Stone-cleaning
p. 307-314
Texte intégral
1En première remarque, il est étonnant que les laboratoires préconisent l’emploi de produits hydrofuges visant l’étanchéité, alors même qu’un couvert de biofilm poreux, jugé dangereux, régule précisément la transpiration et l’humectation de la pierre.
2Le recouvrement biologique pose donc un problème. Que nettoyer et que préserver135 ? Les patines font l’objet d’interrogations ; protègent-elles la pierre ? Faut-il les éliminer ? Il est intéressant de constater que les certitudes se fissurent. La nécessité du nettoyage n’est pas aussi évidente et l’élimination de la patine, comme celle du calcin, mettent à nu la pierre moins protégée. La couche d’épigénie est alors intégrée à la réflexion : couche plus foncée remplaçant la matrice calcitique de la pierre depuis la surface vers le cœur de la pierre en étant associée au calcin.
Le nettoyage, un procédé aux effets irréversibles
3Les nettoyages, qui comprennent la destruction du biofilm, sont des interventions visibles, très interventionnistes et marquées. Ils répondent à des critères esthétiques liés aux prophylaxies de notre temps, mais également à des souhaits de préserver le monument. Cependant, cette préservation se fait sur du court terme sans considération du long terme ; quelques aspects en sont le révélateur136. Il est discrètement admis que le compromis doit être recherché dans une intervention irréversible dont les résultats ne sont pas assurés. Toutes les publications insistent sur ce point et, en dépit des avertissements venant d’Angleterre, ces politiques perdurent. Les dommages sont là. Les études préalables sont préconisées pour des actions aboutissant à une abrasion des surfaces alors que les « salissures » sont des couches fréquemment protectrices. Tout nettoyage « insuffisant » nécessite un nouveau nettoyage « complet ». La durabilité des actions est limitée puisque rien ne concourt à la réduction des sources de salissure. Les résultats de ces actions, considérant que les « salissures » sont « inesthétiques », sont parfois eux-mêmes inesthétiques en altérant le monument ; mais tous reconnaissent le caractère contradictoire d’un nettoyage qui in fine altère l’édifice et accélère les dégradations en cours ou enclenche de nouvelles dégradations. Cela est connu et ne sont alors proposés à ces travers que des « protocoles exigeants » et des « documentations » complètes. Nous restons circonspects face à ces affirmations. L’eau seule posant des problèmes, il peut lui être ajouté un nettoyage chimique après tests. Ces derniers sont toutefois aveugles car sans recul suffisant, ni considération pour des matériaux désormais pollués et des substances passant dans les eaux de surface comme dans le sous-sol ensuite. Les méthodes reconnues abrasives, le dessalement, les nettoyages à l’eau, sont ainsi couplés aux biocides ce qui se cumule et additionne les altérations. En connaissance de cause, il est alors proposé de se demander d’où vient l’encrassement et de contribuer à éviter les ré-encrassements ou à les réduire. Cependant, dans les faits, le primat du nettoyage domine en évinçant les désagréments ou les solutions adoucies telles que les compresses, renforcements limités, coulis et badigeons.
Le vivant, une salissure inesthétique ?
4En dehors de l’empoussièrement, les principaux responsables désignés sont d’abord du « vivant » : algues et lichens. Responsables de « salissures » organiques, ces apports sont jugés altérants parce qu’ils retiennent l’eau, produisent des acides et s’accrochent aux parements et surfaces. Insistons sur le fait qu’il s’agit de « végétation inférieure » dépourvue de racines. L’humidité et la lumière étant des facteurs d’installation et de développement, les micro-algues sont considérées comme les premiers colonisateurs visibles après le couvert bactérien invisible. C’est alors que la définition de « salissure biologique » est avancée. Mais à aucun moment le terme même de salissure n’est interrogé pour décliner ensuite un cortège de salissures vertes plutôt au nord (micro-algues et cyanobactéries), noires plutôt à l’ouest (cyanobactéries), rouges au nord et nord-ouest. Non seulement, ces salissures sont « inesthétiques », mais les dépôts résultant du cycle de vie des salissures constituent une réserve nutritive à la microflore bactérienne « nuisible ». L’inesthétique s’allie au nuisible pour nécessiter leur élimination.
Biocides, fongicides, algicides…
5C’est alors qu’interviennent les biocides, algicides, produits phytosanitaires, testés en laboratoires et in situ avant d’être pulvérisés ou passés au pinceau. Notons que le lessivage par eau de pluie reste possible puisque l’action des produits se fait sur 4 ou 5 semaines avant brossage doux et un nouveau traitement. Dans la mesure où personne ne peut assurer l’absence de pluies pendant un mois et demi, des applications tous les deux ans évitent les nouvelles colonisations. Non seulement, les traitements se cumulent, mais à aucun moment, il n’est précisé les dangers d’une telle addition, ni pour le matériau traité, ni pour l’eau, ni pour l’homme. Qui plus est, ces biocides précèdent l’application d’hydrofuges à base de résine silicone ou polysiloxane peu compatibles entre eux (le biocide doit alors être rincé). Face à ce qui est présenté comme une « solution », il paraît préférable de préconiser d’une part l’emploi de « la vapeur d’eau sous faible pression » en cas de peuplement trop invasif et d’autre part, la biominéralisation137. Des bactéries générant de la calcite sont utilisées pour les mortiers comme les protections de surface. De ce point de vue, il est à souligner que les calcins abrasés par les procédés préconisés sont reconstitués artificiellement ici. Nous sommes ainsi face aux contradictions du restaurer et de ces interventions en constante interaction.
6Car les dégradations sont toujours le fait d’une accumulation de facteurs tels que l’eau, les sels, l’activité biologique et la pollution. Tous sont associés et mêlés en étant considérés comme agents d’altération ce qui constitue un problème. De plus, la solution du patient entretien n’est jamais préconisée, au profit d’interventions plus complexes et coûteuses, toujours plus conséquentes sur l’édifice. À trop vouloir rassurer par l’usage de protocoles scientifiques exhaustifs le doute finit par gagner les esprits138. Et les défauts sont soulignés : manque de précautions, produits néfastes, traitements inefficaces, matériaux incompatibles, irréversibilité et cumul des interventions, faiblesse des suivis, agressivité des produits, abrasion, entretien déficient, imprudences diverses… Quoi qu’il en soit de la profonde honnêteté des auteurs de ces protocoles, la question de la « nécessité » (?) absolue des interventions n’est jamais posée.
7Les conditions environnementales sont également considérées en insistant sur le rôle de l’eau, des eaux météoritiques, de celles de remontées capillaires, des perméabilités, des phénomènes de condensation139. Certes, s’il pleut, l’eau s’insinue. Cela serait risible, si cela ne contingentait pas des politiques interventionnistes n’envisageant nullement l’entretien en privilégiant une lente et patiente conservation. Les diagnostics et processus sont justes ; les solutions sont inappropriées. Il est alors curieux de constater combien les acteurs de l’intervention, ou associés à elles, sont également ceux qui alertent sur le manque d’entretien, les traitements inadaptés et irréversibles, la fréquentation excessive, le vandalisme de la restauration à la suite d’interventions malheureuses, les produits abrasifs ou agressifs, l’étanchéité, l’imperméabilisation. Les effets sont connus, mais l’essentiel des politiques perdure.
Des interrogations déjà anciennes, Jacques Philippon, Daniel Jeannette et son équipe
8Nous l’avons précisé, l’ouvrage de Jacques Philippon, Daniel Jeannette et son équipe est solide140. L’ouvrage est toutefois consacré à la sculpture, ce qui modifie quelque peu le sens général des textes, même si les phénomènes affectant l’architecture sont déclinés : stabilité des structures, roche en recherche d’équilibre avec son environnement, transformations, agressions naturelles, météorisation et donc érosion, agressivité climatique, mais aussi rôle des biofilms ; entre dégradation et protection, entre pureté architecturale et parure romantique.
9Avec la restauration complète, trop souvent la seule retenue, sont abordées les conservations préventives, les protections et simples préservations. Du point de vue de la définition générale, cela change tout. Ainsi, l’anodin « nettoyage » est associé à la restauration et fait l’objet d’une discussion déontologique de la part de Michel Parent141. Paradoxalement, nettoyer et traiter vont à l’encontre de la protection de la biosphère, « accroissent les menaces affectant la nature, nuisent à la recherche de la qualité de la vie et à la sauvegarde de la vie elle-même ». L’acte de restaurer n’est toutefois pas totalement intégré comme possible facteur de dégradation, alors même que l’eau reçoit une définition encourageante comme « compagne fantasque de la pierre ». Nous pourrions y ajouter le biofilm. Mais, en arrière-plan, se dessine des risques perçus : « des mises en œuvre, de l’entretien, de l’abandon, des comportements régulés qui ont favorisé la conservation ou des perturbations survenues sur les monuments et leur environnement. Il y a le temps de l’agression explicite et observable qui se traduit par un délai important entre la cause et les effets ». Michel Parent sépare « temps historique » et « temps propre du traitement ». La restauration et les traitements associés, sont ainsi distingués de l’histoire. Cette ambiguïté subsiste tout au long de cette belle introduction plaçant les monuments construits « “accoutumés” au paysage, au climat et aux activités qui y sont liées ». Et surgit l’évidence : « S’il fallait donner une preuve supplémentaire du constant équilibre nécessaire dans un domaine aussi complexe, nous le trouverions dans le fait que les parties les plus dégradées des édifices anciens sont souvent celles qui ont été restaurées au xixe siècle ou celles sur lesquelles les restaurations du xixe siècle ont eu un effet. »
10La pierre n’est donc plus seulement le produit d’un processus géologique long lui conférant l’apparence d’un objet inerte ; elle est un produit sensible dans le choix du banc, de sa couleur et texture, dans sa taille. La pierre se couvre aussi de végétaux. Par son biofilm, elle n’est alors plus le résultat quantifiable d’études physico-chimique, mais objet de regards rapides ou appuyés ; la pierre vieillie est indispensable au quotidien, à la rêverie, à la littérature. Sa permanence relative est essentielle dans ce qu’elle a de rassurant, justement parce que la pierre fond et s’altère. Changer la pierre et son couvert, c’est détruire le lien d’individus et de communautés lentement tissés avec l’édifice. Les nettoyer de leur biofilm, les restaurer, c’est les déposséder et couper ce lien. Précédemment « leur » ; l’édifice restauré leur est enlevé. Michel Parent, très inspiré, reconnaît la force de l’hétérogénéité des monuments grâce à l’environnement biologique et sa réalité lithique, même dégradée142 : « c’est pour une grande part cette mystérieuse complémentarité des apports successifs qui crée une charge émotionnelle échappant encore aujourd’hui à l’analyse. » La charge émotionnelle est bien ici un des centres d’intérêt ; le sensible se niche également là.
11La deuxième partie, Les altérations des pierres des monuments143, insiste sur le fait que « [l]es pierres atteignent un état d’équilibre qui est rompu lorsque les pierres, après leur extraction, sont exposées à l’air et ainsi soumises aux eaux de pluie et à des variations de température. Les pierres subissent alors des transformations de leur minéralogie et de leur porosité. Ce nouvel état est d’autant plus instable que les conditions climatiques varient et que les pierres présentent de grandes surfaces de contact avec l’air et l’eau. »
Colonisations biologiques et interventions, une politique assumée
12La pierre monumentale se fatigue et son altération, comme sa dégradation, sont le fait d’altérations physiques, chimiques, mais aussi biologiques. Cette lecture prudente et respectueuse est parfois contredite. Philippe Bromblet144 livre ainsi un court diagnostic préalable avant de proposer à la page suivante la solution des biocides. Nous sommes loin des interrogations et réflexions de Michel Parent. Les colonisations biologiques (mousses, lichens, algues) et microbiologiques (bactéries, champignons, algues, lichens, etc.) sont détaillées. Ce ne sont pas encore des « pollutions », mais leur identification est prévue pour mieux choisir le traitement biocide conduisant à les supprimer. Le choix des produits (sels d’ammonium quaternaire) doit être assujetti à la suppression des recouvrements biologiques identifiés, tout en reconnaissant que l’eau de Javel et l’eau oxygénée précédemment employées présentaient de graves inconvénients (sels solubles, taches, etc.). Les zones d’encroûtements sont peut-être les plus simples à traiter sans danger pour les matériaux historiques, en usant de cataplasmes, du procédé Tollis et de la pâte Lutum. Cependant, bien que des avertissements existent à leur emploi, les nettoyages mécaniques restent préconisés par gommage et sablage fin : abrasion des surfaces, poussières, port du masque, diffusion des particules dans l’environnement, bruit. Les nettoyages chimiques peuvent inclure des acides qui réagissent avec les salissures (biologiques ou non) à éliminer. Ces méthodes ne sont pas sans défauts : introduction de sels solubles dans le matériau, difficulté ou impossibilité de rinçage, temps d’action et d’application longs. Nettoyées, les surfaces doivent ensuite être protégées par hydrofugation145 qui crée également des problèmes avec les parements maçonnés : étanchéité à l’eau comme à l’air, modification des propriétés de la pierre en surface, usage de silicones et de résines, durabilité mal connue même si certains produits sont jugés efficaces après 30 ans (cathédrale de Nantes), modification de couleur, rétention d’eau en arrière de la surface traitée, faibles teneurs en sels altérants, inadaptation aux parties où l’eau est susceptible de stagner (mouluration). La protection par biofilm n’est pas envisagée, tout en reconnaissant immédiatement ensuite la nécessité d’hydrofugations peu durables et problématiques.
13L’eau et les biofilms sont donc combattus, comme certains représentants de la faune, dont le pigeon. À la suite des gels qui tachaient la pierre et des pics collés toujours utilisés, ce sont aussi les filets considérés comme « invisibles » dont on pérennise l’installation en Allemagne (Bamberg, Nuremberg), comme en Angleterre (Exeter). Cependant, depuis 1995, de minces câbles électriques reliés à des générateurs sont également installés, sans qu’une réflexion apparaisse clairement à propos de la fixation des fils, au plus près des ensembles sculptés. Là aussi, nous manquons de recul, même si ces dispositifs semblent efficaces et satisfaisants sur le plan esthétique.
14Toutes ces formules accompagnent les restaurations d’ensemble et s’ajoutent aux différentes opérations passées ou parallèles. Ainsi, aux nettoyages et traitements par biocides, est associée la procédure du moulage (et de la copie) qui n’est pas sans inconvénient ; cela, alors même qu’elle est censée mettre « définitivement » l’œuvre à l’abri146. Mais ces systèmes comprennent aussi des agents liés au démoulage (ou de protection), au moulage ou à la prise d’empreinte. Toute opération suppose ainsi des risques importants : écaillage, arrachement, abrasion au nettoyage, accident au démoulage, assombrissement ou jaunissement, taches colorées, colmatage partiel des porosités de la pierre (effet hydrophobe des silicones), association de pierres anciennes et de la copie réalisée en produits de restitution (microbétons à base de ciments). L’addition des traitements n’est jamais envisagée, ni sur la surface de la pierre, ni sur les ensembles naturels, biofilm ou plus largement espaces associés au monument.
15Les conclusions ne sont pas alarmantes, mais signalent des comportements de matériaux allant à l’inverse des protocoles avancés comme des protections absolues. Philippe Bromblet précise dans sa conclusion que les « interventions sont souvent irréversibles, techniquement délicates et nécessitent des produits et des matériels spécifiques. Elles doivent être confiées aux professionnels expérimentés, ayant reçu une formation de restaurateur ». Enfin, l’auteur signale vouloir éviter toute intervention lourde et pratiquer une maintenance régulière, un entretien du monument et des préconisations toutes regroupées sous le terme de conservation préventive. Les difficultés sont là.
Nettoyer, ou prendre des mesures preventives afin de ne pas avoir besoin de nettoyer ?
16Des études anciennes insistaient sur les dangers de ces volontarismes quelque peu aveugles et l’équipe réunie autour de Robin Webster interroge directement le fait restaurateur147. Ingval Maxwell n’hésite pas à poser crûment la question des nettoyages successifs incluant le biofilm : “Stone cleaning, for better or worse? An overview”; “Of all the maintenance and work actions to which a building can be subjected, stone cleaning is probably, the most visually dramatic.”
17Les répercussions sont jugées sous-estimées ; les moyens inappropriés et les dommages visuels et physiques permanents : efflorescences, exfoliation, abrasion. Cependant, si la publication date de 1992, l’Angleterre juge ces traitements inadéquats depuis 1988, en insistant sur le différentiel court terme (illusion de propreté) et long terme (insatisfaction à peine 16 mois plus tard). Mais, il est vrai que la colonisation par les algues, les mousses et les lichens est une conséquence envisagée. C’est alors que Chris Andrew tend à privilégier un point de vue « esthétique » du public qui soutient le nettoyage, au contraire d’une façade vieillie par la crasse. Remarquable publication qui fait ensuite intervenir Chris Tucker, Brian Bluck ou Maureen Young et Dennis Urquhart défendant la patine et discutant des nettoyages faisant pénétrer l’eau dans les joints de surfaces délavées, décolorées, usées par les étapes du lavage faisant intervenir des produits chimiques. Enfin, Markus Wilimzig, Wolfgang Sand et Everhard Bock font état d’un impact des nettoyages sur la colonisation et la corrosion liées à la présence de micro-organismes et présence microbienne. Leur conclusion serait de prendre des mesures préventives résistant à la possibilité du nettoyage : “Cleaning or proper detailing to prevent cleaning?”
18Au travers de ces deux études se pressentent un débat et des interrogations entre partisans de la bioprotection et ceux de la biodégradation. Le biofilm est associé aux altérations, alors même que les cartographies existantes démontrent mal l’étroite association entre lichens, mousses et les fracturations ou érosions148. C’est ce que nous envisageons maintenant, les partisans de cette association et ceux qui dissocient et discutent de cette dernière.
Notes de bas de page
135Véronique Vergès-Belmin et Philippe Bromblet, « Laboratoire / Recherches. Le nettoyage de la pierre », Monumental, 2000, p. 220-273.
136Sous-direction des Monuments historiques, Ouvrages en Pierre de taille, Direction de l’architecture et du patrimoine, juillet 2003, p. 26. Biocides, p. 56-58 ; Biominéralisation, p. 65.
137Geneviève Orial, « Mortiers biologiques, une innovation pour la restauration de la statuaire », Monumental, 2003, p. 192-199.
138Henri de La Boisse, Philippe Bromblet, et alii, Les monuments historiques et la pierre, DRAC Languedoc-Roussillon, Coll. « DUO », 2010. PierreSud 2010, Base de données sur les pierres du patrimoine historique et archéologique du sud de la France. Mémento sur les altérations de la pierre ; Philippe Bromblet.
139Philippe Bromblet, Guide « Altérations de la pierre », Association Medistone, 2010 [en ligne].
140Jacques Philippon, Daniel Jeannette, et alii, La conservation de la pierre monumentale en France, Paris, CNRS Éditions, 1992.
141Ibid., p. 9 et suiv.
142Ibid., p. 13.
143Ibid., p. 51 et suiv.
144Philippe Bromblet, Guide « Altérations de la pierre », op. cit., p. 3 et 4.
145Ibid., p. 7-8, 10 et suiv., p. 20.
146Philippe Bromblet, « Le moulage de la statuaire en pierre » et Gilles Fronteau, « La durabilité des produits de moulage », Monumental, 2003, p. 173-191.
147Parmi les références : Robin G. M. Webster, Stone Cleaning and the Nature Soiling and Decay Mechanisms of Stone, Londres, Donhead, 1992.
148Chiara Stefani, Xavier Brunetaud, et alii, Developing a Toolkit for Mapping and Display Stone Alteration on a Web-Based Documentation Platform, ConserStone 2011, Conservation of Stone Heritage Orléans-France, 7-8 July 2011.
Auteur
-
Bruno Phalip
Professeur d’Histoire de l’art et d’archéologie médiévale, CHEC (EA 1001), Université Clermont Auvergne
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Pour une histoire de la restauration monumentale (xixe-début xxe siècle)
Un manifeste pour le temps présent
Bruno Phalip et Fabienne Chevallier (dir.)
2021
Aristocratie révolutionnaire en Espagne
La concession de nouveaux titres de Castille (1808-1854)
Arnaud Pierre
2024
Les nouveaux territoires diocésains
De l’époque médiévale à nos jours
Vincent Flauraud et Stéphane Gomis (dir.)
2021
De la parole du prédicateur au discours politique
Jalons pour une histoire de la critique religieuse du politique (du Moyen Âge à l’époque contemporaine)
Vincent Flauraud et Ludovic Viallet (dir.)
2022
Les mises à l'écart politiques
Des périphéricités paradoxales
Laurent Lamoine et Julien Bouchet (dir.)
2022
Les espaces du spectacle vivant dans la ville
Permanences, mutations, hybridité (xviiie-xxie siècles)
Pauline Beaucé, Sandrine Dubouilh et Cyril Triolaire (dir.)
2021
La modernisation de l’Espagne
Entre réformes et conflits (xixe-xxe siècles)
Jean-Claude Caron et Anne Dubet (dir.)
2023
Prendre la plume des Lumières au Romantisme
Pratiques de l’écrit dans l’Europe de la fin de l’époque moderne
Matthieu Magne (dir.)
2019
Joconde ou madone ? La Tête de cire de Lille, énigme de la collection Wicar
Fortune et réception (1834-2021)
Laurence Riviale
2022
Statuts personnels et main-d’œuvre en Méditerranée hellénistique
Stéphanie Maillot et Julien Zurbach (dir.)
2021