La miniature est-elle un fragment ? Étude des Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon
p. 245-260
Extrait
Introduction
1Dans ses Nouvelles en trois lignes, publiées durant l’année 1906 dans le journal Le Matin, Félix Fénéon rédige des brèves en style télégraphique dans lesquelles il relate avec précision, généralité et ironie un fait divers. Ce petit format nécessite de décrire de manière condensée un événement en allant à l’essentiel, ce qui donne forme à une nouvelle en miniature. Mais ce travail de compression fait apparaître une tension intrinsèque au sein du texte, tension que nous tâcherons de mettre en évidence à partir de la lecture de plusieurs nouvelles. S’opposent en elles d’une part la recherche d’une forme de complétude et d’autre part l’inévitable irruption de l’incomplétude. Complétude, car la rédaction de la brève cherche à circonscrire totalement l’événement sous la forme du fait. La compression de la forme fonctionne comme une clôture : il s’agit simplement de décrire ce qui a eu lieu, sans jugement de valeur apparent, relatant une histoire avec un début, un milieu e
Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Le texte seul est utilisable sous licence Creative Commons - Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International - CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.