• Contenu principal
  • Menu
OpenEdition Books
  • Accueil
  • Catalogue de 15461 livres
  • Éditeurs
  • Auteurs
  • Facebook
  • X
  • Partager
    • Facebook

    • X

    • Accueil
    • Catalogue de 15461 livres
    • Éditeurs
    • Auteurs
  • Ressources numériques en sciences humaines et sociales

    • OpenEdition
  • Nos plateformes

    • OpenEdition Books
    • OpenEdition Journals
    • Hypothèses
    • Calenda
  • Bibliothèques

    • OpenEdition Freemium
  • Suivez-nous

  • Lettre d’information
OpenEdition Search

Redirection vers OpenEdition Search.

À quel endroit ?
  • Presses universitaires Blaise-Pascal
  • ›
  • Histoires croisées
  • ›
  • Pour une histoire de la restauration mon...
  • ›
  • Partie 4. Quelques laboratoires et insti...
  • ›
  • La restauration des lieux
  • Presses universitaires Blaise-Pascal
  • Presses universitaires Blaise-Pascal
    Presses universitaires Blaise-Pascal
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Liens vers le livre
    Informations sur la couverture
    Table des matières
    Formats de lecture

    Plan

    Plan détaillé Texte intégral Du patrimoine au système patrimonial (les patrimoines et leurs territoires) Les défis et les enjeux de la restauration des lieux. Le « gymnase » des Alpes piémontaises-savoyardes-valdôtaines et de la plaine du Pô L’expérience récente de l’école de spécialisation du Politecnico de Turin. La frontière Piémont-Ligurie et son patrimoine Notes de bas de page Auteur

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Ce livre est recensé par

    Précédent Suivant
    Table des matières

    La restauration des lieux

    Connaître pour agir

    Chiara Devoti

    p. 357-366

    Texte intégral Du patrimoine au système patrimonial (les patrimoines et leurs territoires) Les défis et les enjeux de la restauration des lieux. Le « gymnase » des Alpes piémontaises-savoyardes-valdôtaines et de la plaine du Pô L’expérience récente de l’école de spécialisation du Politecnico de Turin. La frontière Piémont-Ligurie et son patrimoine Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1S’il est bien établi aujourd’hui qu’il existe une obligation d’entretenir les lieux, si possible de manière constante et durable, la transposer à des ensembles territoriaux apparaît comme un enjeu redoutable ; on en parle souvent à voix basse, méfiants.

    2Les pratiques suivies montrent que, si les « monuments » sont sur le devant de la scène, le territoire reste fréquemment à l’écart des préoccupations. Pourtant, il paraît très important, avant même d’en venir aux édifices, de construire une conscience des lieux basée sur la connaissance directe, approfondie des places et de leur histoire. Là où l’histoire événementielle touche ses limites, l’histoire directe, matérielle s’impose. Elle ouvre à l’analyse des logiques sous-jacentes, des signes – voir des traces – que le territoire conserve et montre au spectateur.

    3Ces traces, plus ou moins profondes et impérissables, sont l’objet d’une recherche complexe, parfois difficile, mais passionnante.

    Du patrimoine au système patrimonial (les patrimoines et leurs territoires)

    4Vera Comoli l’a souligné, « le changement de la notion de patrimoine culturel, notamment à l’échelle territoriale, dans une perspective systémique, a conduit à surmonter la nature apparemment discrète des épisodes individuels pour les recomposer et les insérer dans leur contexte12 ». L’enquête sur la structure historique du territoire qui en découle est désormais acceptée comme une étape essentielle de lecture, ce qui permet de prendre conscience de la transformation des sites et du territoire : phénomènes de peuplement humain, construction de liaisons routières et de réseaux d’eau, notamment. Les régimes culturaux du sol, tous signes évidents et recomposables, sont aussi à observer13. Cette approche, de l’école territoriale turinoise, se définit par la volonté de gérer le contexte en intégrant les notions de périodisation14 et de territorialité (selon la définition de Claude Raffestin appliquée à maintes reprises dans les contextes frontaliers)15. L’objet du présent article n’est pas de rouvrir une question bien établie, que l’on rappelle ici comme le fondement de notre démarche. Il convient de rappeler que la logique des « systèmes culturels territoriaux », désormais recommandée au niveau européen16, impose de donner de l’amplitude à l’analyse restauratrice, pour l’élargir à une considération d’ensemble, qui dépasse la spécificité du singulier au profit de la richesse du tout.

    5Ce type de démarche amène à mettre au jour des sources disparates. Il faut alors pouvoir les traiter, en les systématisant et en intégrant les données, tout d’abord celles issues de la cartographie historique [Fig. 53].

    Fig. 53 : Carte historique du cours du Pô (fin xviiie), géo-référencée sur la base numérique de la carte régionale de 2014

    Élaboration C. Devoti, V. Defabiani, transposition numérique de C. Monaco, groupe de recherche des « Terre dei Savoia ».

    6Par exemple, la cartographie alpine – qui couvre d’amples territoires situés au nord de l’Italie et en France dans des régions transfrontalières – offre une richesse exceptionnelle. Les signes graphiques tracés pour identifier les liens avec le contexte, surtout dans la zone transfrontalière, utilisent avec une grande maîtrise tous les procédés possibles (projections, ombres, pointillés et lignes plus ou moins denses). Ainsi, ces signes mettent en évidence la nature imperméable et escarpée des sommets, contrastant avec les zones boisées, avec des clairières herbeuses, avec des champs cultivés sur leurs terrasses pour bien profiter de la bonne exposition, ou même l’organisation topographique des ravines du parcours de l’eau et des zones inondables des ruisseaux17. Dans cet ensemble, il n’est pas possible d’omettre la riche série de cartes qui accompagne l’un des conflits les plus classiques du monde de la montagne : celui sur les bois noirs, généralement maintenus indivis, pour être à la disposition de la communauté (pro indiviso). On dispose d’une représentation continue de ces bois, parce qu’ils constituaient des ressources économiques. Ils étaient donc constamment sous les attaques venant soit de communautés voisines, soit de seigneurs locaux, à la recherche d’un moyen pour remplacer les revenus perdus de l’abolition des droits féodaux et des dîmes qui leur étaient attachées18.

    7Mais les données cartographiques doivent être complétées avec les sources documentaires des archives, pour fournir une image à la fois structurée et évocatrice des façons de vivre le territoire et donc d’y laisser des traces. Ainsi, le système de la dévotion parsème les lieux de chapelles et de clochers, tandis que l’administration a fait créer de petites mairies, qui n’en sont pas moins très actives. Les modes d’exploitation des ressources naturelles (les bois d’abord, mais aussi les petites mines, les cours d’eau pour y mettre une roue, ou dresser un pont qui fournit des revenus sous forme de péages), jusqu’à la gestion des prairies, des petits vignobles, des vergers, et des champs, se traduisent eux aussi matériellement sur le territoire, aboutissant à cette mosaïque culturale que les études sur le paysage historique nous ont appris à reconnaître et apprécier19.

    8Les territoires, alors, nous apparaissent comme un grand tableau sur lequel on peut retracer tous les indices des transformations, qu’il nous suffirait de savoir lire et interpréter, pour avoir la réponse à chaque question ayant trait à leur possible transformation, jusque, si nécessaire (et l’on vient justement d’affirmer cette nécessité) à leur restauration20. [Fig. 54].

    Fig. 54 : Recomposition de la « structure historique » du territoire de la partie centrale du Piémont

    Élaboration scientifique de C. Devoti, V. Defabiani, sur base GIS (Geographic Information System) idée de A. Farruggia ; transposition numérique de C. Monaco pour le groupe de recherche des « Terre dei Savoia ».

    Les défis et les enjeux de la restauration des lieux. Le « gymnase » des Alpes piémontaises-savoyardes-valdôtaines et de la plaine du Pô

    9Si l’on peut envisager un rôle pour la restauration territoriale, accepté partout à l’échelle urbaine, mais plus audacieuse lorsqu’elle s’exerce dans un milieu extra-urbain, et surtout à grande échelle avec des surfaces très vastes et des approches inévitablement plus complexes, les défis que ce type de projet met au jour (et il s’agit toujours, on le sait bien, d’une œuvre qui invoque l’idée de projet), peuvent sembler intimidants : l’enjeu réside en effet dans une analyse spécifique et systématique des lieux.

    10Si l’analyse puise à différentes sources, et d’abord à celles qui sont historiques et en particulier d’archives, il faut considérer qu’avec un bon croisement des informations, on parvient à saisir la complexité des systèmes territoriaux. Chaque processus de définition de leur nature – à savoir de leur identité (un terme vieilli, mais qui touche au sens de leur spécificité et de leur caractère incontournable) – requiert un large recours à la multidisciplinarité et plus encore à la transdisciplinarité21.

    11La nature des milieux reste toutefois l’enjeu principal de cette approche.

    12La spécificité territoriale de la région étudiée joue en effet un rôle essentiel dans le choix non seulement de la méthodologie d’analyse à envisager pour l’enquête, qui repose sur un corpus théorique consolidé. L’un des enjeux est en effet de saisir comment ce territoire a été adapté et mis en valeur, compte tenu des conditions spécifiques qui sont les siennes. De nombreux cas constituent des exemples remarquables d’adaptation, en particulier lorsque, pour des raisons historiques, se créent des enclaves culturelles, soit pour échapper à la logique de l’État, soit pour d’autres motifs, et qu’elles réussissent à préserver leurs caractéristiques dans la durée malgré leur isolement.

    13À cet égard, la région territoriale située au nord-ouest de la vallée du Pô est emblématique: alors que l’État de Savoie, chevauchant la chaîne alpine, est lentement défini – il constitue, selon les mots de Symcox, « un défi ouvert à la géographie22 », soulignant son caractère hétérogène et transfrontalier –, le processus inauguré par la famille ducale, qui vise à un pouvoir absolutiste, est confronté à la persistance de zones culturelles détenant de forts particularismes. Pour ne citer que quelques exemples remarquables de ces enclaves, il s’agit d’abord du duché d’Aoste, né et resté transfrontalier, même envers les “hérétiques” (calvinistes) ; de certaines portions de cantons suisses, toujours réticents à l’égard de la suprématie ducale ; du Monferrato, qui passe sous la domination des Gonzague au commencement du xvie siècle, ceux-ci évoluant selon des modèles espagnols, qui n’entrera dans la sphère de gravitation savoyarde qu’après de douloureux événements. Dans d’autres cas, en revanche, ce sont des territoires nouvellement annexés, pour des raisons de guerres et de traités, que le souverain, et donc l’État, doit connaître pour pouvoir administrer23. Dans une perspective voisine, on observe aussi dans ce grand ensemble territorial des milieux qui, même s’ils ne peuvent pas être définis comme transfrontaliers, ont un rôle de pivot : c’est le cas de la partie centrale de la plaine située au sud du Piémont, là où presque tous les centres urbains, ou ceux qui sont demeurés agricoles, sont en quelque sorte des charnières entre la capitale de l’ancien État de Sardaigne (Turin) et la capitale de l’ancienne République de Gênes (Gênes ne sera annexée qu’avec la Restauration), en suivant la « voie royale de Gênes ». Il en est allé de même, pendant longtemps, pour la ligne de passage qui relie des territoires savoyards, au-delà du plexus alpin, avec Nice et Villefranche qui constituent leur seul débouché sur la mer. De même pour Barcelonnette et la vallée de l’Ubaye au-delà du col de la Madeleine, qui jouent le rôle d’avant-poste défensif.

    14Ce sont ces territoires de « limite » qui font l’objet des relations les plus compliquées avec leur environnement. Leur analyse, restauration et mise en valeur constituent des défis, mais ils occupent une place remarquable dans les études récentes. On commence à les définir par le terme de « liminaires ».

    L’expérience récente de l’école de spécialisation du Politecnico de Turin. La frontière Piémont-Ligurie et son patrimoine

    15Établie en 1989, il y a trente ans, l’école de spécialisation en « Beni architettonici e del Paesaggio », appellation italienne qu’on pourrait traduire plus généralement avec le terme de « en Patrimoine », appartenant à l’école doctorale du Politecnico de Turin, a toujours associé à la formation traditionnelle, une approche spécifique au patrimoine à l’échelle territoriale.

    16Les cours d’histoire, de restauration (de type théorique et pratique), d’analyse des matériaux (carrières, pierres de construction, chaux traditionnelles), de législation, d’évaluation, jusqu’à la théorie du paysage, passent aisément du monument au territoire, et considèrent ce dernier comme la raison plus profonde de la présence du premier…

    17Tout naturellement alors, la donnée territoriale y joue un rôle de premier plan et les territoires de frontière représentent un terrain privilégié de recherche.

    18Depuis quelques années, la région frontalière située à la limite du Piémont et vers la Ligurie fait l’objet d’une analyse systématique de la part de l’école, qui vise à comprendre les raisons de l’abandon progressif de l’agriculture, les changements observés dans les voies de passage, et enfin à trouver des stratégies de promotion économique et de limitation des effets d’une exploitation excessive des ressources naturelles (en premier lieu les eaux minérales). En effet, ces phénomènes ont été à l’origine d’un trafic massif de poids lourds sur les routes au détriment de tout autre moyen de transport. Ponctuée par des constructions fortifiées bâties sur des éminences pendant le haut Moyen Âge, cette région perdit son rôle à l’époque moderne24. Le commandant en chef de l’armée d’Italie, Napoléon Bonaparte, l’a pourtant considérée comme stratégique, et en fera le théâtre des batailles de la campagne d’Italie25 avant qu’elle soit réorganisée en départements, malgré un grand nombre de résistances26. Cette région reste aujourd’hui « liminaire ». Organisés en paroisses et doyennés dès une époque très ancienne, ces territoires aux riches églises et monastères sont ensuite revendiqués par trois diocèses (Albenga, Alba et Mondovì)27. On observe dans ces lieux une proto-industrialisation remarquable (foulons à tissus, filatures, scieries, papeteries)28. Un tronçon de chemin de fer relie Ormea, dernière forteresse en Piémont, à Ceva et, depuis cette petite ville, à Turin et à Gênes. Cette région connaît depuis des décennies une crise généralisée et est en butte à un abandon progressif. Cette situation paraît similaire à celle qui caractérise la vallée transfrontalière de la Roya29, où la route est un lien privilégié entre la capitale, Turin, dans le Piémont, et le port de Nice, en parallèle avec celui militaire de Villefranche, sur la Côte d’Azur. La région de la Roya est maintenant surtout connue pour les pylônes électriques.

    19Les recherches menées sur le site religieux (chapelle du xe siècle incorporée dans une église d’époque post-Tridentine) et fortifié (castrum probablement byzantin, avec de nombreuses stratifications successives) de Sainte-Julitte près de Bagnasco30, renforcées par les analyses sur l’église abandonnée de Saint-André dans la vallée latérale du torrent Mongia, affluent du Tanaro31, et enfin – plus récemment – sur le bourg abandonné de Massimino32, en province de Savone, à proximité immédiate de la Ligurie, démontrent la longue durée des relations intervallées et frontalières : elles existent avant l’époque romaine, pendant le long Moyen Âge, à l’époque moderne et jusqu’à des temps récents. C’est assez récemment que ces liens anciens ont commencé à être remplacés par de nouveaux nœuds de communication. Le tracé autoroutier, et d’autres réseaux, qui préfèrent des tracés moins tourmentés et visent à réduire les temps de trajet, prédominent en étant liés à des logiques nationales ou régionales. Enfin, le tourisme balnéaire qui opte pour le rivage au détriment de l’arrière-pays, constitue un cocktail vénéneux pour les territoires… [Fig. 55].

    Fig. 55 : Castrum Sainte-Julitte à Bagnasco. Base pour la réinsertion en 3D des ruines dans leur contexte

    Prise de 2017, élaboration 2018. Élaboration numérique de P. Guerreschi – LARTU du DIST du Politecnico de Turin.

    20La perte de leur rôle d’origine, la nécessité d’accéder à des ressources économiques externes, mais avant tout la faible préservation de l’identité des lieux, si forte soit-elle, représentent des éléments que l’analyse ne peut ignorer. Aucune solution préconçue ne peut s’appliquer dans ces contextes disparates et ne peut offrir d’appui assuré dans ce cas spécifique. Il a donc fallu, après une étude ramifiée et étendue des sources d’archive, aussi bien que matérielles – en suivant une approche interdisciplinaire et transdisciplinaire –, retrouver les logiques historiques qui reliaient les lieux. Cette démarche contribue à bâtir une conscience sociale locale. Elle prend le parti d’organiser des chantiers ouverts (ce qui implique la disponibilité à recevoir constamment des visites lorsqu’on fouille, on lit, on marche dans les rues), et d’assumer des rencontres avec la population, non seulement pour dire des choses, mais avant tout pour écouter, pour faire la connaissance réelle des lieux. Une règle essentielle consiste à ne rien proposer qui ne peut être accepté, parce que reconnu souhaitable par les territoires eux-mêmes. En cela, ces analyses se sont ouvertes à une sensibilité véritable, à l’esprit des lieux.

    Notes de bas de page

    12Vera Comoli, « Introduzione », in Politecnico di Torino, Dipartimento Casa-città, Beni culturali ambientali nel Comune di Torino, I, Turin, Società degli Ingegneri e degli Architetti, 1984.

    13Chiara Devoti eVittorio Defabiani, « La macro struttura storica del territorio: invarianti e trasformazioni dalla fine dell’Ancien Régime al Secondo Dopoguerra », in Cristina Natoli (éd.), L’identità di un territorio. Interpretare il paesaggio per un progetto di valorizzazione, Savigliano , L’Artistica, 2012, p. 19-32 et en particulier p. 19.

    14Vera Comoli, « La struttura storica del territorio regionale », in Andrea Longhi, La storia del territorio per il progetto del paesaggio, “Temi per il paesaggio”, Regione Piemonte, Savigliano , L’Artistica, 2004, p. 13-15 et en particulier p. 13.

    15Claude Raffestin, « Eléments pour une théorie de la frontière », Diogène, vol. 34, no 134, 1986, p. 3-21.

    16Chiara Devoti, « Dai beni culturali ambientali ai sistemi culturali territoriali. Il caso di Montjovet e il dibattito attuale », in Eadem (dir.), Montjovet. Caso-studio per un modello di schedatura dei borghi alpini, vol. 16 édité par l’école de spécialisation, Politecnico di Torino, Turin, Celid, 2005, p. 31-45. Eadem, « Carte tematiche e struttura del territorio », in Michela Barosio e Marco Trisciuoglio (éd.), I paesaggi culturali: costruzione, promozione, gestione, Milano, Egea, 2013, p. 57-78.

    17Sur le rôle de la cartographie historique, Chiara Devoti, « I detentori della “langue de la terre” : misuratori, topografi e cartografi del Regno Sardo (1683-1860) – Les détenteurs de la “langue de la terre” : mesureurs, topographes et cartographes du Royaume de Sardaigne (1683-1860) », in La Vallée d’Aoste sur la scène. Cartografia e arte del governo, 1680-1860, Milano, 24 Ore Cultura, 2011, p. 53-59.

    18Le cas est diffusé partout dans le milieu alpin ; pour les études de l’école de spécialisation sur ce sujet : Chiara Devoti (dir.), Progetto guida per borghi minori montani. Leverogne in Valle d’Aosta, Scuola di Specializzazione, Politecnico di Torino, Turin, Celid, 2003.

    19Pour l’Italie, Emilio Sereni, Storia del paesaggio agrario italiano, Roma-Bari, Laterza, 1962, qui reprenait et suivait des hypothèses interprétatives déjà suggérées par Marc Bloch, Les Caractères originaux de l’histoire rurale française, Oslo-Paris, Les Belles Lettres, 1931. Pour une perspective historique sur les études du paysage : Carlo Tosco, Il paesaggio storico. Le fonti e i metodi di ricerca tra Medioevo ed Età Moderna, Roma-Bari, Laterza, 2009.

    20L’expérience fut évidente lors des analyses menées pour la préparation du Piano Paesaggistico Regionale (Plan d’aménagement du paysage de la pégion piémontaise), approuvé en 2017, doté de normes d’actualisation en mars 2019, qui représente l’outil principal de gouvernance territoriale pour la définition et la validation de la restauration des lieux. Les analyses historiques et territoriales ont été conduites par un groupe de chercheurs (y compris l’auteure) sous la direction de Vera Comoli (études préliminaires des années 2004-2006), ensuite de Costanza Roggero, avec Andrea Longhi et Mauro Volpiano (recherches de détail et spécifiques pour les « unités de paysage » et les « systèmes de territoires »).

    21La transdisciplinarité évoque l’importance d’un rapport de réel croisement des savoirs et non simplement une somme de connaissances appartenant à des domaines scientifiques différents ; elle appartenait encore au magistère de Vera Comoli, qui la préconisait systématiquement dans le contexte de l’école de spécialisation.

    22Geoffrey Symcox, Victor Amadeus II: Absolutism in the Savoyard State, 1675-1730, Los Angeles, University of California Press, 1983.

    23Chiara Devoti, « Carte tematiche e struttura del territorio », art. cit.

    24Ces corpus sont analysés dans le contexte de l’atelier 2016-18 et dans des soutenances sous la direction d’Emanuele Romeo.

    25Carl von Clausewitz, La Campagna del 1796 in Italia, première édition 1832, Milan, Libreria Militare, 2012 (éd. Giovanni Cerino Badone). En particulier en 1794, lorsque Napoléon Bonaparte est inspecteur d’artillerie à Nice et conquiert Oneglia, l’une des bastides du Royaume de Sardaigne, pour remonter dans le territoire piémontais en attaquant les vallées des rivières Roia et Nervia, et procédant de la même façon en direction d’Ormea, jusqu’au fleuve Tanaro et à la ville principale de Mondovì ; en 1796 avec les batailles de Cosseria / Millesimo, Dego et Ceva.

    26Pour une vision de ces territoires au début du Premier Empire, grâce aux relations des préfets : Chiara Devoti, « Guardare dall’esterno e verificare dall’interno: una relazione sul Dipartimento della Stura all’inizio del governo francese », in Cristina Natoli (éd.), L’identità di un territorio. Interpretare il paesaggio per un progetto di valorizzazione, op. cit., p. 48-79.

    27Giovanni Coccoluto, « Pievi e chiese fra Tanaro e Stura. Per una ricostruzione storica della presenza ecclesiastica nei secoli xi-xiii », in Rinaldo Comba, Giuseppe Griseri e Giorgio M. Lombardi (éds), Storia di Mondovì e del Monregalese, I (Le origini e il Duecento), Società per gli Studi Storici, Archeologici e Artistici della Provincia di Cuneo, Cuneo, 1998, p. 7-43.

    28Patrizia Chierici (éd.), Fabbriche, opifici, testimonianze del lavoro. Storia e fonti materiali per un censimento in provincia di Cuneo, Turin, Celid, 2004.

    29Région qui appartient à l’origine au Royaume de Sardaigne, la Roya est objet de négociation dans le cadre des pactes secrets de Plombières en 1858, et vendue à Napoléon III à la suite du traité de Turin de 1860 en vue de la formation du Royaume d’Italie ; Tende sera ajouté ensuite. Le tracé de la frontière entre les deux États est fixé par la Convention de délimitation entre la France et la Sardaigne, conclue à Turin le 7 mars 1861 suite au traité du 24 mars 1860. Tende et Briga Marittima sont annexées en 1948 à la suite du traité de Paris de 1947.

    30Atelier 2014-16, dirigé par Carlo Tosco, Chiara Devoti (avec Maurizio Gomez-Serito, Monica Naretto et Emanuele Romeo). Archéologue, responsable de mission, Paolo Demeglio. Paolo Demeglio (éd.), Un paesaggio medievale tra Piemonte e Liguria. Il sito di Santa Giulitta e l’Alta Val Tanaro, nouvelle série des éditions de l’école de spécialisation, I, Firenze, All’Insegna del Giglio, 2019. Premier bilan Paolo Demeglio, « Insediamenti e archeologia in Alta Val Tanaro: dal transito al presidio », in Chiara Devoti, Monica Naretto, Mauro Volpiano (éds.), Studi e ricerche per il sistema territoriale alpino occidentale, Gubbio, ANCSA, Gubbio, 2015, p. 449-464. http://www.ancsa.org/pubblicazioni-links/collana-editoriale-documenti/2015.

    31Atelier 2015-17, dirigé par Carlo Tosco et Paolo Demeglio. Premier bilan : Paolo Demeglio, Alberto Gnavi, Sarah Elena Pischedda e Chiara Tosto, « La chiesa di Sant’Andrea a Mombasiglio (CN): note sull’analisi degli elevati e prime conclusioni », in Francesca Sogliani, Brunella Gargiulo, Ester Annunziata, Valentino Vitale (éds), VIII Congresso Nazionale di Archeologia Medievale (Matera, 12-15 septembre 2018), vol. 1-3, Firenze, All’Insegna del Giglio, 2018, 1, p. 97-101.

    32Atelier 2018-19 dirigé par Carlo Tosco et Chiara Devoti (avec Monica Naretto).

    Auteur

    • Chiara Devoti

      Professeure associée en restauration, Turin, Politecnico

    Précédent Suivant
    Table des matières

    Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

    Voir plus de livres
    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Un manifeste pour le temps présent

    Bruno Phalip et Fabienne Chevallier (dir.)

    2021

    Restaurer au xixe siècle

    Restaurer au xixe siècle

    Bruno Phalip, Jean-François Luneau et Fabienne Chevallier (dir.)

    2022

    Aristocratie révolutionnaire en Espagne

    Aristocratie révolutionnaire en Espagne

    La concession de nouveaux titres de Castille (1808-1854)

    Arnaud Pierre

    2024

    Les nouveaux territoires diocésains

    Les nouveaux territoires diocésains

    De l’époque médiévale à nos jours

    Vincent Flauraud et Stéphane Gomis (dir.)

    2021

    De la parole du prédicateur au discours politique

    De la parole du prédicateur au discours politique

    Jalons pour une histoire de la critique religieuse du politique (du Moyen Âge à l’époque contemporaine)

    Vincent Flauraud et Ludovic Viallet (dir.)

    2022

    Les mises à l'écart politiques

    Les mises à l'écart politiques

    Des périphéricités paradoxales

    Laurent Lamoine et Julien Bouchet (dir.)

    2022

    Les espaces du spectacle vivant dans la ville

    Les espaces du spectacle vivant dans la ville

    Permanences, mutations, hybridité (xviiie-xxie siècles)

    Pauline Beaucé, Sandrine Dubouilh et Cyril Triolaire (dir.)

    2021

    La modernisation de l’Espagne

    La modernisation de l’Espagne

    Entre réformes et conflits (xixe-xxe siècles)

    Jean-Claude Caron et Anne Dubet (dir.)

    2023

    Prendre la plume des Lumières au Romantisme

    Prendre la plume des Lumières au Romantisme

    Pratiques de l’écrit dans l’Europe de la fin de l’époque moderne

    Matthieu Magne (dir.)

    2019

    Joconde ou madone ? La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar

    Joconde ou madone ? La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar

    Fortune et réception (1834-2021)

    Laurence Riviale

    2022

    Les langages du culte aux xviie et xviiie siècles

    Les langages du culte aux xviie et xviiie siècles

    Bernard Dompnier (dir.)

    2020

    Statuts personnels et main-d’œuvre en Méditerranée hellénistique

    Statuts personnels et main-d’œuvre en Méditerranée hellénistique

    Stéphanie Maillot et Julien Zurbach (dir.)

    2021

    Voir plus de livres
    1 / 12
    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Un manifeste pour le temps présent

    Bruno Phalip et Fabienne Chevallier (dir.)

    2021

    Restaurer au xixe siècle

    Restaurer au xixe siècle

    Bruno Phalip, Jean-François Luneau et Fabienne Chevallier (dir.)

    2022

    Aristocratie révolutionnaire en Espagne

    Aristocratie révolutionnaire en Espagne

    La concession de nouveaux titres de Castille (1808-1854)

    Arnaud Pierre

    2024

    Les nouveaux territoires diocésains

    Les nouveaux territoires diocésains

    De l’époque médiévale à nos jours

    Vincent Flauraud et Stéphane Gomis (dir.)

    2021

    De la parole du prédicateur au discours politique

    De la parole du prédicateur au discours politique

    Jalons pour une histoire de la critique religieuse du politique (du Moyen Âge à l’époque contemporaine)

    Vincent Flauraud et Ludovic Viallet (dir.)

    2022

    Les mises à l'écart politiques

    Les mises à l'écart politiques

    Des périphéricités paradoxales

    Laurent Lamoine et Julien Bouchet (dir.)

    2022

    Les espaces du spectacle vivant dans la ville

    Les espaces du spectacle vivant dans la ville

    Permanences, mutations, hybridité (xviiie-xxie siècles)

    Pauline Beaucé, Sandrine Dubouilh et Cyril Triolaire (dir.)

    2021

    La modernisation de l’Espagne

    La modernisation de l’Espagne

    Entre réformes et conflits (xixe-xxe siècles)

    Jean-Claude Caron et Anne Dubet (dir.)

    2023

    Prendre la plume des Lumières au Romantisme

    Prendre la plume des Lumières au Romantisme

    Pratiques de l’écrit dans l’Europe de la fin de l’époque moderne

    Matthieu Magne (dir.)

    2019

    Joconde ou madone ? La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar

    Joconde ou madone ? La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar

    Fortune et réception (1834-2021)

    Laurence Riviale

    2022

    Les langages du culte aux xviie et xviiie siècles

    Les langages du culte aux xviie et xviiie siècles

    Bernard Dompnier (dir.)

    2020

    Statuts personnels et main-d’œuvre en Méditerranée hellénistique

    Statuts personnels et main-d’œuvre en Méditerranée hellénistique

    Stéphanie Maillot et Julien Zurbach (dir.)

    2021

    Voir plus de chapitres

    Découverte et invention de l’architecture « lombarde »

    Études, nouvelles recherches et solutions traditionnelles pour la restauration des « monuments » du Moyen Âge

    Chiara Devoti

    Voir plus de chapitres

    Découverte et invention de l’architecture « lombarde »

    Études, nouvelles recherches et solutions traditionnelles pour la restauration des « monuments » du Moyen Âge

    Chiara Devoti

    Accès ouvert

    Accès ouvert freemium

    ePub

    PDF

    PDF du chapitre

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Acheter

    Édition imprimée

    • amazon.fr
    • decitre.fr
    • mollat.com
    • leslibraires.fr
    • placedeslibraires.fr
    • lcdpu.fr

    12Vera Comoli, « Introduzione », in Politecnico di Torino, Dipartimento Casa-città, Beni culturali ambientali nel Comune di Torino, I, Turin, Società degli Ingegneri e degli Architetti, 1984.

    13Chiara Devoti eVittorio Defabiani, « La macro struttura storica del territorio: invarianti e trasformazioni dalla fine dell’Ancien Régime al Secondo Dopoguerra », in Cristina Natoli (éd.), L’identità di un territorio. Interpretare il paesaggio per un progetto di valorizzazione, Savigliano , L’Artistica, 2012, p. 19-32 et en particulier p. 19.

    14Vera Comoli, « La struttura storica del territorio regionale », in Andrea Longhi, La storia del territorio per il progetto del paesaggio, “Temi per il paesaggio”, Regione Piemonte, Savigliano , L’Artistica, 2004, p. 13-15 et en particulier p. 13.

    15Claude Raffestin, « Eléments pour une théorie de la frontière », Diogène, vol. 34, no 134, 1986, p. 3-21.

    16Chiara Devoti, « Dai beni culturali ambientali ai sistemi culturali territoriali. Il caso di Montjovet e il dibattito attuale », in Eadem (dir.), Montjovet. Caso-studio per un modello di schedatura dei borghi alpini, vol. 16 édité par l’école de spécialisation, Politecnico di Torino, Turin, Celid, 2005, p. 31-45. Eadem, « Carte tematiche e struttura del territorio », in Michela Barosio e Marco Trisciuoglio (éd.), I paesaggi culturali: costruzione, promozione, gestione, Milano, Egea, 2013, p. 57-78.

    17Sur le rôle de la cartographie historique, Chiara Devoti, « I detentori della “langue de la terre” : misuratori, topografi e cartografi del Regno Sardo (1683-1860) – Les détenteurs de la “langue de la terre” : mesureurs, topographes et cartographes du Royaume de Sardaigne (1683-1860) », in La Vallée d’Aoste sur la scène. Cartografia e arte del governo, 1680-1860, Milano, 24 Ore Cultura, 2011, p. 53-59.

    18Le cas est diffusé partout dans le milieu alpin ; pour les études de l’école de spécialisation sur ce sujet : Chiara Devoti (dir.), Progetto guida per borghi minori montani. Leverogne in Valle d’Aosta, Scuola di Specializzazione, Politecnico di Torino, Turin, Celid, 2003.

    19Pour l’Italie, Emilio Sereni, Storia del paesaggio agrario italiano, Roma-Bari, Laterza, 1962, qui reprenait et suivait des hypothèses interprétatives déjà suggérées par Marc Bloch, Les Caractères originaux de l’histoire rurale française, Oslo-Paris, Les Belles Lettres, 1931. Pour une perspective historique sur les études du paysage : Carlo Tosco, Il paesaggio storico. Le fonti e i metodi di ricerca tra Medioevo ed Età Moderna, Roma-Bari, Laterza, 2009.

    20L’expérience fut évidente lors des analyses menées pour la préparation du Piano Paesaggistico Regionale (Plan d’aménagement du paysage de la pégion piémontaise), approuvé en 2017, doté de normes d’actualisation en mars 2019, qui représente l’outil principal de gouvernance territoriale pour la définition et la validation de la restauration des lieux. Les analyses historiques et territoriales ont été conduites par un groupe de chercheurs (y compris l’auteure) sous la direction de Vera Comoli (études préliminaires des années 2004-2006), ensuite de Costanza Roggero, avec Andrea Longhi et Mauro Volpiano (recherches de détail et spécifiques pour les « unités de paysage » et les « systèmes de territoires »).

    21La transdisciplinarité évoque l’importance d’un rapport de réel croisement des savoirs et non simplement une somme de connaissances appartenant à des domaines scientifiques différents ; elle appartenait encore au magistère de Vera Comoli, qui la préconisait systématiquement dans le contexte de l’école de spécialisation.

    22Geoffrey Symcox, Victor Amadeus II: Absolutism in the Savoyard State, 1675-1730, Los Angeles, University of California Press, 1983.

    23Chiara Devoti, « Carte tematiche e struttura del territorio », art. cit.

    24Ces corpus sont analysés dans le contexte de l’atelier 2016-18 et dans des soutenances sous la direction d’Emanuele Romeo.

    25Carl von Clausewitz, La Campagna del 1796 in Italia, première édition 1832, Milan, Libreria Militare, 2012 (éd. Giovanni Cerino Badone). En particulier en 1794, lorsque Napoléon Bonaparte est inspecteur d’artillerie à Nice et conquiert Oneglia, l’une des bastides du Royaume de Sardaigne, pour remonter dans le territoire piémontais en attaquant les vallées des rivières Roia et Nervia, et procédant de la même façon en direction d’Ormea, jusqu’au fleuve Tanaro et à la ville principale de Mondovì ; en 1796 avec les batailles de Cosseria / Millesimo, Dego et Ceva.

    26Pour une vision de ces territoires au début du Premier Empire, grâce aux relations des préfets : Chiara Devoti, « Guardare dall’esterno e verificare dall’interno: una relazione sul Dipartimento della Stura all’inizio del governo francese », in Cristina Natoli (éd.), L’identità di un territorio. Interpretare il paesaggio per un progetto di valorizzazione, op. cit., p. 48-79.

    27Giovanni Coccoluto, « Pievi e chiese fra Tanaro e Stura. Per una ricostruzione storica della presenza ecclesiastica nei secoli xi-xiii », in Rinaldo Comba, Giuseppe Griseri e Giorgio M. Lombardi (éds), Storia di Mondovì e del Monregalese, I (Le origini e il Duecento), Società per gli Studi Storici, Archeologici e Artistici della Provincia di Cuneo, Cuneo, 1998, p. 7-43.

    28Patrizia Chierici (éd.), Fabbriche, opifici, testimonianze del lavoro. Storia e fonti materiali per un censimento in provincia di Cuneo, Turin, Celid, 2004.

    29Région qui appartient à l’origine au Royaume de Sardaigne, la Roya est objet de négociation dans le cadre des pactes secrets de Plombières en 1858, et vendue à Napoléon III à la suite du traité de Turin de 1860 en vue de la formation du Royaume d’Italie ; Tende sera ajouté ensuite. Le tracé de la frontière entre les deux États est fixé par la Convention de délimitation entre la France et la Sardaigne, conclue à Turin le 7 mars 1861 suite au traité du 24 mars 1860. Tende et Briga Marittima sont annexées en 1948 à la suite du traité de Paris de 1947.

    30Atelier 2014-16, dirigé par Carlo Tosco, Chiara Devoti (avec Maurizio Gomez-Serito, Monica Naretto et Emanuele Romeo). Archéologue, responsable de mission, Paolo Demeglio. Paolo Demeglio (éd.), Un paesaggio medievale tra Piemonte e Liguria. Il sito di Santa Giulitta e l’Alta Val Tanaro, nouvelle série des éditions de l’école de spécialisation, I, Firenze, All’Insegna del Giglio, 2019. Premier bilan Paolo Demeglio, « Insediamenti e archeologia in Alta Val Tanaro: dal transito al presidio », in Chiara Devoti, Monica Naretto, Mauro Volpiano (éds.), Studi e ricerche per il sistema territoriale alpino occidentale, Gubbio, ANCSA, Gubbio, 2015, p. 449-464. http://www.ancsa.org/pubblicazioni-links/collana-editoriale-documenti/2015.

    31Atelier 2015-17, dirigé par Carlo Tosco et Paolo Demeglio. Premier bilan : Paolo Demeglio, Alberto Gnavi, Sarah Elena Pischedda e Chiara Tosto, « La chiesa di Sant’Andrea a Mombasiglio (CN): note sull’analisi degli elevati e prime conclusioni », in Francesca Sogliani, Brunella Gargiulo, Ester Annunziata, Valentino Vitale (éds), VIII Congresso Nazionale di Archeologia Medievale (Matera, 12-15 septembre 2018), vol. 1-3, Firenze, All’Insegna del Giglio, 2018, 1, p. 97-101.

    32Atelier 2018-19 dirigé par Carlo Tosco et Chiara Devoti (avec Monica Naretto).

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    X Facebook Email

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Ce livre est diffusé en accès ouvert freemium. L’accès à la lecture en ligne est disponible. L’accès aux versions PDF et ePub est réservé aux bibliothèques l’ayant acquis. Vous pouvez vous connecter à votre bibliothèque à l’adresse suivante : https://freemium.openedition.org/oebooks

    Suggérer l’acquisition à votre bibliothèque

    Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire à access[at]openedition.org

    Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)

    Vérifiez si votre bibliothèque a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books.

    Vous pouvez suggérer à votre bibliothèque d’acquérir un ou plusieurs livres publiés sur OpenEdition Books. N’hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées : access[at]openedition.org

    Vous pouvez également nous indiquer, à l’aide du formulaire suivant, les coordonnées de votre bibliothèque afin que nous la contactions pour lui suggérer l’achat de ce livre. Les champs suivis de (*) sont obligatoires.

    Veuillez, s’il vous plaît, remplir tous les champs.

    La syntaxe de l’email est incorrecte.

    Référence numérique du chapitre

    Format

    Devoti, C. (2021). La restauration des lieux. In B. Phalip & F. Chevallier (éds.), Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle) (1‑). Presses universitaires Blaise-Pascal. https://doi.org/10.4000/13i3a
    Devoti, Chiara. « La restauration des lieux ». In Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle), édité par Bruno Phalip et Fabienne Chevallier. Clermont-Ferrand: Presses universitaires Blaise-Pascal, 2021. https://doi.org/10.4000/13i3a.
    Devoti, Chiara. « La restauration des lieux ». Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle), édité par Bruno Phalip et Fabienne Chevallier, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2021, https://doi.org/10.4000/13i3a.

    Référence numérique du livre

    Format

    Phalip, B., & Chevallier, F. (éds.). (2021). Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle) (1‑). Presses universitaires Blaise-Pascal. https://doi.org/10.4000/13hyx
    Phalip, Bruno, et Fabienne Chevallier, éd. Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle). Clermont-Ferrand: Presses universitaires Blaise-Pascal, 2021. https://doi.org/10.4000/13hyx.
    Phalip, Bruno, et Fabienne Chevallier, éditeurs. Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle). Presses universitaires Blaise-Pascal, 2021, https://doi.org/10.4000/13hyx.
    Compatible avec Zotero Zotero

    1 / 3

    Presses universitaires Blaise-Pascal

    Presses universitaires Blaise-Pascal

    • Mentions légales
    • Plan du site
    • Se connecter

    Suivez-nous

    • Facebook
    • LinkedIn
    • Instagram
    • X
    • Flux RSS

    URL : http://pubp.univ-bpclermont.fr

    Email : publi.pubp@uca.fr

    Adresse :

    Maison des sciences de l'homme

    4 rue Ledru

    TSA 70402

    63001

    Clermont-Ferrand

    France

    OpenEdition
    • Candidater à OpenEdition Books
    • Connaître le programme OpenEdition Freemium
    • Commander des livres
    • S’abonner à la lettre d’OpenEdition
    • CGU d’OpenEdition Books
    • Accessibilité : partiellement conforme
    • Données personnelles
    • Gestion des cookies
    • Système de signalement