Les auteurs
p. 283-287
Texte intégral
1Claire Bourguignon est doctorante en histoire de l’art et archéologie médiévale au Centre d’Histoire « Espaces et Cultures » (CHEC – EA 1001) de l’université Clermont Auvergne. Ses travaux portent sur les complexes conventuels des ordres mendiants de l’Auvergne médiévale. Ses principales publications ont concerné les interactions entre espaces religieux et espaces urbains au Puy-en-Velay au bas Moyen Âge (en collaboration avec Mélinda Bizri) (2018), les espaces conventuels des ordres mendiants dans les « petites villes » du diocèse de Clermont et les lieux et les espaces de la prédication mendiante en Auvergne du xiiie siècle au début du xvie siècle (2020).
2Hervé Chopin, doctorant à l’université Lyon-II, achève une thèse sur l’occupation et l’utilisation de l’espace dans le monde canonial à travers l’exemple de l’ancien diocèse de Lyon au Moyen Âge, dans une large période allant du ixe au premier tiers du xvie siècle. Cela concerne la répartition de ces communautés, leur rapport à l’espace et leurs fonctionnements institutionnels. Il s’intéresse aussi à l’histoire de Lyon et s’intègre aux recherches actuelles sur les communautés ecclésiastiques de la ville (PCR sur l’Île-Barbe, cathédrale Saint-Jean-Baptiste, Fourvière, cordeliers) permettant d’entretenir la dialectique entre histoire, histoire de l’art et archéologie. Dans le cadre de sa participation à l’inventaire des collégiales séculières de France, il a aussi travaillé sur l’Auvergne (collégiales des anciens diocèses de Saint-Flour, de Clermont et du Puy), ce qui a donné lieu à des publications et des fiches sur http://vafl-s-applirecherche.unilim.fr/collegiales/index.php?i=3#. Il a participé à des colloques qui ont été publiés comme celui de Saint-Amand-les-Eaux sur « Moines et chanoines » (2014), ou « Les chanoines réguliers en France » en 2018 à Saint-Martin-aux-Bois, et à des projets ANR (Col&Mon).
3Vincent Flauraud, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Clermont Auvergne, chercheur au Centre d’Histoire « Espaces et Cultures » (CHEC), travaille sur la construction des identités militantes, religieuses, et régionales. Il est, plus particulièrement, un spécialiste de l’Action catholique rurale. Dans le domaine des relations entre religion et territoires, il est à signaler qu’il appartient à l’équipe qui met en œuvre, au sein du CHEC, un Atlas historique de l’Auvergne [https://atlas-historique-auvergne.msh.uca.fr/] et qu’il a codirigé, en 2014, le volume consacré à la cathédrale de Clermont dans la collection « La grâce d’une cathédrale » (Strasbourg, La Nuée Bleue).
4Michelle Fournié, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’université Toulouse – Jean-Jaurès, est membre de l’équipe 3 de FRAMESPA (UMR 5136, Toulouse), de l’équipe « Sanctuaires » dirigée par Catherine Vincent (CHISCO, Paris Ouest-Vincennes), de la Société archéologique du Midi de la France, présidente du Comité des Cahiers de Fanjeaux. Elle a consacré ses recherches à l’histoire religieuse du Midi de la France au Moyen Âge, s’intéressant au culte du Purgatoire, objet de sa thèse d’État, puis à l’hagiographie et au culte des saints : tout particulièrement aux miracles et aux reliques, sans négliger l’étude du fonctionnement de la société ecclésiastique méridionale et de son dynamisme. Dernières publications : M. Fournié, « Rocamadour, un sanctuaire Plantagenêt ? Une relecture du Livre des miracles », in Sedes Sapientiae. Vierges noires, culte marial et pèlerinages en France méridionale, Toulouse, PUM, 2017, coll. Méridiennes, p. 117-137 ; J.-L. Biget, S. Caucanas, M. Fournié, D. Le Blévec, Le « catharisme » en questions, Cahiers de Fanjeaux, no 55, Toulouse, 2020 ; M. Fournié, « La collégiale Saint-Paul de Narbonne et la mémoire épiscopale à l’époque de Pierre de la Jugie », dans B. Brouns, J.-M. Matz, L. Vallière, Diocèse de Narbonne, 2020, coll. Fasti Ecclesiae Gallicanae, t. XIX, p. 46-60.
5Sébastien Fray, maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de Saint-Étienne, travaille au sein du LEM-CERCOR (UMR 8584) à l’histoire des seigneuries ecclésiastiques dans le Massif central, problématique qu’il croise avec les questions de transmission documentaire dans la longue durée à l’occasion d’une délégation CNRS à l’IRHIM (UMR 5317) (2020/2021). Il s’intéresse en particulier à la manière dont s’exerce concrètement la seigneurie. Membre du comité scientifique en charge de l’organisation annuelle des colloques d’art roman d’Issoire, il a assuré l’édition des colloques portant sur « Évêques et abbés à l’époque romane » (Revue d’Auvergne, t. 614, 2015) et « La figure du combattant à l’époque romane » (Revue d’Auvergne, t. 630, 2019).
6Samuel Gicquel, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Rennes-II, est membre de Tempora. Ses recherches portent sur l’histoire religieuse française de la période contemporaine et tout particulièrement sur le clergé. Il a notamment publié Prêtres de Bretagne (PUR, 2006), édité les Mémoires du chanoine Le Sage (PUR, 2012) et codirigé le Dictionnaire des lycées catholiques de Bretagne (PUR, 2018).
7Stéphane Gomis est professeur d’histoire moderne à l’université Clermont Auvergne, spécialiste d’histoire culturelle et religieuse. Ses recherches portent sur le monde clérical, envisagé à la fois dans ses pratiques et ses représentations, les sociabilités propres à l’espace paroissial et la question du « for privé », appliquée à la sphère du religieux. Par ailleurs, il coordonne l’Atlas historique consacré à l’Auvergne, au Bourbonnais et au Velay [https://atlas-historique-auvergne.msh.uca.fr]. Quelques publications : Les « Enfants prêtres » des paroisses d’Auvergne, xvie-xviiie siècles, Clermont-Ferrand, PUBP, 2006, 546 p. ; (dir.), Les évêques des Lumières : administrateurs, pasteurs et prédicateurs, Clermont-Ferrand, PUBP, 2015, 162 p. ; « L’écriture du croyant », (avec Philippe Martin) dans Jean-Pierre Bardet et François-Joseph Ruggiu (dir.), Les Écrits du for privé en France de la fin du Moyen Ȃge à 1914, Paris, CTHS, 2014, p. 223-251 ; « Les reinages en France (xvie-xviiie siècle) », dans Frédéric Boutoulle, Stéphane Gomis (dir.), Cultures villageoises au Moyen Âge et à l’époque moderne, Toulouse, PUM, 2017, p. 189-202.
8Maxime Hermant est professeur d’histoire-géographie. Docteur en histoire moderne, il a consacré sa thèse à la question religieuse à Provins pendant la Révolution et l’Empire. Ses thématiques de recherche s’intéressent au fait religieux du xviiie siècle, de la Révolution et du Premier Empire.
9Philippe Martin est professeur d’histoire moderne à l’université Lumière Lyon-II, directeur de l’ISERL (Institut Supérieur d’Études des Religions et de la Laïcité) et du GIS-RELIGIONS du CNRS. Ses recherches l’amènent à s’intéresser particulièrement aux dévotions et aux formes de piété. Récemment, il est notamment l’auteur de Histoire de la messe (Paris, CNRS Éditions, 2013, rééd.) ou Les secrets de Saint Jacques de Compostelle (Paris, Librairie Vuibert, 2018). Il a codirigé L’Europe des superstitions. Une anthologie (Paris, Le Cerf, 2020).
10Maxime Patissier, membre du LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), doctorant à l’université Lumière Lyon-II sous la direction de Christian Sorrel, prépare une thèse sur l’épiscopat impérial face à la crise du Sacerdoce et de l’Empire (1808-1813). Ses principaux axes de recherche sont l’Église catholique sous le Premier Empire, l’épiscopat concordataire, le gallicanisme. Il a publié récemment « Les mandements de Wagram et le gallicanisme épiscopal (été 1809) », Chrétiens et sociétés, 26, 2020, p. 117-138.
11Fernand Peloux est agrégé et docteur en histoire, chargé de recherches au CNRS. Depuis sa thèse de doctorat (Les saints évêques du Languedoc. Construction et déconstruction d’une mémoire hagiographique au Moyen Âge, Toulouse, 2016, sous la direction d’Hélène Débax et Monique Goullet), il s’intéresse à la fabrique et aux usages des manuscrits hagiographiques ainsi qu’à l’ancrage territorial des cultes et de l’écriture hagiographique. Il a récemment dirigé une enquête collective sur Le légendier de Moissac et la culture hagiographique méridionale autour de l’an mil (Brepols, 2018).
12Céline Perol est maître de conférences d’histoire médiévale, habilitée à diriger les recherches. Spécialiste de l’histoire politique et sociale de la Toscane aux xive-xvie siècles (Cortona, Pouvoirs et sociétés aux confins de la Toscane, Rome-Bari, École française de Rome, 2004), elle a mené et dirigé plusieurs travaux sur l’histoire de la route (Routes et petites villes de l’Antiquité à l’époque moderne, Clermont-Ferrand, PUBP, 2020). Elle s’intéresse aujourd’hui à la dévotion féminine notamment à la figure de sainte Marthe (Le choix de Marthe, femme et sacré au Moyen Âge, Paris, Le Cerf, 2021).
13Raimondo Pinna, architecte indépendant, exerce son activité en travaillant sur les relations entre le marché immobilier et l’aménagement du territoire, pour des clients privés et publics, dans différentes régions italiennes. Tutor du cours d’histoire de l’architecture de 2005 à 2008 à la faculté d’Architecture de l’université de Cagliari, il a ensuite été consultant externe du même département d’Ingénierie et d’Architecture (DICAAR), au sein des projets « Elaborazione di metodi per la redazione delle planimetrie ricostruttive medievali e moderne delle città della Sardegna » (2012), « Architettura, arte e luoghi urbani degli acquedotti storici, delle fonti e delle fontane nei paesi e nella città della Sardegna tra medioevo e modernità » (2015), « Le fontane storiche, i lavatoi, gli acquedotti e le architetture dell’acqua in Sardegna » (2018). Membre de l’association Storia della città (Rome), il a publié des monographies aux éditions Condaghes e Nor : Atlante dei Feudi in Sardegna. Il periodo Spagnolo (1479-1700) (1999) ; Santa Igia. La città del giudice Guglielmo (2010) ; Il Condaghe e i possedimenti del priorato di Santa Maria di Bonarcado. Ipotesi di confinazione con l’ausilio della cartografia catastale d’impianto (2019).
14Hugo Todescato, professeur certifié d’histoire-géographie, est titulaire d’un master « Territoires et cultures » de l’université Blaise-Pascal au cours duquel il a soutenu un mémoire de recherche sur « Saint-Flour dans les derniers siècles du Moyen Âge : étude sur la promotion d’une ville néo-épiscopale », réalisé sous la direction de Jean-Luc Fray. Parution récente : « Saint-Flour : une politique de contrôle de routes par une ville de moyenne montagne », dans Jean-Luc Fray et Céline Perol (dir.), Routes et petites villes, de l’Antiquité à l’époque moderne, PUBP, 2020, p. 145-158.
15Bénédicte Touchebœuf est docteur en histoire contemporaine, rattachée au GSRL, et travaille sur le fonctionnement institutionnel de l’Église depuis Vatican II. Elle a publié La Quatrième République, au Livre de poche, en collaboration avec Pascale Goetschel. Ses derniers travaux à paraître portent sur « L’ACA et la CEF aux commandes des changements catéchétiques des années, 1950-1980 ? » et « Les changements dans la catéchèse des années soixante en France : une rupture dans la transmission de la foi ? ».
16Frédéric Vienne, archiviste du diocèse de Lille depuis 2001, a soutenu en 2020 à l’université de Picardie – Jules-Verne (Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits, EA 4289) une thèse en histoire contemporaine consacrée aux créations et projets de création de diocèses en France aux xixe et xxe siècles, notamment dans le Nord et le Pas-de-Calais. Ses recherches portent sur l’histoire religieuse et l’histoire de l’architecture religieuse du Nord de la France. Il a notamment dirigé et coordonné la première histoire du diocèse de Lille (Histoire du diocèse de Lille et de son territoire, du Moyen Âge à nos jours, Éditions du Signe, 2012) et deux ouvrages sur sa cathédrale (Notre-Dame de la Treille. Du rêve à la réalité. Histoire de la cathédrale de Lille, Éditions Yris, 2002 ; Lille, la Treille. Lumière du Nord, La Nuée Bleue, collection « La Grâce d’une cathédrale », 2014).
17Corrado Zedda, docteur en histoire médiévale des universités de Corte et Pise, a exercé des activités de recherche auprès des départements de philologie classique et linguistique de l’université de Cagliari et d’études historiques et artistiques de l’université de Palerme. Il est chercheur associé à l’université de Corte, UMR LISA-6240, et a été sous contrat avec la même université pour le projet PO FEDER ECM - Les Espaces de la Corse Médiévale. Il est l’auteur, entre autres, de Cagliari. Un porto commerciale nel Mediterraneo del Quattrocento, Naples, 2001 ; L’ultima illusione mediterranea. Il comune di Pisa, il regno di Gallura e la Sardegna nell’età di Dante, Cagliari, 2006 ; La Carta del giudice cagliaritano Orzocco Torchitorio, prova dell’attuazione del progetto gregoriano di riorganizzazione della giurisdizione ecclesiastica della Sardegna, Sassari, 2009 (avec R. Pinna) ; « Lo spazio tirrenico e la Sede Apostolica nel Medioevo tra revisione storiografica e nuove prospettive di ricerca », Mélanges de l’École francaise de Rome, vol. 127, no 1, 2015 ; Il Giudicato di Cagliari. Storia, società, evoluzione e crisi di un regno sardo, Cagliari, 2017. Il a dirigé le dossier « 1215-2015. Ottocento anni della fondazione del Castello di Castro di Cagliari », RiMe. Rivista dell’Istituto di Storia dell’Europa Mediterranea, vol. 15, no 2, décembre 2015. Ses recherches actuelles portent sur l’action ecclésiastique et politique du Siège apostolique dans la péninsule Italique et dans l’espace tyrrhénien entre les xie et xiiie siècles.
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