Table des matières
Paul Brennan
Présentation
Imaginaires nationaliste et unioniste
- Un problème d’identité
- La mise en valeur d’une culture d’« origine contrôlée »
- Comment traiter l’aliénation unioniste ?
- Une double culture de dépendance
- Que celui qui a des oreilles entende
- L’ouverture nationaliste
- L’Irlande, telle qu’on l’imagine à l’étranger
- L’Irlande, telle que (certains) des Irlandais l’ont imaginée
- Une possession légitimée dans le sang
- Le « snobisme chronologique »
- L’intégrité du « corps » de la nation
- L’unité imaginée comme moteur politique
- Portrait-robot de l’unionisme : noluntas, monolithisme, fanatisme, démembrement, silence littéraire… tout pour plaire !
- « Ars gratia rei publicae… »
- Confusion ou stratégie identitaire ?
- Vers de nouveaux espaces imaginaires
- Conclusion
Londonderry et la Boyne : espaces et mythes
- Phantasme d’invulnérabilité
- Un espace de transition
- Espaces civil et sauvage
- L’enclos
- La fermeture des portes
- La réécriture de Lundy par l’imaginaire collectif
- Lundy comme bouc émissaire
- Lundy comme modèle d’une épuration politique
- Londonderry comme lieu de calvaire : dire l’indicible
- La ville comme charnier
- Évocation d’une géographie sous-jacente
- L’assurance d’un peuple élu
- Pureté spirituelle : précondition à la victoire
- Solidarité panprotestante
- Intervention anglaise… enfin !
- Londonderry : ville éclatée, ville multiple
- La Boyne : icône à part ou élément d’une séquence imaginaire ?
- Londonderry et la Boyne : jeux de complémentarité
- La Boyne comme « frontière spirituelle »
- Perte des sites cultes du protestantisme irlandais
- L’Orangisme : recréation de Londonderry
- Orangisme : né sur l’interface
- Réflexes autogestionnaires d’une base populaire
- Opportunisme et méfiance des pouvoirs vis-à-vis de l’Orangisme
- L’Ordre : source d’une cohésion panprotestante
- L’Orangisme : un espace doublement à part
- Élaboration d’un espace initiatique
- L’Ordre : mystère de sa propagation
- Conclusion
La thèse des Cruthin : reprise de possession d´une mémoire expurgée
- Absence d’une « mythologie de la colonisation »
- Élaboration d’un nouveau mythe d’origine
- « Vae victis… »
- Ulster : les contours variables d’une entité toujours à part
- Le lien écossais
- Expurgation de la mémoire
- Pourquoi le récit d’Adamson est (particulièrement) hérétique
- Ulster : l’espace d’un partage
- Les Cruthin et les paramilitaires
- Les Cruthin montent sur scène
- La bataille de Moira
- Réticences nationalistes
- Conclusion
L’ulster-scots : la troisième voix ?
- L’irlandais : l’aura de la contestation
- L’irlandais : langue militante ou espace neutre ?
- L’Ulster-scots : histoire d’une mobilisation
- L’Ulster-scots : l’aventure européenne
- Comparer ce qui est comparable
- La Charte européenne : trouver l’équilibre
- La fin des « deux traditions » ?
- Vers une logique de soutien mutuel ?
- « Serious prose literature daesnae exist, sae we’ll haetae create it. We cannae be aye recitin Burns or even Orr […] »
- Esther, Reine des Pictes d’Ulster
- Conclusion
L’Amérique : vers la frontière d’un espace rêvé
- Ulster-Scots, Scots-Irish, Scotch-Irish ou Irish-American ? La terminologie n’est jamais innocente…
- Offensive politique…
- … et offensive culturelle
- Le jeu entre histoire et texte caché
- Le refus de l’« enclos où l’histoire s’est rigidifiée »
- Expansion et conquête : parallèle avec Londonderry
- Histoire ou hagiographie ?
