Hors-texte – Deux manuscrits de Jules Barbey d’Aurevilly
p. I-IV
Texte intégral
Planche I : Première page du manuscrit de la préface pour la réédition d’Une vieille maîtresse, 1866 (Saint-Sauveur-le-Vicomte, musée Barbey d’Aurevilly, D 18).

Les préfaces de Barbey d’Aurevilly trouvent souvent leur origine dans la correspondance. C’est le cas de la préface de 1858 d’Une vieille maîtresse, que l’auteur reprend et développe en 1866 à l’occasion de la réédition du roman. Ces deux préfaces sont nées du débat épistolaire qui opposa plusieurs années auparavant Barbey d’Aurevilly à Trebutien sur la question du roman catholique : « J’avais écrit une longue préface intitulée du Catholicisme dans le roman et vous en connaissez les idées, car je l’avais exprimée, cette préface, comme on exprime le suc d’une orange pour faire du punch, de deux lettres au plus cher de mes amis et je n’ai pas besoin de le nommer » (lettre à Trebutien, 3 avril 1858, in CG, t. VI, p. 84).
© Arch. dép. Manche / CG50 (cl. A. Poirier, 97Num_006_001).
Planche II : Manuscrit des Disjecta membra, p. 209 (Saint-Sauveur-le-Vicomte, musée Barbey d’Aurevilly, D 108).

Barbey d’Aurevilly a un goût profond pour la calligraphie. De ce goût témoigne la beauté plastique de ses manuscrits et de ses lettres qui ne laissait pas insensibles ses correspondants. C’est ainsi qu’Edmond de Goncourt accuse réception d’une lettre du « Sagittaire » : « Merci, merci mille fois de votre mâle autographe couleur de pourpre, à la flèche pennée d’or » (lettre autographe du 26 octobre 1885 citée par Jacques Petit dans Barbey d’Aurevilly critique, Paris, Les Belles Lettres, 1963, p. 590).
© Arch. dép. Manche / CG50 (cl. A. Poirier, 97Num_010_207).
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