1 Alexis Gaudin, « Compte-rendu de la sixième exposition de photographie française et étrangère au Palais de l’Industrie », La Lumière, 15 mai 1863, vol. 9, p. 33.
2 Félix Nadar, Quand j’étais photographe [1900], Paris, Éditions du Seuil, « L’École des lettres », 1994, p. 104.
3 Sur cette question, voir Jonathan Crary, L’Art de l’observateur, vision et modernité au XIXe siècle, Nîmes, Jacqueline Chambon, 1994.
4 Louis de Cormenin, « À propos de Égypte, Nubie, Palestine et Syrie, de Maxime Du Camp », La Lumière, 12 juin 1852, p. 98. Cité dans André Rouillé, La Photographie en France, textes et controverses : une anthologie (1816-1871), Paris, Macula, 1989, p. 124.
5 « Avis des éditeurs », Paris Guide par les principaux écrivains et artistes de la France, Paris, Librairie Internationale, t. 1, « L’art et la science » 1867, p. V.
6 Ibidem, p. VI.
7 Idem.
8 Ibidem, p. V.
9 Ibidem, p. VI.
10 Idem.
11 Idem.
12 Félix Nadar, « Le Dessus et le dessous de Paris », Paris Guide, op. cit., t. 2, « La vie », pp. 1569-1591.
13 Alors que Nadar installe à Montmartre une compagnie d’aérostiers militaires en septembre 1870, après ses expériences de photographie aérostatiques menées entre 1863 et 1867, les Goncourt notent dans leur journal, non sans raillerie, l’excès de vitalité du personnage : « Ici, on gonfle un ballon captif. Nécessairement est présent le roux Nadar, […] se remuant, se démenant, se faisant visible à tous, et de toute sa personne disant au public : “Regardez-moi bien, moi, le vrai, le seul, l’unique Nadar !” (Journal, 19 novembre 1870.) Son ami de longue date Baudelaire, dans Mon cœur mis à nu, confie que « Nadar, c’est la plus étonnante expression de vitalité. Adrien me disait que son frère Félix avait tous les viscères en double. ». Jules Verne, fait de Nadar un personnage de son roman De la Terre à la Lune (1865), qu’il nomme Michel Ardan, anagramme de Nadar, se caractérisant par la puissance de son physique et de son tempérament : « Enfin un torse fortement développé et posé d’aplomb sur de longues jambes, des bras musculeux, leviers puissants et bien attachés, une allure décidée, faisaient de cet Européen un gaillard solidement bâti, “plutôt forgé que fondu” pour emprunter une de ses expressions à l’art métallurgique. […] D’ailleurs, sur le pont du steamer, au milieu de la foule, il allait, venait, ne restant jamais en place, “chassant sur ses ancres”, comme disaient les matelots, gesticulant, tutoyant tout le monde et rongeant ses ongles avec une avidité nerveuse. C’était un de ces originaux que le Créateur invente dans un moment de fantaisie et dont il brise aussitôt le moule. »
14 Eugène Belgrand (1810-1878) est l’ingénieur qui s’est vu confier la tâche de moderniser et d’assainir les égouts parisiens. Le chantier s’est étalé de 1854 à 1870.
15 Félix Nadar, « Paris souterrain, aux catacombes et égouts, premiers essais de photographie aux lumières artificielles », Quand j’étais photographe, Paris, Ernest Flammarion, 1900. Nous ferons référence à l’édition du texte publiée au Seuil en 1994, pp. 123-158. Comme il nous faudra faire de fréquents aller-retour entre les deux versions du texte, nous abrègerons désormais, pour plus de commodités, le texte du Paris Guide par PG., et le texte de Quand j’étais photographe par QJP, suivis des numéros de pages.
16 La partie consacrée au Paris vu du ciel correspond au chapitre « La Première épreuve de photographie aérostatique » de Quand j’étais photographe, bien que considérablement remaniée et coupée au profit de développements plus techniques relatifs à la mise en œuvre des prises de vues. Le texte du Paris Guide se propose davantage comme une rêverie sur la contemplation d’un Paris bouleversé par les travaux haussmanniens. La partie relative à la visite des sous-sols correspond au chapitre « Paris souterrain, aux catacombes et égouts, premiers essais de photographie aux lumières artificielles ».
17 Nadar présente au moins une épreuve des catacombes à l’Exposition universelle de Londres de 1862, si l’on en croit le compte-rendu qu’en donne Marc-Antoine Gaudin dans La Lumière le 30 mai 1862, puis quelques épreuves à la Société française de photographie en 1863.
18 Michel Frizot, « Lumières artificielles », in Michel Frizot (dir.), Nouvelle histoire de la photographie, Paris, Bordas, 1994, p. 285.
19 QJP, p. 156.
20 Le texte du recueil fait se succéder la description des égouts, des pages 138 à 158, à la description des catacombes, des pages 123 à 138.
21 Ibidem, p. 144.
22 Ibidem, p. 139.
23 Ibidem, p. 142.
24 Ibidem, p. 141.
25 Idem.
26 Ibidem, p. 142.
27 Ibidem, p. 138. C’est Nadar qui souligne.
28 Ibidem, p. 139.
29 Idem.
30 Idem.
31 Ibidem, p. 140.
32 Ibidem, p. 139.
33 Ibidem, p. 138.
34 Idem.
35 Ibidem, p. 139.
36 Ibidem, p. 140.
37 Ibidem, p. 141.
38 Idem.
39 Ibidem, p. 143.
40 Ibidem, p. 156.
41 Victor Hugo, « Paris », Paris Guide, op. cit., t. 1, p. XXXVII.
42 Ibidem, p. XXXVIII.
43 Ibidem, p. 155.
44 Idem.
45 Ibidem, p. 156.
46 Idem.
47 Ibidem, p. 157.
48 « Sous Jupiter, sous le soleil ». Ibidem, p. 158.
49 Ibidem, p. 123 et p. 158.
50 PG, p. 1569 et p. 1575.
51 QJP, p. 158.
52 Ibidem, p. 143.
53 Ibidem, pp. 137-138 et PG, p. 1575.
54 PG, t. 1., pp. XXVI-XXVII.
55 PG, p. 1570.
56 QJP, p. 125.
57 Ibidem, p. 126 ; PG, pp. 1570-1571.
58 QJP, p. 130 ; PG, p. 1572. C’est Nadar qui souligne.
59 QJP, pp. 128-129 ; PG pp. 1571-1572. La dernière version remplace « dans ces derniers temps surtout » par « sous le second Empire ».
60 QJP, p. 144. La version antérieure du Paris Guide insiste davantage sur le balisage de la lumière : « À la lueur des lanternes, et au jour vague qui tombe, à distances réglées, par les “regards” démasqués au dehors tout exprès pour nous, nous distinguons une galerie sans fin, bâtie de meulière rougeâtre. » PG, p. 1575. Il semblerait que, dans la dernière version, Nadar atténue quelque peu les éléments de visibilité des égouts, car, comme on le sait, son propos dans ce texte est d’accentuer la difficulté de son travail photographique et non pas, comme dans le Paris Guide, de donner à lire une simple visite des lieux.
61 QJP, p. 148 ; PG, p. 1577. L’« angle de dérive » de la dernière version devient « un angle déterminé » dans la première.
62 QJP, p. 144.
63 QJP, p. 146 ; PG, p. 1576.
64 QJP, p. 157.
65 bidem, p. 146 ; PG, p. 1576.
66 QJP, p. 156.
67 Sauf, bien sûr dans le développement technique sur la lumière électrique, qui est un ajout tardif et constitue un décrochage par rapport au projet du Paris Guide.
68 QJP, p. 123 et passim ; PG, p. 1569 et passim.
69 QJP, p. 138
70 QJP, p. 123 ; PG p. 1569.
71 QJP, p. 125 ; PG, p. 1570.
72 QJP, p. 127 ; PG, p. 1571.
73 Idem.
74 QJP, p. 128 ; PG, p. 1571.
75 QJP, p. 144.
76 QJP, p. 147 ; PG, p. 1576. La première version du texte était moins précise et moins insistante sur ce point : « De droite et de gauche aussi, nous laissons derrière nous nombre de galeries diagonales, autres artérioles de cette vaste circulation dont tous les vaisseaux réunis ne mesurent pas moins de soixante lieues. »
77 QJP, p. 127 ; PG, p. 1571. Ici encore, on note une insistance sur l’immensité de ces espaces inaccessibles dans la mouture finale : « L’entreprise serait tout autre assurément, sans guide et hors de l’Ossuaire proprement dit, par cet immense et capricieux réseau de carrières romaines d’où notre Lutèce est sortie du troisième au huitième siècle, et que se replient sur elles-mêmes d’un côté de la Seine et de l’autre, de Vaugirard à Charenton, de Passy à Ménilmontant. »
78 PG, p. 1580.
79 Idem.
80 Idem.
81 QJP, p. 144.
82 PG, p. 1586.
83 PG, t. 1, p. XXXVI.
84 « Vous plaît-il d’apprendre que cette entrée, la plus pratiquée, est l’une des soixante que comptent dans Paris les catacombes et aussi que son escalier a quatre-vingt dix marches ? Je veux croire que ces statistiques ne vous intéressent guère plus que moi. » QJP, p. 127 ; Ce passage n’apparaissait pas dans le Paris Guide.
85 QJP, p. 137 ; PG, p. 1575.
86 QJP, p. 138 ; PG, p. 1575.
87 QJP, p. 157.
88 QJP, pp. 128-129 ; PG, p. 1571-1572.
89 QJP, p. 130 ; PG, p. 1572.
90 QJP, p. 131 ; PG, pp. 1572-1573.
91 Victor Hugo, Les Misérables, « L’intestin de Léviathan », II, 5, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », éd. Maurice Allem, 1951, p. 1281.
92 Victor Hugo, « L’égout de Rome », Les Châtiments [1853], Œuvres poétiques, t. II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », éd. Pierre Albouy, 1967, p. 191.
93 QJP, p. 127 ; PG, p. 1571.
94 QJP, p. 128 ; PG, p. 1571.
95 QJP, p. 133 ; PG, p. 1573. La première version indiquait : « Plus loin, et hors de l’ossuaire ». L’ajout d’un « mais » ajoute cependant à la précision géographique.
96 QJP, p. 134 ; PG, p. 1573.
97 Idem.
98 Idem.
99 Nadar, Quand j’étais photographe, « Préface de Léon Daudet », Paris, Flammarion, 1900, pp. V-VIII. La préface est rééditée dans Nadar, Quand j’étais photographe, Arles, Actes Sud, « Babel », 1998, pp. 7-9.
100 Ibidem, p. VII.
101 Ibidem, p. VI.
102 Ibidem, p. V.
103 Idem.
104 Ibidem, pp. V-VI.
105 Ibidem, p. VI.
106 Ibidem, p. VIII.
107 Idem.
108 Bernard Vouilloux, « L’évidence descriptive », La Licorne, n ° 23, 2006, en ligne : http://licorne.edel.univ-poitiers.fr/index.php?id=448.
109 PG, t. 1, p. V.
110 Ibidem, p. VI.
111 Alexis Gaudin, « Compte-rendu de la sixième exposition de photographie française et étrangère au Palais de l’Industrie », art. cit, p. 33.
112 QJP, p. 133 ; PG, p. 1573.