Les auteurs
p. 267-272
Texte intégral
1Alix Audurier-Cros est professeur émérite en Architecture, docteur en Géographie, HDR à l’Université de Provence. Membre du laboratoire ART Dev UMR 5281 CNRS à l’Université Paul-Valéry, elle a dirigé l’équipe de recherche Artopos, fondée en 1989 à l’École d’architecture de Marseille-Luminy, puis à Montpellier, après sa nomination en 2003. Enseignant-chercheur spécialiste de l’histoire du patrimoine et des jardins anciens, elle a dirigé des programmes de recherche thématiques et des thèses en Architecture et Paysage. Elle a contribué par ses recherches à la protection de nombreux ensembles, inscrits ou classés monuments historiques et à la réhabilitation de jardins historiques, tels que, notamment, les jardins de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon ou ceux de la Villa Guy à Béziers. Elle a participé à la création du Jardin antique méditerranéen de Balaruc-les-Bains, dans une perspective ethnobotanique et historique. Ses nombreuses publications sont appréciées tant en France qu’à l’étranger. Elle a été faite chevalier des Arts et des Lettres (promotion juillet 2016).
2Fabien Bellat est docteur en histoire de l’art, et maître de conférences associé et chercheur au laboratoire EVCAU, à l’ENSA Paris-Val de Seine depuis 2016. Auparavant, il a été professeur invité à l’université de Togliatti (Russie, 2013-2015) ; enseignant associé à l’université du Québec en Outaouais (Canada, 2011-2012) ; chargé de cours à l’université de Nantes (2005-2008). Membre de l’équipe scientifique pour l’exposition « Le Nôtre en perspectives », au château de Versailles (2012), il a également été commissaire de l’exposition « Togliatti, une ville neuve en URSS », au musée Chtchoussev d’architecture à Moscou (2014), et à l’ENSA Paris-Val de Seine (2015). Il est aussi intervenu dans diverses facultés françaises (Sorbonne, Bordeaux, Strasbourg), anglaises (RIBA), américaines (Princeton) et russes (Moscou, Saint-Pétersbourg…). Enfin, il a publié ces ouvrages : Amériques-URSS. Architectures du défi (Paris, Éd. Chaudun, 2014) ; Togliatti, une ville neuve en URSS (Ekaterinbourg, Tatlin, 2014 et Marseille, Parenthèses, 2015) ; CCCP’67. Monument à la guerre froide (Paris, Éditions B2, 2018) ; Ambassades françaises du xxe siècle (Paris, Éditions du Patrimoine, 2020).
3Emma Filipponi est architecte diplômée d’État et docteur en histoire de l’architecture. Elle a soutenu sa thèse en 2017 à l’Université Iuav de Venise, sous la dir. d’Isabelle Backouche (EHESS Paris), de Paola Lanaro (Université Ca’ Foscari Venise), de Guido Vittorio Zucconi (Université Iuav de Venise). Professeur à l’École spéciale d’architecture (Paris) et à l’École spéciale des travaux publics (campus de Troyes), elle est également chercheure associée à l’ENSA Paris-Malaquais/Université PSL (laboratoire ACS / UMR AUSser CNRS 3329). Enfin, elle est chercheure associée à l’Université Paris Nanterre (laboratoire DICEN-IDF / labex « Les passés dans le présent » / EA 7339). Elle a publié, avec Marta Severo, « Les sociétés savantes face aux sciences participatives. Un exemple d’innovation collaborative dans le secteur culturel ? », ATIC – Approches Théoriques en Information Communication, no 2, 2021 ; avec Charles Curtelin, « Le logement collectif de l’agence Georges Curtelin. Immeubles lyonnais entre 1940 et 1960 », Bulletin de la Société Académique d’Architecture de Lyon, no 24, 2019 et avec Fernando Filipponi, « Sur les traces d’un décor : de l’hôtel parisien aux objets d’art. Échanges entre ateliers européens au xviie siècle », MAA Journal, no 13, 2017.
4Dominique Ganibenc est historien de l’art contemporain. Spécialiste de l’architecture viticole en Languedoc et en Gironde, il s’intéresse également à l’évolution de l’architecture et de l’urbanisme balnéaire en particulier dans l’Hérault. Après avoir travaillé pour plusieurs organismes publics spécialisés dans la conservation du patrimoine, il a collaboré à différents programmes de recherche dont celui portant sur l’Agence d’architecture Garros (soutenu par la DRAC Occitanie). Il a récemment publié aux PULM : Vin et architecture dans l’ancien Languedoc-Roussillon. Des châteaux aux coopératives : l’épopée du monde vitivinicole depuis les années 1860 (2 tomes).
5Gwenn Gayet-Kerguiduff est responsable du musée Sahut et des sites patrimoniaux de la Ville de Volvic et Maîtresse de conférences associée en histoire et cultures architecturales au sein de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. Chercheuse au sein de l’UMR Ressources et associée au CHEC de l’Université Clermont Auvergne, ses recherches portent sur la spatialisation du décor, de ses formes et de ses thèmes. Elle a notamment codirigé la publication des ouvrages suivants : Gwenn Gayet-Kerguiduff, Marianne Jakobi, Mathilde Lavenu (dir.), Le Corbusier : figure patrimoniale ?, Presses universitaires Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, juillet 2020, et Gwenn Gayet-Kerguiduff, Mathilde Lavenu, Projet et approche(s) du temps, Actes du deuxième séminaire inter-écoles d’architectures, pour le Réseau scientifique et thématique « Architecture, Patrimoine et Création », ENSACF, octobre 2017.
6Laura Girard est architecte DE, docteure en architecture et maître de conférences associée HCA, Laboratoire de recherches en architecture (LRA) – ENSA Toulouse, université de Toulouse. En 2019, elle a soutenu sa thèse de doctorat Cifre à l’ENSA Toulouse et l’Université de Toulouse. Intitulée L’Architecture en brique en Midi toulousain 1910-1947. Les architectes face au renouvellement technique et culturel, celle-ci a donné lieu à plusieurs publications et communications. Laura Girard a copublié un inventaire de l’architecture du xxe siècle de la région Midi-Pyrénées dans Rémi Papillault (dir.), Guide d’architecture du xxe siècle en Midi toulousain, Toulouse, PUM, 2016.
7Claudine Houbart est architecte, historienne de l’art et archéologue, titulaire d’un master spécialisé en conservation-restauration et docteur en sciences de l’ingénieur. Sa thèse de doctorat, soutenue en janvier 2015 à la KU Leuven est en cours de publication. Professeur à l’université de Liège, en Belgique, elle enseigne et poursuit des recherches en histoire et théorie de la conservation-restauration. Ses projets de recherche actuels portent sur l’histoire des réseaux internationaux en conservation-restauration, l’élaboration et la réception de la Charte de Venise et l’histoire du chantier de restauration, ainsi que sur la re-conception des principes d’intervention sur le patrimoine à la lumière de concepts étrangers à la discipline (projet CoToCoCo). Ses recherches ont été publiées dans plusieurs revues scientifiques internationales et, entre autres, présentées lors de conférences de l’Icomos, de l’American Institute of Conservation, de l’Association of Critical Heritage Studies et du Comité international pour la conservation de l’Icom (liste complète disponible à l’adresse : https://orbi.uliege.be/ph-search?uid=U213734).
8Florence Lafourcade est architecte DE diplômée de l’ENSA-Strasbourg. Elle réalise actuellement une thèse de doctorat en histoire de l’architecture à l’université de Strasbourg. Effectuée sous la direction d’Anne-Marie Châtelet au sein de l’ED 3400 ARCHE, cette thèse éclaire « L’architecture à l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Regards sur l’évolution d’un enseignement : de la culture générale artistique à la formation de l’architecte diplômé (1831-1942) ». L’autrice a notamment publié à ce sujet « Les élèves de l’École nationale supérieure des arts décoratifs : lecture d’une cohorte de diplômés (1922-1942) », Cahier HEnsA20, no 7, novembre 2019, p. 24-28. En parallèle de ses recherches doctorales, elle a coorganisé la journée d’étude « Les élèves d’Eugène Viollet-le-Duc », qui s’est tenue à Paris les 20 et 21 février 2020, et participe au projet de recherche subventionné par l’Agence nationale de la recherche intitulé EnsArchi « L’enseignement de l’architecture au xxe siècle » (2019-2022), coordonné par Anne-Marie Châtelet.
9Mathilde Lavenu est architecte DPLG depuis 1992 et Architecte du Patrimoine (École de Chaillot 1997). Maître de conférences (2012), elle enseigne la théorie et la pratique de la conception architecturale et urbaine (Tpcau) à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand (ENSCAF). Elle prépare actuellement une thèse sur « Du dessein à l’édification, les traces de la genèse : la bibliothèque de l’architecte Louis Jarrier (1862-1932) » (Marianne Jakobi, Directrice / UCA-CHEC, Shahram Abadie codirection / ENSACF-Ressources). Mathilde Lavenu participe régulièrement à des manifestations scientifiques (Les Élèves de Viollet-le-Duc en 2020, Le chantier cathédral en Europe en 2019 (pub. 2020), Construire ! Entre Antiquité et Époque contemporaine en 2018 (pub. 2020), etc.). Elle codirige la publication d’ouvrages liés au patrimoine et au projet d’architecture : Le Corbusier : figure patrimoniale ? (2020), Projet et approche(s) du temps (2015). En interaction avec ses enseignements et des programmes de recherche auxquels elle participe (Histoire de l’enseignement de l’architecture au xxe siècle – HEnsA20 ; Anachrup), elle est l’auteur de différentes contributions qui explorent les enjeux de conception du projet d’architecture aux xixe et xxe siècles.
10Gilles Maury est architecte DPLG depuis 1996 et docteur en histoire de l’architecture depuis 2009 (UVSQ). Maître de conférences (2012), il enseigne l’histoire au sein de l’École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille depuis 2004. Il prépare actuellement une HDR sur « Viollet-le-Duc et l’Angleterre, recherches et échanges autour de l’habitation et du gothique moderne » (J.-P. Garric, garant / Paris 1-Sorbonne). Gilles Maury participe régulièrement à des colloques internationaux (Les Élèves de Viollet-le-Duc en 2020, L’Avenir des églises en 2016 (pub. 2018), Viollet-le-Duc, architecture et villégiature en 2014 (pub. 2015), Risques et accidents industriels en 2015 (pub. 2017), etc.) et publie des ouvrages ou des articles autour du patrimoine du xixe siècle et de l’architecture des Hauts-de-France (Le Château Vaissier, Picard, 2013 ; Le Baron Bethune à Roubaix, Invenit, 2013, etc.). Chercheur au LACTH / ENSAPL Lille, il participe en articulation avec ses enseignements à des programmes de recherche nationaux interdisciplinaires : « Architecture du xxe siècle, matière à projet pour la ville durable du xxie siècle » ; « Histoire de l’enseignement de l’architecture » (ENSA20 + version ANR).
11Lucile Pierron est maîtresse de conférences en histoire et cultures architecturales et chercheure au LHAC (Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine) à l’École nationale supérieure d’architecture de Nancy. Architecte diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, elle est également titulaire d’un master recherche en histoire culturelle et sociale de l’architecture et de ses territoires (université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, ENSA-Versailles). En 2019, elle a soutenu une thèse de doctorat en architecture à l’université Paris-Saclay, préparée au LéaV (ENSA-Versailles) sous la direction de Catherine Bruant et Paolo Amaldi. Sa thèse, intitulée Architectures religieuses des Trente Glorieuses en Lorraine, trois décennies d’expérimentations à l’épreuve de la modernité, a pour point de départ l’exposition « 1945-1975 en Meurthe-et-Moselle : églises en quête de modernité » (notamment présentée en 2013 à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris), pour laquelle elle a assuré la coordination scientifique. Ses recherches portent sur les formes et théories architecturales en France au xxe siècle, et plus spécifiquement sur le patrimoine de la période des Trente Glorieuses.
12Constance Ringon est architecte, docteur en architecture, maître de conférences en histoire et cultures architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse, et chercheur au LRA (EA 7413 CNRS). Sa thèse de doctorat, encadrée par Enrico Chapel et soutenue en 2016, s’intitule Une ville dans le prisme des regards. Sabaudia de sa fondation (1933) à ses 80 ans (2014) et porte sur les rapports entre architecture, formes urbaines et régimes politiques. Depuis 2016, elle est impliquée dans le programme de recherche sur l’histoire de l’enseignement de l’architecture lancé par le comité d’histoire du ministère de la Culture. Cette recherche a donné lieu à la publication d’un ouvrage collectif en 2019 : Enrico Chapel, Constance Ringon (dir.), L’Enseignement de l’architecture à Toulouse. Prémices d’une histoire, Paris, Archibooks, 2019.
13Diplômé de l’institut d’études politiques de Lyon et d’un master en histoire de l’art de l’université Lumière Lyon 2, Éric Sergent est doctorant en histoire de l’art du xixe siècle à l’université Lumière Lyon 2. Ses recherches portent sur l’histoire de la sculpture, de la mémoire et du monument public. Ses travaux de thèse, dirigés par Laurent Baridon, sont consacrés à l’art funéraire à Paris, Lyon et Dijon, dans la seconde moitié du xixe siècle. Il a notamment publié Symboliquement vôtre. Balade funéraire graphique, aux éditions Fage en 2022.
14Architecte DE et doctorante en troisième année de thèse en histoire de l’art – histoire de l’architecture, au CHEC à l’université Clermont Auvergne et au sein du GRF Ressources de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, sous la direction de Marianne Jakobi et le coencadrement de Shahram Abadie, Tiphaine Tauziat travaille également comme chargée de projets culturels à la mission Ville d’art et d’histoire de la ville de Bayonne. Son sujet de thèse, « Genèse du projet d’architecture durant l’entre-deux-guerres, à travers les archives des frères Jean (1894-1961) et Joseph Soupre (1894-1960) » ambitionne d’étudier, au travers des archives des architectes Soupre, le processus créatif à l’œuvre dans le projet d’architecture par le prisme de l’étude génétique. Investie dans la médiation de l’architecture et du patrimoine dans sa ville natale de Bayonne, Tiphaine Tauziat participe à la vulgarisation et à la valorisation auprès du grand public de l’histoire de l’architecture au Pays basque, notamment à travers l’œuvre des architectes de la famille Soupre.
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