Provocation et polémique dans le théâtre français ancien (Moyen Âge, xvie et xviie siècles)

Charles Mazouer

p. 11-19


Extrait

1Entreprise éminemment publique, sociale, le spectacle de théâtre, suivi ou précédé du manuscrit ou du livre, recèle une portée, une puissance dont beaucoup ont usé et dont d’autres se sont méfiés et qu’ils ont cherché à contrôler. Si le théâtre édifie, instruit, émeut, amuse ou détend, il peut aussi exciter, irriter le public ou les pouvoirs, les prendre à rebrousse-poil et obtenir d’eux quelque réaction. Le théâtre provoque. Il polémique aussi volontiers, donnant un écho plus large à quelque querelle politique, religieuse ou simplement littéraire, en portant le débat ou la controverse sur la place publique ou, disons, plus largement dans l’espace public. Du mystère et de la farce qu’on appelle médiévaux aux Paravents de Genet, en passant par les querelles littéraires du XVIIe siècle, les provocations de Molière, puis de Beaumarchais, la bataille d’Hernani, le champ est immense pour l’étude de la provocation et de la polémique au théâtre.

2Mes insuffisances m’obligent à me limi

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques partenaires qui l’ont acquis. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.


Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.