2 Il s’agit de la charte
du prince de Kiev Mstislav Vladimimirivich et de son fils, prince de
Novgorod, Vsevolod Mstislavich, rédigée environ en 1130 et octroyée au
monastère de Saint-Georges, près de Novgorod, contenant le droit de
possession du district de Bouitsy au sud des terres de Novgorod (ou sa
copie du début du XIIIe siècle), la charte de l’abbé Barlaam de
Xutyn’ (avant 1210), fondateur du monastère de la Transfiguration du
Sauveur près de Novgorod (1192) en faveur de sa fondation, et le
traité commercial de la ville de Smolensk avec celle de Riga et le
Gotland (vers 1229). Évidemment certaines copies des actes et des
chartes de cette époque existent mais elles ne sont pas très
nombreuses.
3 Pour une vue générale des sources écrites de l’histoire
russe, voir l’Histoire des
Slaves orientaux des origines à 1689. Bibliographie des sources
traduites en langues occidentales, V. Vodoff (dir.), Paris,
Institut d’études slaves, 1998.
4 Au début de 2011, on
possède 1017 documents sur écorce de bouleau à Novgorod, 43 à Staraïa
Roussa (région de Novgorod), 19 à Torjok (région de Tver’), 15 à
Smolensk, 8 à Pskov, 5 à Tver’, 3 à Moscou, 1 à Riazan’, 1 à Nijni
Novgorod, 3 à Zvenigorod (Ukraine), 1 à Vitebsk (Bélarus) et 1 à
Mstislavl’ (Bélarus). Pour la dernière édition à jour de cette source,
voir V.L. Janin, A. Zaliznyak, A. Gippius, Новгородские грамоты на бересте (из раскопок
1997-2000 гг.), t. XI, Moscou, Russkie slovari, 2004.
5 Pour la
comparaison des approches et la critique, voir J. Fennell, A History of the Russian Church
to 1448, Londres – New York, Longman, 1995 ; V. Vodoff, Autour du mythe de la Sainte
Russie. Christianisme, pouvoir et société chez les Slaves orientaux
(Xe-XVIIe siècles), Paris, Institut d’études slaves
(Culture et société de l’Est ; 37), 2003 ; A. Musin, Церковь и горожане средневекового Пскова.
Историко-археологическое исследование, Saint-Pétersbourg, Faculté
de philologie de l’Université d’État, 2010.
6 J.E. Gerhard, Sive dissertatio theologica de religione
ritibusque ecclesiasticis Moscovitarum, Iéna, Jean Jacob
Bauhoffer, 1665.
7 Photius Patriarcha
Constantinopolitanus, « Epistola XIII », in Photii Constantinopolitani Patricarchae opera
omnia, PG, t. CII,
col. 736-737 (D-A, 32-35) ; V. Laurent, « Aux origines de l’Église
russe. L’établissement de la hiérarchie byzantine », Échos d’Orient, t. XXXVIII, 1939,
p. 279-295 ; G. Podskalsky, Christentum und theologische Literatur in der
Kiever Rus’ (988-1237), Munich, C.H. Beck, 1982, p. 14-15,
24-30 ; A. Poppe, « The Christianization and Ecclesiastical Structure
of Kyivan Rus’ to 1300 », Harvard Ukrainian Studies, t. XXXI, n° 3-4,
1997, p. 311-392 ; Id.,
Christian Russia in the
Making, Aldershot – Burlington, Ashgate (Variorum Collected
Studies Series ; 867), 2007.
8 A. Musin, Христианизация Новгородской земли в IX-XIV вв.
Погребальный обряд и христианские древности, Saint-Pétersbourg,
Peterburgskoe vostokovedenie (Travaux de l’Institut de l’histoire de
la culture matérielle ; 5), 2002. Les premières mentions des Rhôs chrétiens faites par les
auteurs arabes et grecs sont datées des années 830-840 : Ibn
Khordadhbah, Kitab al-Masâlik
wa’l-mamâlik" (Liber viarum et regnorum), M.J. de Goeje (éd. et
trad.), Leyde, E.J. Brill (Bibliotheca geographorum arabicorum ; 6a),
1889 ; Vita Georgii
Amastridensis, in
V. Vasil’evskiy, Труды,
vol. 3 : Русско-византийские
исследования : Жития свв. Георгия Амастридского и Стефана
Суражского, Saint-Pétersbourg, Académie des Sciences, 1893,
p. 1-71.
9 M. Szeftel, A. Eck, Documents de droit public relatifs
à la Russie médiévale, Bruxelles, Librairie encyclopédique, 1963,
p. 234-238.
10 J. Darrouzès, Notitiae episcopatuum ecclesiae
constantinopolitanae. Texte critique, introduction et notes,
Paris, Institut français d’études byzantines (Géographie
ecclésiastique de l’Empire byzantin ; 1), 1981, p. 343, 349, 381, 398,
407, 413.
11 A. Poppe, « Die
Metropoliten von Kiev und der ganzen Rus’ (988-1281) », in G. Podskalsky, Christentum und theologische
Literatur…, p. 282 ; voir V. Vodoff, Autour du mythe de la Sainte Russie…,
p. 267.
12 A. Poppe, « Die Metropoliten von
Kiev… », p. 283-284. Après le métropolite Théophylacte et jusqu’aux
années 1130 pour la période qui nous intéresse, on peut citer
Jean Ier (c. 1018-c. 1030), Theopempt (c. 1035-mi 1040), Hilarion (1051-1054),
Ephrem (1054-c. 1065),
George (c. 1065-c. 1076), Jean II
(1077-1089), Jean III (1090-avant le 14 août 1091), Nicolas (c. 1093-avant 1104),
Nicéphore Ier
(18 décembre 1104-avril 1121) et Nicétas
(15 octobre 1122-9 mars 1126).
13 Новгородская
первая летопись старшего и младшего изводов, A. Nasonov (éd.),
Moscou – Léningrad, Académie des Sciences, 1950, p. 473.
14 A. Poppe,
« Die Metropoliten von Kiev… », p. 288-289.
15 G. Podskalsky, Christentum und theologische Literatur…,
p. 24-30.
16 S. Tesch, R. Edberg, Biskopen i Museets trädgård. En arkeologisk
gåta, Stockholm, Elander Gotab (Sigtuna Museers skiftserie ; 9),
2001.
17 V.L. Janin, Актовые печати Древней Руси X-XV веков,
Moscou, Nauka, 1970, 2 vol. ; V.L. Janin, P. Gaydukov, Актовые печати Древней Руси X-XV
веков, t. III : Печати,
зарегистрированные в 1970-1996 г., Moscou, Intrada, 1998 ;
V. Laurent, Corpus des sceaux
de l’Empire byzantin, t. II : L’Église, Paris, CNRS, 1965 ; V. Bulgakova,
Byzantinische Bleisiegel in
Osteuropa : die Funde auf dem Territorium Altrußlands, Wiesbaden,
Harrassowitz (Mainzer Veröffentlichungen zur Byzantinistik ; 6),
2004.
18 Voir A. Poppe, « Die Metropoliten von
Kiev… », p. 281.
19 A. Poppe, « L’organisation diocésaine de la Russie aux
XIe-XIIe siècles », Byzantion, t. XL, 1971, p. 165-217. La
question du réseau des paroisses est aussi difficile à aborder en
raison de l’absence de sources. On peut imaginer plus ou moins la
topographie des églises dans les grands centres urbains, mais pour les
paroisses rurales l’information fiable nous manque jusqu’au milieu du
XVe siècle.
20 « Ut et Ponticae et Asianae et Thraciae dioecesis
metropolitani soli ; praeterea episcopi praedictarum dioecesum, quae
sunt inter Barbaros a praedicto throno sanctissimae
Constantinopolitanae ecclesiae ordinentur ». Voir Iuris ecclesiastici Graecorum
historia et monumenta, J.-B. Pitra (éd.), t. I, Rome, Bardi,
1864, p. 432-433 ; Canones
apostolorum et conciliorum veterum selecti, H.T. Bruns (éd.),
Berlin, 1839, p. 32-33 ; Древне-славянская Кормчая XIV титулов без
толкований, V. Beneshevich (éd.), t. I, 1, Saint-Pétersbourg,
Académie des Sciences, 1906, p. 125. Dans le texte slave, la mention
du diocèse d’Asie est curieusement absente.
21 Новгородская
первая летопись, p. 16, 181 ; The Chronicle of Novgorod (1016-1471),
R. Michell et N. Forbes (éd.), Londres, Offices of the Society (The
Camden Society third series ; 25), 1914, p. 4 ; Die erste Novgoroder Chronik nach ihrer ältesten
Redaktion (Synodalhandschrift) 1016-1333 / 1352, J. Dietze (éd.), Leipzig, 1971,
p. 52 ; A. Poppe, « Die Metropoliten von Kiev… », p. 285 ;
G. Podskalsky, Christentum und
theologische Literatur…, p. 84-88 ; V. Vodoff, « La “Chrétienté
russe”. Origines et développements », in Autour du mythe de la Sainte Russie…,
p. 19-29.
22 A. Poppe,
« La tentative de réforme ecclésiastique en Russie au milieu du XIe siècle », Acta Poloniae Historica, t. XXV, 1972,
p. 5-31.
23 M. Szeftel, A. Eck, Documents de droit public…,
p. 251-262.
24 La discussion sur la chronologie et le
sens politique de ces changements structurels, basée sur l’analyse des
chroniques et de l’hagiographie russes ainsi que des Notitiae episcopatuum, est loin d’être
achevée. Voir E. Honigmann, « Studies in Slavic Church History », Byzantion, t. XVII,
1944-1945, p. 158-162 ; N. Oikonomidès, « Un décret synodal inédit du
patriarche Jean VIII Xiphilin », Revue des études byzantines, t. XVIII,
1960, p. 55-78 ; V. Laurent, « La date de l’érection des métropoles de
Patras et de Lacédémone », Revue des études byzantines, t. XXI, 1963,
p. 129-141 ; A. Nazarenko, « Митрополии Ярославичей во второй половине
XI века », Древняя Русь:
Вопросы медиевистики, t. I, 2007, p. 85-103.
25 L.K. Goetz, Kirchenrechtliche und Kulturgeschichtliche
Denkmäler Altrusslands nebst Geschichte des russischen
Kirchenrechts, Stuttgart, F. Enke, 1905, p. 115-170 ; A. Musin,
Церковь и горожане
средневекового Пскова, p. 77-78.
26 Новгородская первая летопись, p. 28, 214 ;
The Chronicle of
Novgorod, p. 20 ; Die
erste Novgoroder Chronik, p. 62.
27 C’est précisément à
cette époque-là qu’une tentative de réforme administrative de l’Église
russe est de nouveau attestée (V. Vodoff, « Un “parti théocratique”
dans la Russie du XIIe siècle ? Remarques sur la politique
ecclésiastique d’André de Bogoljubovo », in Autour du mythe de la Sainte Russie…,
p. 70-98).
28 Constantin Porphyrogénète, De administrando imperio,
G. Moravcsik et R.J. Jenkins (éd.), Washington, DC, Dumbarton Oaks
Center for Byzantine Studies (Corpus fontium historiae Byzantinae ;
1 / Dumbarton Oaks texts ; 1), 1985, IX, l. 3-4.
29 Pour la liste des évêques, voir
V. Vodoff, Autour du mythe de
la Sainte Russie…, p. 266.
30 J. Darrouzès, Notitiae episcopatuum…, p. 367,
403.
31 Новгородская
первая летопись, p. 33, 219 ; The Chronicle of Novgorod, p. 24 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 65.
32 Новгородская
первая летопись, p. 473, à comparer : ibid., p. 18, The Chronicle of Novgorod, p. 6 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 53.
33 Новгородская
первая летопись, p. 29-30, 216 ; The Chronicle of Novgorod, p. 22 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 64.
34 « Sancimus
igitur, quotiens opus fuerit episcopum ordinare, clericos et primates
civitatis… mox in tribus personis decreta facere propositis… »
(Novellae, R. Schoell
(éd.), Berlin, Weideman (Corpus iuris civilis ; 3), 1895, p. 594,
696-697).
35 Древне-славянская Кормчая XIV титулов без
толкований, V. Beneshevich (éd.), t. I : 3, p. 800-801.
36 Nomos ho procheiros imperatorum Basilii
Constantini et Leonis prochiron codd. Mss., C.E. Zachariae von
Lingenthal (éd.), Heidelberg, Mohr, 1837, p. 155 ; Prochiron auctum, C.E. Zachariae von
Lingenthal (éd.), Leipzig, Hirschfeld (Jus Graeco-Romanum ; 6), 1870,
p. 248, XXVIII, 3 ; Prochiron
legum pubblicato secondo il codice vaticano greco 845,
F. Brandileone, V. Puntoni (éd.), Rome, Forzani (Fonti per la storia
d’Italia pubbl. dall’Istituto storico italiano ; 30), 1895,
p. 159-160, XXIV.
37 Сводный каталог славяно-русских книг, хранящихся
в СССР. XI–XIII вв., S. Schmidt (éd.), Мoscou, Nauka, 1984,
p. 116-117, n° 75.
38 Parmi les travaux récents, on peut citer M.C. Paul,
« Episcopal Election in Novgorod, Russia 1156-1478 », Church History : Studies in
Christianity and Culture, t. LXXII, n° 2, 2003, p. 251-275. À mon
grand regret, je n’ai pas pu trouver le texte de la thèse du PhD
doctorat de M.C. Paul intitulée « “A man chosen by God”. The Office of
Archbishop in Novgorod, Russia, 1165-1478 » et soutenue à l’université
de Miami aux États-Unis en 2003. On ne peut pas accepter la critique
de la théorie de la participation des citoyens de Novgorod dans
l’élection des évêques que l’on trouve chez L.J. Granberg (Veche in the Chronicles of
Medieval Rus’ : а Study of Functions and Terminology, Göteborg,
Historiska institutionen (Dissertations from the Department of
History, Göteborg University ; 39), 2004, p. 164-165). Cette procédure
comprenait les étapes d’electio, aprobatio, ordinatio et receptio et la tentative d’interpréter le
moment de receptio comme
une manifestation de la passivité des citoyens qui selon l’auteur
jouissaient du rôle de spectateurs de la procédure est tout simplement
discutable.
39 Памятники древнерусского
канонического права, A. Pavlov (éd.), t. I : Памятники XI-XV вв., 2e éd., Saint-Pétersbourg, Commission
archéographique impériale (Русская историческая библиотека ; 6), 1908,
col. 442-443.
40 Новгородская
первая летопись, p. 31, 219 ; The Chronicle of Novgorod, p. 24 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 65 ; A. Musin, « Древнерусское общество, епископат и каноническое
право в XII-XIV вв. », in Miscellanea Slavica. Сборник статей к 70-летию
Б.А. Успенского, F. Uspenskiy (dir.), Moscou, Indrik, 2008,
p. 341-361.
41 Il faut noter néanmoins que, selon la
Chronique hypatienne,
Iliya était originaire de Novgorod (Ипатьевская летопись, M. Tikhomirov (éd.),
3e éd., Moscou, Izdatel’stvo
vostochnoy literatury (Полное собрание русских летописей ; 2), 1962,
col. 525).
42 M.C. Paul, « Secular
Power and the Archbishop of Novgorod before the Muscovite Conquest »,
Kritika. Explorations in
Russian and Eurasian History, t. VIII, n° 2, 2007, p. 231-270 ;
Id., « Archbishop Vasilii
Kalika of Novgorod, the Fortress of Orekhov and the Defence of
Orthodoxy », in The Clash of
Cultures on the Medieval Baltic Frontier, A.V. Murray (dir.),
Farnham – Burlington, Ashgate, 2009, p. 253-271.
43 Новгородская первая летопись,
p. 19, 22, 203, 207 ; The
Chronicle of Novgorod, p. 8, 12 ; Die erste Novgoroder Chronik, p. 55,
57.
44 Новгородская первая летопись,
p. 473.
45 Ibid.,
p. 20-21, 204-206 ; The
Chronicle of Novgorod, p. 9, 10, 11 ; Die erste Novgoroder Chronik, p. 55,
56.
46 V.L. Janin, « Les récentes découvertes archéologiques à
Novgorod », Annales HSS,
3, 2009 (64e année),
p. 615-630.
47 Pour la discussion,
voir A. Musin, « Древнерусское общество, епископат и каноническое
право », p. 341-361 ; V.L. Janin, Некрополь Новгородского Софийского собора :
церковное предание и историческая критика, Moscou, Nauka, 1988,
p. 23-57. L’opinion de Janin a été acceptée sans critique par Vladimir
Vodoff dans son ouvrage Naissance de la chrétienté russe : la conversion
du prince Vladimir de Kiev (988) et ses conséquences (XIe-XIIIe siècles), Paris, Fayard, 1988. Seul
l’historien soviétique Michel Tikhomirov a essayé de lier cette
démission aux changements des relations Église-État au début du XIIe siècle (M. Tikhomirov, Крестьянские и городские восстания
на Руси XI-XIII вв., Moscou, Gospolitizdat, 1955,
p. 170-181).
48 « Si quis
episcopus non susceperit officium et curam populi sibi commissam, hic
communione privetur, quoadusque consentiat obedientiam commodans… Si
vero perrexerit, nec receptus fuerit, non pro sua sententia, sed pro
malitia populi, ipse quidem maneat episcopu, clerici vero civitatis
communione priventur, quod eruditores inobedientis populi non
fuerunt » ; Iuris
ecclesiastici Graecorum historia et monumenta, t. I, p. 20-21 ;
Canones apostolorum et
conciliorum, p. 5 ; Древне-славянская Кормчая XIV титулов без
толкований, t. I : 1, p. 69.
49 « Si quis episcopus manus
impositionem episcopatum acceperit, et praeesse populo constitutus
ministerium subire neglexerit, nec adquieverit ire ad ecclesiam sibi
commissam : hunc oportet communione privari, donec susceperit coactus
officium, aut certe de eo aliquid integra decreverit eiusdem
provinciae synodus sacerdotum » ; Iuris ecclesiastici Graecorum historia et
monumenta, t. I, p. 462 ; Canones apostolorum et conciliorum, p. 85 ;
Древне-славянская Кормчая XIV титулов без толкований, t. I : 2,
p. 260.
50 Il s’agit du 16e canon ; Iuris ecclesiastici Graecorum historia et
monumenta, t. II, p. 140-141.
51 « Iam vero alia quoque res est, quae
ecclisiasticae consuetudini non placet, offerre sacerdotes aliquos
renunciationis libellos » ; Iuris ecclesiastici Graecorum historia et
monumenta, t. I, p. 651 ; Древне-славянская Кормчая XIV титулов без
толкований, t. I : 3, p. 564-565.
52 Iuris
ecclesiastici Graecorum historia et monumenta, t. I, p. 520 ; Synodikon, sive, Pandectæ canonum
ss. apostolorum, et conciliorum ab ecclesia Græca receptorum nec non
canonicarum SS. patrum epistolarum, G. Beveregius (éd.), t. I,
Oxford, 1672, p. 106-107 ; Древне-славянская Кормчая XIV титулов без
толкований, t. I : 1, p. 108-111.
53 C’était
le cas de l’archevêque de Novgorod Jean II, de l’évêque de Lutsk
Sabbas (1401) et des archevêques de Novgorod Théophile (1482) et Serge
(1484). Voir Новгородская 4
летопись, 1re éd.,
Saint-Pétersbourg, Commission archéographique impériale (Полное
собрание русских летописей ; 4), 1848, p. 104 ; Софийская 1 летопись, 1re éd., Saint-Pétersbourg, Commission
archéographique impériale (Полное собрание русских летописей ; 5),
1851, p. 252 ; Софийская 1
летопись (продолжение), 1re éd., Saint-Pétersbourg, Commission
archéographique impériale (Полное собрание русских летописей ; 6),
1853, p. 132 ; Памятники
древнерусского канонического права, A. Pavlov (éd.), t. I : Памятники XI-XV вв., 1re éd., Saint-Pétersbourg,
Commission archéographique impériale (Русская историческая
библиотека ; 6), 1888, col. 745-748, 750-754.
54 Новгородская первая летопись,
p. 20, 204 ; The Chronicle of
Novgorod, p. 9 ; Die
erste Novgoroder Chronik, p. 55. Sur la « Vie de notre saint père
théophore Antoine dit “le Romain” » composée au milieu du XVIe siècle, voir E. Benz, Russische Heiligenlegenden,
Zürich, Die Waage, 1983, p. 448-458.
55 Sur la discussion
chronologique, voir V.L. Janin, Очерки комплексного источниковедения :
Средневековый Новгород, Moscou, Vysshaya shkola, 1977,
p. 50.
56 Грамоты Великого Новгорода и Пскова,
S. Valk (éd.), Moscou – Léningrad, Nauka, 1949, p. 160,
n° 103.
57 R.F. Rohrbacher, Histoire universelle de l’Église
catholique, t. VI, Paris, Gaume, 1887, p. 196.
58 Новгородская
первая летопись, p. 22, 207 ; The Chronicle of Novgorod, p. 12 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 57.
59 Новгородская
первая летопись, p. 20-22, 204-207 ; The Chronicle of Novgorod, p. 8-11 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 55-57 ; O. Tarabardina, « Dendrochronology in Novgorod : its
History and Current Programme of Research », in Novgorod : The Archaeology of a Russian Medieval
City and its Hinterland, M. Brisbane, D. Gaimster (dir.),
Londres, British Museum (British Museum occasional paper ; 141), 2001,
p. 47-50.
60 Sur les autres catastrophes climatiques
et la vie religieuse à Novgorod, voir V. Vodoff, « Culte des saints et
météorologie à Novgorod au Moyen Âge », in Milieux naturels, espaces sociaux. Études
offertes à Robert Delort, É. Mornet et F. Morenzoni (dir.),
Paris, Publications de la Sorbonne, 1997, p. 65-70.
61 Новгородская
первая летопись, p. 67, 272 ; The Chronicle of Novgorod, p. 71 ; Die erste Novgoroder Chronik,
p. 99.
62 Грамоты
Великого Новгорода и Пскова, S. Valk (éd.), p. 140-141,
n° 81.
63 Ibid.,
p. 141, n° 82.
64 La martre (Kouna en russe) était une
unité monétaire dans la Rus’ des XIe-XIIIe siècles, payée en peaux de
martres.
65 M. Szeftel, A. Eck,
Documents de droit
public…, p. 281-286.
66 Грамоты Великого Новгорода и Пскова,
S. Valk (éd.), p. 139, n° 80. Cette région ne disposait pas d’une
agriculture importante. Mais par là passait la voie principale entre
la Russie centrale et Novgorod, sur laquelle le monastère devait
exercer le contrôle en matière commerciale, comme une taxe royale en
Europe. Cela montre les différentes formes de revenus de l’Église à
partir de la première moitié du XIIe siècle. Le nom du district vient de lyakh (le terme qui désignait
dans la Rus’ médiévale un Polonais), ce qui peut être expliqué par le
fait que l’agglomération locale a été composée des prisonniers de
guerre ou des immigrés auxquels l’Église devait un soutien
pastoral.
67 M. Szeftel, A. Eck, Documents de droit public…, p. 270-280. Il
y a néanmoins des doutes sur l’attribution de cet acte à ce Vsevolod
du XIIe siècle.
68 M. Szeftel, A. Eck, Documents de droit public…,
p. 289-294.
69 Ibid., p. 292.
70 2 Th 2, 7. La Bible de
Jérusalem traduit par « mystère de l’impiété ».
71 Sur le sens
eschatologique des autres réformes ecclésiastiques en Russie et
surtout de celle de Pskov de 1468, voir A. Musin, Церковь и горожане средневекового Пскова,
p. 298. Sur les forces créatrices libérées par les attentes
eschatologiques dans la culture byzantine, voir A. Gippius,
« Millennialism and the Jubilee Tradition in the Old Russian History
and Historiography », Ruthenica, t. II, 2003, p. 61-71 ; Byzantium in the year 1000,
P. Magdalino (dir.), Leyde – Boston, Brill, 2003.
72 Лаврентьевская летопись, E. Karskiy (éd.), 2e éd., Léningrad, Commission
archéographique (Полное собрание русских летописей ; 1), 1926,
col. 292.
73 Ibid., col. 299.
74 V. Laurent, « Charisticariat et commende à Byzance.
Deux fondations patriarcales en Épire aux XIIe et XIIIe siècles », Revue des études byzantines, t. XII, 1954,
p. 106-107 ; J. Darrouzès, « Dossier sur le charisticariat », in Polychronion. Festschrift Franz
Dölger zum 75. Geburtstag, P. Wirth (dir.), Heidelberg, C. Winter
(Corpus der griechischen Urkunden des Mittelalters und der neueren
Zeit. Reihe D. Beihefte ; 1), 1966, p. 150-165 ; H. Ahrweiler,
« Charisticariat et autres formes d’attribution de fondations pieuses
aux Xe-XIe siècles », Zbornik Radova Vizantinolosk Instituta,
t. X, 1967, p. 1-27 ; P. Lemerle, « Un aspect du rôle des monastères à
Byzance : les monastères donnés à des laïcs, les charisticaires », Comptes rendus des séances de
l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 111, n° 1,
1967, p. 9-28.
75 P. Gautier,
« Diatribes de Jean l’Oxite contre Alexis Ier Comnène », Revue des études byzantines, t. XXVIII,
1970, p. 5-55 ; Id.,
« Réquisitoire du patriarche Jean d’Antioche contre le
charisticariat », Revue des
études byzantines, t. XXXIII, 1975, p. 77-132.
76 P. Gautier, « L’édit d’Alexis Ier Comnène sur la réforme du clergé », Revue des études byzantines,
t. XXXI, 1973, p. 165-201.
77 Ibid., p. 165-177.
78 A. Poppe, « Die Metropoliten von
Kiev… », p. 287.
79 G. Podskalsky, Christentum und theologische Literatur…,
p. 146-149, 177-179 ; A. Dölker, Der Fastenbrief des Metropolitan Nikifor an den
Fürsten Vladimir Monomach, Tübingen, Slavisches Seminar der
Universität (Skripten des Slavischen seminars der Universität
Tübingen ; 25), 1985 ; Митрополит Никифор : исследования, древнерусские
тексты, переводы, комментарии, V. Mil’kov (éd.),
Saint-Pétersbourg, Mir (Памятники древнерусской мысли: исследования и
тексты ; 5), 2007.
80 P. Gautier, « Le
chartofilax Nicéphore : œuvre canonique et notice bibliographique »,
Revue des études
byzantines, t. XXVII, 1969, p. 159-195.
81 A. Dölker, Der Fastenbrief des Metropoliten
Nikifor…, p. 7-11.
82 Le nom
Pop’ian n’a pas reçu pour
le moment une explication convaincante mais ses contaminations
grecques (Papianous) sont
plus que probables.
83 A. Poppe, « Le prince et l’Église en Russie de Kiev
depuis la fin du Xe siècle
jusqu’au début du XIIe siècle », Acta Poloniae Historica, t. XX, 1969,
p. 95-119 ; G. Dagron, Empereur et prêtre. Étude sur le césaropapisme
byzantin, Paris, Gallimard, 1996, passim.
84 M. Krom,
« Les réformes russes du XVIe siècle : un mythe historiographique ? »,
Annales HSS, 3, 2009
(64e année),
p. 561-578.
85 « Voici que je fais l’univers nouveau » (Ap
21,5).
