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Introduction de la première partie

p. 55


Texte intégral

1Cette première partie regroupe cinq études qui étudient, de différents points de vue, la façon dont les enseignants organisent la rencontre des élèves avec le savoir.

2Michel Perraudeau, en référence à Bruner, analyse les interactions de guidage utilisées par la stagiaire pour engager les élèves vers un apprentissage structurant à partir de deux indicateurs particuliers : la facilitation par le professeur de l’émergence d’une parole explicative de l’élève ; le degré de guidage, distance ou implication, de la stagiaire vis-à-vis de l’élève effectuant la tâche. La dualité « interactions de tutelle/interactions de médiation » n’apparaît pas nécessairement comme une opposition mais plutôt une complémentarité.

3Patrice Bourdon étudie l’émergence de la circulation et de la transformation des savoirs. Dans une perspective explicative, il explore les liens fonctionnels entre organisation pédagogique et consignes pédagogiques et didactiques d’une part et, d’autre part, entre centration sur la tâche et mise en activité cognitive des élèves. La question de l’enrôlement, des mécanismes et phénomènes qui contribuent à impliquer les élèves et à obtenir leur adhésion, le conduit à focaliser son analyse sur les premières minutes des séquences.

4Philippe Briaud, interpellé par le processus de problématisation (C. Orange, 2005) et sa dévolution aux élèves, étudie à la fois les possibilités de problématisation que les enseignants laissent aux élèves et les traces effectives de cette problématisation dans leurs productions.

5Magali Hersant s’interroge, à partir de l’étude au niveau micro des contrats didactiques successivement mis en place, sur l’avancée du savoir et les facteurs déterminant l’organisation de cette avancée, en particulier la résistance des élèves ou la tension entre deux objectifs concurrents pour l’enseignant : permettre une dévolution conséquente du problème et faire avancer le temps didactique.

6Marie-Paule Vannier livre une étude de l’activité de l’enseignant dans une approche ergonomique de la tâche professionnelle. Elle prend en compte la tâche à trois niveaux : prescription, redéfinition et réalisation.

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