La politique culturelle dans les projets de l’abbé de Saint-Pierre

1 Saint-Simon, Mémoires, Y. Coirault (éd.), Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1986, t. VI (1716-1718), p. 650-651.

2 Alexis François, « L’abbé de Saint-Pierre et les travaux de l’Académie française », Revue d’histoire littéraire de la France, t. XXXVI, 1929, p. 242-245 ; Lawrence Kerslake, « Les Observations sur l’éloquence de l’abbé de Saint-Pierre », Dix-huitième siècle, nº 31, 1999, p. 305-310.

3 Voir Alain Viala, Naissance de l’écrivain, Paris, Minuit, 1985.

4 Joël Cornette, Le Roi de guerre, essai sur la souveraineté dans la France du Grand Siècle, Paris, Payot, 1993.

5 Voir infra, note 7.

6 Voir Peter Burke, Louis XIV. Les stratégies de la gloire, Paris, Seuil, 1995, p. 114 (Trad. de : The Fabrication of Louis XIV, New-Haven – Londres, Yale University Press, 1992).

7 Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française des bons écrivains qui pourront commencer lors que le dictionnaire sera fini communiqué en 1712. Revu et proposé en 1740, Neuchâtel, BPU, ms. R 140, p. 5 ; il s’agit très probablement d’une mise au net de la première version, comme le suggère la remarque p. 40 : « Cet ouvrage fut communiqué à peu près tel qu’il est ici en octobre 1712 ». La bibliothèque de Genève conserve un Discours sur le sujet des conférences futures de l’Académie française, s.l.n.d. [mention manuscrite autographe, p. 99 : « a Paris 29 octobre 1712 »], 99 p., Genève, BGE, Ac 53/4/4a. La version imprimée des deux mémoires ou discours sur le sujet présentés par l’abbé en octobre 1712 et en mai 1714 a été reprise dans l’Histoire de l’Académie française de Pellisson, continuée par d’Olivet (Amsterdam, J.-F. Bernard, 1717) ; voir aussi Registres de l’Académie française (1672-1793), C. Doucet, G. Boissier (éd.), Paris, Firmin-Didot et Cie, 4 vol., t. IV (1895-1906), 1906.

8 Voir la notice de Jacques Le Brun dans François Fénelon, Lettre à l’Académie, in Œuvres complètes, J. Le Brun (éd.), Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 1997, t. II, p. 1723-1725.

9 Eusèbe Renaudot, lettre du 6 juillet 1703, in Léon G. Pelissier, « Les correspondants du duc de Noailles », Revue d’histoire littéraire de la France, nº 7, 1900, p. 642.

10 Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française…, p. 4.

11 Voir Nick Childs, A Political Academy in Paris, 1724-1731. The Entresol and its Members, Oxford, Voltaire Foundation, 2000, p. 45-46.

12 Ibid., p. 11.

13 Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française…, p. 39.

14 Voir Charles Duclos, Histoire de l’Académie française, in Œuvres complètes, L.-S. Auger (éd.), Paris, Janet et Cotelle, 1820-1821, t. 8, p. 394.

15 Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française…, p. 5.

16 Ibid., p. 8.

17 Voir Académie, p. 168 et le titre avec corrections autographes datées de 1740 du manuscrit déjà mentionné : Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française…

18 Registres de l’Académie française (1672-1793), t. I (1672-1715), p. 567.

19 Voir la notice de Jacques Le Brun dans François Fénelon, Lettre à l’Académie, p. 1723-1725.

20 Discours de M. l’abbé de Saint-Pierre sur les travaux de l’Académie française…, p. 40.

21 « L’Academie des Arts, établie du règne de Louis XV » (Académie, p. 167) fait sans doute allusion à la Société des arts fondée par le géomètre Clairaut, qui n’avait pas reçu d’officialisation de la part du roi avant 1730. Sur la société des arts, voir : http://www.clairaut.com/nSansdatepo20pf.html.

22 Académie, p. 165.

23 Ibid., p. 165-166.

24 Peter Burke, Louis XIV…, p. 14-15.

25 Louis XIV, Mémoires pour servir à l’instruction du dauphin [1662], Paris, Tallandier, 1978.

26 Voir Nick Childs, A Political Academy in Paris…, p. 11.

27 Alain Ménil, Diderot et le drame, théâtre et politique, Paris, PUF, 1995, p. 23, note 1.

28 Voir Laurent Thirouin, L’Aveuglement salutaire : réquisitoire contre le théâtre dans la France classique, Paris, H. Champion, 1997.

29 Jacques-Bénigne Bossuet, Lettre au père Caffaro, Paris, Anisson, 1694 ; Maximes et réflexions sur la comédie précédées de la Lettre au père Caffaro, A. Gazier (éd.), Paris, Belin, 1881.

30 Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, Un projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’État, in Œuvres diverses de monsieur l’abbé de Saint-Pierre, Paris, Briasson, 1730, t. II, p. 178.

31 Ibid., p. 177.

32 Pierre Nicole, Traité de la comédie [1659], L. Thirouin (éd.), Paris, H. Champion, 1998 ; Lettres sur l’hérésie imaginaire, Liège, A. Beyers, 1667 ; Jacques-Bénigne Bossuet, Lettre au père Caffaro et Maximes et réflexions sur la comédie (édition citée).

33 Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, Un projet pour rendre les spectacles plus utiles à l'État, p. 193-194.

34 Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, Discours sur les romans et les spectacles, Neuchâtel, BPU, ms. R 232, non daté mais mentionnant « le discours sur le même sujet imprimé à Paris » (manuscrit non paginé ; voir en tête de la première page), donc probablement postérieur à 1726.

35 Ibid., p. 4 ; sur la même image du poison, voir Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, Sur les ouvrages agréables mais pernicieux (mai 1737), Neuchâtel, BPU, ms. R 224, fol. 2 v° ; Proposition. Les historiens sont les meilleurs précepteurs d’une nation, Neuchâtel, BPU, ms. R 208, p. 3.

36 Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, Discours sur les romans et les spectacles, p. 8-9.

37 Ibid., p. 2.

38 Jean Chapelain, Lettres de Jean Chapelain, P. Tamizey de Larroque (éd.), Paris, Imprimerie nationale, 1883, t. II (année 1662), p. 272.

39 Lettre de Chapelain à Colbert du 18 novembre 1662, in Jean-Baptiste Colbert, Lettres, instructions et mémoires, P. Clément (éd.), Paris, Imprimerie nationale, 1882, t. V, p. 588.

40 Livres et monuments, p. 236.

41 Ibid., p. 237.

42 Ibid., p. 259-260.

43 Lionel Rothkrug, Opposition to Louis XIV. The Political and Social Origins of the French Enlightenment, Princeton, Princeton University Press, 1965, p. 299-328.

44 Ibid., p. 328-351.

45 Soupirs de la France esclave, 1689, cité d’après Peter Burke, Louis XIV…, p. 19.

46 Voir Peter Burke, Louis XIV…, p. 132-133 et p. 117.

47 Voir Gérard Sabatier, Versailles ou la figure du roi, Paris, A. Michel, 1999 ; Hervé Drévillon, Lire et écrire l’avenir. L’astrologie dans la France du Grand Siècle, 1610-1715, Seyssel, Champ Vallon, 1996.

48 Voir Nicolas Fréret, légende et vérité (Actes du colloque de Clermont-Ferrand, 18-19 octobre 1991), C. Grell, C. Volpilhac-Auger (dir.), Oxford, Voltaire Foundation, 1994 ; voir aussi les articles de Carlo Borghero, Claudine Poulouin, Nadine Vanwelkenhuyzen, dans Corpus, nº 29, 1995.

49 Voir Simone Mazauric, Fontenelle et l’invention de l’histoire des sciences à l’aube des Lumières, Paris, Fayard, 2007, p. 261-272.

50 Voir Charles Duclos, Histoire de l’Académie française, p. 399 sq.

51 Voir Jean-Claude Bonnet, Naissance du Panthéon, Paris, Fayard, 1998, p. 391-392 ; Dinah Ribard, Raconter, vivre, penser. Histoire de philosophes 1650-1766, Paris, J. Vrin – EHESS, 2003.

52 Marcel Gauchet, L’Avénement de la démocratie, t. 1, La Révolution moderne, Paris, Gallimard, 2007, p. 100.

53 Gouvernement, p. 203-204.