2 Cowdrey, Lanfranc, p. 120-143.
3 Ibid., p. 87 et 120.
4 La vie d’Hildebert a
besoin d’une révision moderne. Les deux œuvres de base sur sa vie sont
A. Dieudonné, Hildebert de
Lavardin, évêque du Mans, archevêque de Tours (1056-1133), Paris,
A. Picard et fils, 1898, et P. von Moos, Hildebert von Lavardin, 1056-1133,
Stuttgart, Anton Hiersemann, 1965.
5 Pour
Angers, voir J. Avril, Le
gouvernement des évêques et la vie religieuse dans le diocèse d’Angers
(1148-1240), Paris, Le Cerf, 1984, 2 vol. Pour la Normandie, voir
Gazeau, Normannia
monastica ; ainsi que les nombreuses œuvres de David Spear, y
compris The Personnel :
« Les doyens du chapitre cathédral de Rouen durant la période
ducale », Annales de
Normandie, t. XXXIII, 1983, p. 91-119 ; « Les archidiacres de
Rouen au cours de la période ducale », ibid., t. XXXIV, 1984, p. 15-50 ; « Les
dignitaires de la cathédrale de Rouen pendant la période ducale », ibid., t. XXXVII, 1987,
p. 121-147 ; « Les chanoines de la cathédrale de Rouen pendant la
période ducale », ibid.,
t. XLI, 1991, p. 135-176 ; « L’administration épiscopale normande :
archidiacres et dignitaires des chapitres », in Les évêques normands du XIe siècle (Actes du colloque de
Cerisy-la-Salle, 30 septembre-3 octobre 1993), P. Bouet et F. Neveux
(dir.), Caen, Presses universitaires de Caen, 1995, p. 81-102 ; « La
composition des chapitres des cathédrales normandes à l’époque
ducale », in Chapitres et
cathédrales en Normandie, S. Lemagnen et P. Manneville (dir.),
Caen, Musée de Normandie, 1997, p. 169-174 ; « Power, Patronage, and
Personality in the Norman Cathedral Chapters, 911-1204 », ANS, t. XX, 1998, p. 205-221.
Voir également R. Allen, « Les actes des évêques d’Avranches, ca. 990-1253 : esquisse d’un
premier bilan », Tabularia,
« Études », nº 12, 2012, p. 63-106, 20 décembre 2012 (http://www.unicaen.fr/mrsh/craham/revue/tabularia/print.php?dossier=dossier11&file=04allen.xml).
6 L. Celier, Catalogue des actes des évêques du
Mans jusqu’à la fin du XIIIe siècle, Paris, Champion, 1910. Il est
inutile de consulter l’ouvrage d’A. Bellée, L’ancien chapitre cathédral du Mans, Le
Mans, Monnoyer, 1875, pour les années avant 1230. Il est cependant
utile de consulter celui de T. Cauvin, Géographie ancienne du diocèse du Mans,
Paris, Derache, 1845.
7 D. Pichot, « Histoire
du diocèse du Mans du Xe au
XIVe siècle », La Mayenne, archéologie,
histoire, t. XXI, 1998, p. 55-92 ; Id., « Doyennés et organisation de l’espace
diocésain, le cas du bas-Maine (XIe-XIVe siècle) », in L’espace du diocèse. Genèse d’un territoire dans
l’Occident médiéval (Ve-XIIIe siècle), F. Mazel (dir.), Rennes, Presses
universitaires de Rennes, 2008, p. 343-365 ; F. Mazel, « L’espace du
diocèse dans les cartulaires cathédraux (fin XIe-début XIVe siècle) », ibid., p. 367-400.
8 D. Pichot,
« Doyennés… », p. 344.
9 Cowdrey, Lanfranc, p. 120.
10 J.-H. Foulon, Église et réforme au Moyen Âge. Papauté, milieux
réformateurs et ecclésiologie dans les Pays de la Loire au tournant
des XIe-XIIe siècles, Bruxelles, De Boeck Université
(Bibliothèque du Moyen Âge ; 27), 2008 ; Id., « Les relations entre la papauté
réformatrice et les Pays de la Loire jusqu’à la fondation de
Fontevraud », in Robert
d’Arbrissel et la vie religieuse dans l’ouest de la France,
J. Dalarun (dir.), Turnhout, Brepols, 2004, p. 25-55 ; Id., « Réflexions autour de
l’application de la réforme pontificale en France : le cas du Val de
Loire », RHEF, t. XCVI,
n° 236, 2010, p. 107-134.
11 Actus Pontificum Cenomannis in urbe degentium
[Actus], G. Busson
et A. Ledru (éd.), Le Mans, Société historique de la province du Maine
(Archives historiques du Maine ; t. II), 1901, p. 399 ; J.-H. Foulon,
« Réflexions… », p. 117.
12 Actus, p. 395.
13 R. Crozet, « Le voyage d’Urbain II et ses négociations
avec le clergé de France (1095-1096) », RH, t. CLXXIX, 1937, p. 273-310 ;
A. Becker, « Le voyage d’Urbain II en France », in Le concile de Clermont de 1095 et l’appel à la
croisade, Rome, École française de Rome, 1997, p. 127-140 ; J.-H.
Foulon, Église et
réforme…, p. 173-188.
14 Par exemple : Cartulaire du chapitre royal de
Saint-Pierre-de-la-Cour du Mans, S. Menjot d’Elbenne et
L.-J. Denis (éd.), Le Mans, Société historique de la province du Maine
(Archives historiques du Maine ; t. IV), 1903-1907, n° 11.
15 Pour le concile de Clermont, voir Mansi, t. XX,
col. 815-920 ; The Councils of
Urban II, vol. I : Decreta Claromontensia, R. Somerville
(éd.), Amsterdam, Adolf M. Hakkert, 1972. Pendant sa tournée en France
en 1096, Urbain a réitéré ces points à plusieurs occasions, y compris
à Tours : voir R. Crozet, « Le voyage… », p. 272 et 298. Les canons du
concile de Clermont ont été repromulgués cinq ans plus tard : par ex.
le concile de Poitiers en 1100 (Mansi, t. XX, col. 1124).
16 O. Pontal, Les
conciles de la France capétienne jusqu’en 1215, Paris, Le Cerf,
1995, p. 239, 244-246, 248-249, 250-252, 254, 275-278, 295-296 ;
Hildebert, Epistolae,
2.8, in PL, t. CLXXI,
col. 1124.
17 Mansi, t. XX,
col. 817.
18 Ibid., col. 1223-1224.
19 Ibid., t. XXI, col. 233.
20 Hildebert, Epistolae, 2.1, 2.2, 2.14, 2.26, 3.36,
2.33, 3.36, 2.33 et 2.34, in PL, t. CLXXI, col. 207-208, 221-222,
244-245, 310 et 256-258 ; A. Dieudonné, Hildebert…, p. 260-266.
21 Hildebert, Epistolae, 3.21, in PL, t. CLXXI, col. 296-297.
22 R. Barton, « Making a
Clamor to the Lord : Noise, Justice and Power in Eleventh – and
Twelfth – Century France », in Feud, Violence and Practice : Essays in Medieval
Studies in honor of Stephen D. White, B. Tuten et T. Billado
(dir.), Farnham, Ashgate, 2010, p. 213-238.
23 Cartulaire de l’abbaye de Saint-Vincent du Mans
(premier cartulaire, 572-1188), R. Charles et S. Menjot d’Elbenne
(éd.), Le Mans, A. de Saint-Denis, 1886-1913, n° 88 et 472 ; un acte
publié in PL, t. CLXXI,
col. 315 ; un acte publié in Actus, p. 339-340.
24 Actus, p. 391 : secundum ecclesiasticam consuetudinem tenuit
synodem.
25 Actus, p. 395.
26 G. Le Bras, Institutions ecclésiastiques de la chrétienté
médiévale, Paris, Bloud et Gay (Histoire de l’Église depuis les
origines jusqu’à nos jours ; 12), 1959-1964, 2 vol., t. II,
p. 380.
27 L’étude
prosopographique des doyens est aisée (la liste de Cauvin est
insuffisante : Géographie…, p. 158-166). L’identité de
Guillaume, qui est appelé doyen au début des années 1140, est
problématique. Il est probable, mais pas certain, qu’on puisse
l’identifier à Guillaume Burellus, archidiacre du Mans de 1128 au
plus tôt, jusqu’à une date correspondant à l’épiscopat de Gui
(1126-1136). Pour Guillaume en tant que doyen, voir Cartulaire manceau de Marmoutier,
E. Laurain (éd.), Laval, Impr. de Vve A. Goupil, 1911-1945, 2 vol., t. I,
p. 132-134 ; Chartularium
insignis ecclesiae Cenomanensis quod dicitur Liber albus
capituli, R.J.F. Lottin (éd.), Le Mans, Monnoyer, 1869, n° 119 ;
Cartulaire de l’abbaye du
Ronceray d’Angers (1028-1184), P. Marchegay (éd.), Paris,
A. Picard, 1900, n° 420 ; Cartulaire de la Roë, Laval, Arch. dép.
Mayenne, H 154, fol. 20v-21r.
28 Pour le doyen Robert,
fils d’Hubert de Ria, voir le Liber Albus, n° 113, avec un commentaire
dans Cartulaire de l’évêché du
Mans, 965-1786, A. Bertrand de Broussillon (éd.), Le Mans,
Société historique de la province du Maine (Archives historiques du
Maine ; t. IX), 1908, n° 968 et 969 ; et Spear, The Personnel, p. 272. Pour le doyen
putatif Hugues (Hugo decanus
Cenomannensis), voir Bates, RRAN William I, n° 253 (mes remerciements à
John Ott pour cette référence).
29 Actus, p. 377 et 382 ;
D.C. Douglas, William the
Conqueror, Berkeley, University of California Press, 1964,
p. 223.
30 Actus, p. 387-393. L’âge et
l’échelon des candidats au moment de leur élection avaient été des
éléments très importants de la réforme grégorienne. Voir les canons du
concile de Melfi (1089) dans Mansi, t. XX, col. 721-726 ;
R. Somerville, Pope Urban II.
The Collection Britannica and the Council of Melfi (1089),
Oxford, Clarendon Press, 1996, p. 253. Pour Geoffroy Brito, voir D. Spear, « Geoffroy Brito,
Archbishop of Rouen (1111-1128) », HSJ, t. II, 1990, p. 123-138 et surtout
p. 124-125.
31 En dépit d’A. Bellée, L’ancien chapitre…, p. 8, qui note que le
chantre prenait souvent le titre de « grand chantre pour se distinguer
des chantres ordinaires », l’usage dans le Maine semble varier entre
cantor (chantre) et precentor (préchantre) selon
la préférence du scribe. Inglebert est appellé precentor trois fois dans les actes de
Saint-Vincent (Cartulaire de
Saint-Vincent, n° 175, 183 et 651), mais il est aussi appelé cantor cinq fois par les
mêmes moines (ibid.,
n° 28, 47, 251, 408 et 472). Même les scribes qui rédigeaient le
nécrologe du chapitre n’ont pas adopté un système uniforme : par
conséquent, dans Nécrologe-obituaire de la cathédrale du
Mans, G. Busson et A. Ledru (éd.), Le Mans, Société historique de
la province du Maine (Archives historiques du Maine ; t. VII), 1906,
Ebrardus (p. 89), Ingelbertus (p. 37) et Petrus (p. 62) sont
commémorés comme préchantres, alors que Reginaldus (p. 78), Fulcradus (p. 79) et Ansgerius (p. 327) le sont en tant que
chantres.
32 É. Lesne, Les écoles de la fin du
VIIIe siècle à la fin du XIIe, Lille, Facultés catholiques
(Histoire de la propriété ecclésiastique en France ; 5), 1940,
p. 147-151.
33 Pour Ivo, voir ibid., p. 151 ; et, par ex., Liber Albus, n° 466, et Le
Mans, Arch. dép. Sarthe, H 98.
34 Algotus et Raginaldus apparaissent ensemble en tant
que custodes dans un acte
qui date des années 1067-1078 (Cartulaire de Saint-Vincent, n° 28) et Orricus custos apparaît dans
un acte de l’évêque Hildebert (ibid., n° 24). Alors que Algotus et Orricus figurent souvent dans les listes de
chanoines, ce sont les seuls cas où ils sont appelés custodes.
35 Secretarius : Liber Albus, n° 190, 464 et
465. Notarius : Cartulaire manceau…, t. I,
p. 64-66 et 170 ; Cartulaire
des abbayes de Saint-Pierre de la Couture et de Saint-Pierre de
Solesmes, Les bénédictins de Solesmes (éd.), Le Mans, Impr.
d’E. Monnoyer, 1881, n° 74, 82 et 88 ; Le Mans, Arch. dép. Sarthe, H
978, n° 8.
36 Dans un acte, Gradulfe fait une croix en tant que archidiaconus et souscrit la
clause de datation comme cancellarius (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Aubin
d’Angers, A. Bertrand de Broussillon (éd.), Paris, A. Picard,
1903, 3 vol., n° 854). Les scribes du nécrologe l’ont aussi appelé archidiaconus et cancellarius ejusdem ecclesie
(Nécrologe-obituaire…,
p. 244). Pour Eustache cancellarius (Cartulaire manceau…, t. I, p. 266-268)
comme archidiaconus, voir
Cartulaire de la Couture,
n° 60, 71, 78, 86, 102 et 103. Il est possible qu’Eustache ait servi
en tant que chancelier avant de devenir archidiacre, mais la preuve de
cette hypothèse manque. Le nécrologe le commémore comme archidiacre,
pas comme chancelier (Nécrologe-obituaire…,
p. 342-343).
37 Liber
Albus, n° 181.
38 Saint-Denis de
Nogent-le-Rotrou, 1031-1789, H. Souancé et C. Métais (éd.),
Vannes, Lafolye, 1895, p. 59.
39 Cartulaire d’Assé-le-Riboul, A. Bertrand de
Broussillon (éd.), Le Mans, Société historique de la province du Maine
(Archives historiques du Maine ; t. III), 1903, n° 2.
40 Cartulaire
manceau…, t. II, p. 20-21.
41 Geoffroy Mulot
apparaît comme archidiacre en 1100 (Cartulaire de Saint-Vincent, n° 139) et
probablement aussi en 1097 (Cartulaire de Saint-Aubin, n° 854).
Gradulfe apparaît comme archidiacre en 1098 (ibid., n° 854) et en 1129 (Cartulaire de Saint-Vincent,
n° 592). Geoffroy Brito,
le doyen, apparaît aussi spécifiquement comme archidiacre en 1097 (Cartulaire d’Assé-le-Riboul,
n° 2) et il était toujours doyen (et sans doute archidiacre aussi) en
1111. Hugues / Payen était archidiacre en 1098 (Cartulaire de Saint-Aubin, n° 854). Ceci
semble indiquer que Geoffroy Mulot, Gradulfe, Hugues / Payen et le
doyen Geoffroy Brito
étaient tous archidiacres en 1098.
42 Liber Albus, n° 232 (1230). F. Mazel,
« L’espace du diocèse… », p. 397-399, publie ce texte avec une
traduction française.
43 Actus, p. 420. F. Mazel, « L’espace du
diocèse… », p. 387, maintient que les archidiacres étaient nommés par
le chapitre, mais cela ne semble pas avoir été le cas, au moins au
XIIe siècle.
44 Fragments de chartes du Xe siècle provenant de Saint-Julien
de Tours, C. de Grandmaison (éd.), Paris, A. Picard, 1886,
n° 23.
45 Cartulaire de l’abbaye cardinale de la Trinité
de Vendôme, C. Métais (éd.), Paris, A. Picard, 1893-1904, 5 vol.,
n° 14 (le 5 novembre 1038). Les archidiacres apparaissent avant 1028 :
Liber Albus, n° 181, et
Cartulaire de
Saint-Vincent, n° 180.
46 D. Barthélemy, La société dans le comté de Vendôme de l’an mil
au XIVe siècle, Paris, Fayard, 1993, p. 61-64 ;
Id., « Une crise de
l’écrit ? Observations sur des actes de Saint-Aubin d’Angers (XIe siècle) », BEC, t. CLV, 1997, p. 97-99 et n.
24.
47 D. Spear, « L’administration épiscopale… », p. 87-88 ;
R. Allen, « “A Proud and Headstrong Man” : John of Ivry, Bishop of
Avranches and Archbishop of Rouen, 1060-79 », Historical Research, t. LXXXIII, 2010,
p. 189-227.
48 Par exemple, Cartulaire de Saint-Vincent, n° 88, dans
lequel l’archidiacre Paganus est partie prenante dans un
conflit, ou Cartulaire
manceau…, t. II, p. 18-19, dans lequel le même Paganus est présent parce qu’une propriété
tombe sous sa juridiction. Bien qu’il existe des occasions où le
chapitre entier attestait les chartes (Cartulaire de l’évêché du Mans [936-1790],
A. Bertrand de Broussillon (éd.), Le Mans, Société historique de la
province du Maine, 1900, n° 35), les apparitions des archidiacres sont
beaucoup plus fréquentes dans le contexte de l’administration
diocésaine quotidienne.
49 Sur les archidiacres,
voir G. Le Bras, Institutions
ecclésiastiques…, p. 391-394 ; J.-F. Lemarignier, « Les
institutions ecclésiastiques en France de la fin du Xe au milieu du XIIe siècle », in Histoire des institutions françaises au Moyen
Âge, F. Lot et R. Fawtier (dir.), t. III : Institutions ecclésiastiques, Paris, PUF,
1962, p. 19-21 ; A.H. Thompson, « Diocesan Organisation in the Middle
Ages : Archdeacons and Rural Deans », Proceedings of the British Academy,
t. XXIX, 1943, p. 153-194 (p. 157-166) ; A. Amanieu, « Archidiacre »,
in Dictionnaire de droit
canonique, R. Naz (dir.), Paris, Letouzey et Ané, 1935, t. I,
col. 948-1004 ; F. Mazel, « L’espace du diocèse… », p. 385-388 ;
J. Avril, Le
gouvernement…, p. 11-13 ; D. Spear, « L’administration
épiscopale… », p. 87-93 ; C. Brooke, « The Archdeacon and the Norman
Conquest », in Tradition and
Change : Essays in honour of Marjorie Chibnall, D. Greenway,
C. Holdsworth et J. Sayers (dir.), Cambridge, Cambridge University
Press, 1985, p. 1-20 ; M. Brett, The English Church under Henry I, Oxford,
Oxford University Press, 1975, p. 199-210.
50 Martin Brett penche en
faveur de circonscriptions bien définies dès le XIe siècle (The English Church…, p. 201), tandis que
David Spear (« L’administration épiscopale… », p. 89-93) et Daniel
Power (The Norman Frontier in
the Twelfth and Early Thirteenth Centuries, Cambridge, Cambridge
University Press, 2004, p. 118-122), à la suite d’Auguste Longnon (Pouillés de la province de
Tours, Paris, Kincksieck, 1903, p. xxx), estiment que plusieurs
archidiacres existent sans toutefois être en possession de
juridictions spécifiques.
51 Depuis le XIXe siècle, on accepte le fait que le mot archdiaconatus (archidiaconé)
apparaît en France à la fin du XIe siècle : A. Luchaire, Manuel des institutions françaises, période des
Capétiens directs, Paris, Hachette, 1892, p. 16. Mais cette date
peut être repoussée : Cartulaire blésois de Marmoutier, C. Métais
(éd.), Blois, impr. E. Moreau et Cie, 1889-1891, n° 35 (daté 1060), et
F. Mazel, « L’espace du diocèse… », p. 385.
52 Liber controversiarum sancti Vincentii
Cenomannensis, ou Second Cartulaire de l’abbaye de Saint-Vincent du
Mans, A. Chédeville (éd.), Paris, Klincksieck, 1968, n° 153 (acte
daté de 1217) ; F. Mazel, « L’espace du diocèse… », p. 387.
53 Cartulaire manceau…, t. II,
p. 18-19.
54 Ibid., p. 5-6. Lassay, dép. Mayenne, ch.-l.
cant.
55 Cartulaire du
Ronceray, n° 416. Mareil-sur-Loire, dép. Sarthe, cant. La
Flèche.
56 Cartulaire de la Couture,
n° 51, 58. Yvré-le-Pôlin, dép. Sarthe, cant. Pontvallain.
57 Cartulaire de la Roë, Laval, Arch. dép. Mayenne, H 154,
fol. 19v-20r. Saint-Ouen-en-Champagne, dép. Sarthe, cant.
Brûlon.
58 Ce sont des archidiaconés territoriaux
établis par l’évêque Maurice en 1230 : Liber Albus, n° 232. Pour l’organisation
des paroisses après cette date, voir A. Longnon, Pouillés…, p. 58-82 ; E. Vallée, Dictionnaire topographique du
département de la Sarthe, R. Latouche (éd.), Paris, Imprimerie
nationale, 1950, p. xiv-xxiv ; T. Cauvin, Géographie…, p. 139-153.
59 On comparera avec
l’enquête de David Spear, « L’administration épiscopale… »,
p. 90.
60 Liber Albus, n° 117 ; Cartulaire de Saint-Vincent,
n° 88.
61 Cartulaire de Saint-Vincent,
n° 90.
62 La plupart des spécialistes affirment que les offices
d’archiprêtre et de doyen étaient simplement des titres différents
pour le même office ; le titre qui paraissait dans tel ou tel diocèse
dépendait de la coutume locale. En effet, le concile de Clermont avait
déclaré une équivalence de termes catégoriques : archipresbyter, qui alicubi dicitur decanus
(Mansi, t. XX, col. 817). Voir J. Avril, « Une association obligée :
l’archiprêtré ou doyenné », RHEF, t. XCIII, n° 230, 2007, p. 25-40 ;
Id., « Le rôle des
archiprêtres et des doyens dans la préparation, le déroulement et
l’application des synodes », Revue du Nord, t. LXXXVI, 2004,
p. 719-728 ; J.-F. Lemarignier, « Les institutions… », p. 22-23 ;
J. Avril, Le
gouvernement…, p. 12 et n. 30 ; G. Le Bras, Institutions ecclésiastiques…, p. 429-431 ;
A.H. Thompson, « Diocesan Organisation… », p. 167-175 ; A. Amanieu,
« Archiprêtre », col. 1004-1026 ; É. Griffe, « Les origines de
l’archiprêtre de district », RHEF, t. XIII, 1927, p. 16-50.
63 D. Pichot,
« Doyennés… », p. 343 et 349, semble se rendre compte de ce fait, même
s’il ne discute pas son importance.
64 Liber Albus, n° 232.
65 A. Longnon, Pouillés…, p. 58-82.
66 Pour l’église de
Lassay, Cartulaire
manceau…, t. II, p. 25-26. Pour l’église d’Ancinnes, Liber Albus, n° 131, 129,
130, 464 et 465. Ancinnes, dép. Sarthe, cant. Saint-Paterne. Paganus de Challes est archipresbyter illius
ecclesie. Challes, dép. Sarthe, cant. Le Mans.
67 D. Power, The
Norman Frontier…, p. 123.
68 Cartulaire de
la Couture, n° 93. Dans cet acte, l’archidiacre Hugues exerce la
juridiction archidiaconale sur les églises de Pré-en-Pail (dép.
Mayenne, ch.-l. cant.) et Neuvy-en-Champagne (dép. Sarthe, cant.
Conglie) ; pourtant, Pré-en-Pail tombe dans la juridiction de
l’archiprêtre Sevinus,
alors que Neuvy-en-Champagne tombe dans celle de l’archiprêtre
Eustache.
69 Liber
Albus, n° 123 (1145-1162). Charné, dép. Mayenne, cant. et c.
Ernée.
70 Sur les doyens, voir
D. Pichot, « Doyennés… », p. 343-365 ; B. Kemp, « The Acta of English
Rural Deans in the later Twelfth and Thirteenth Centuries », in The Foundations of Medieval
English Ecclesiastical History : studies presented to David
Smith, P. Hoskin, C. Brooke et B. Dobson (dir.), Woodbridge, The
Boydell Press, 2005, p. 139-158 ; G. Le Bras, Institutions ecclésiastiques…, p. 429-431 ;
A.H. Thompson, « Diocesan Organisation… », p. 169-175.
71 Pour Hubertus, decanus de Laval,
voir Cartulaire de la
Couture, n° 15, 16 et 19 ; Cartulaire de Saint-Vincent, n° 22, 472 et
651 ; D. Pichot, « Doyennés… », p. 345, 347 et 357. Bazougers, dép.
Mayenne, cant. Meslay.
72 Cartulaire de
Saint-Vincent, n° 472. Nuillé-sur-Vicoin, dép. Mayenne, cant.
Laval.
73 Pour Haimericus decanus de Bruslone, voir Cartulaire de Saint-Vincent,
n° 431. Brûlon, dép. Sarthe, ch.-l. cant. Sur le rôle important des
châtellenies pour le développement des doyennés, voir D. Pichot,
« Doyennés… », p. 354-359.
74 D. Power, The Norman Frontier…,
p. 122 ; A.H. Thompson, « Diocesan Organisation… », p. 177.
75 Pour l’ouest du diocèse, c’est-à-dire le Bas-Maine,
voir les cartes dans D. Pichot, « Doyennés… », p. 348 et 360.