1760-1790 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 33 (1986), p. 440-462 ; M.-M. COMPÈRE, « Les pensions à Paris (1789-1820) », Revue du Nord, 317 (1996), p. 823-835.
50 Cat. libr. n° 1918. Voir M. MANSON, « La librairie d’éducation dans le premier tiers du XIXe siècle », dans Le commerce de la librairie en France au XIXe siècle, 1789-1914, J.-Y. MOLLIER (éd,), Paris, Éditions de l’IMEC et Éditions de la MSH, 1997, p. 271-282.