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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral INTRODUCTION I. LES CANNELURES DE GROTTES II. LES CANNELURES DE LAPIAZ III. LES LAPIAZ A TETRAEDRES IV. LES RIGOLES DE LAPIAZ CONCLUSION Bibliographie Notes de fin Auteur

    Karsts et évolutions climatiques

    Ce livre est recensé par

    • Joël Humbert, Revue géographique de l’Est, mis en ligne le 7 août 2013. URL : https://journals.openedition.org/rge/4255 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rge.4255
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    Table des matières

    Des indicateurs climatiques

    Les cannelures et rigoles de l'endo-et de l'exokarst

    Flutes and grooves are climatic indicators (deep karst and surface karst)

    Jacques Choppy

    p. 349-354

    Résumés

    Des formes faciles à observer, cannelures de puits et cannelures glaciaires de paroi dans les grottes, cannelures nivales et pluviales dans les lapiaz, lapiaz à tétraèdres, rigoles de karst semi-couvert et lapiaz à rigoles et bourrelets, sont des indicateurs climatiques. Les variations climatiques ont modifié leurs relations mutuelles, ainsi qu’avec d’autres formes de lapiaz ou de relief.

    Some easily observable forms - cave shaft flutes, cave wall glacier flutes, snow and rain flutes on karrens, tetrahedron karrens, solution grooves of semi-covered karst, rinnenkarrens with rolls - are climatic indicators. Climate variations have altered their mutual relations, as well as their relations to other forms of karrens and relief.

    Texte intégral INTRODUCTION I. LES CANNELURES DE GROTTES II. LES CANNELURES DE LAPIAZ III. LES LAPIAZ A TETRAEDRES IV. LES RIGOLES DE LAPIAZ CONCLUSION Bibliographie BIBLIOGRAPHIE Notes de fin Auteur

    Texte intégral

    INTRODUCTION

    1A partir d’exemples pris dans les karsts d’altitude des Alpes (Dachstein/Autriche) et des Pyrénées (Arres d’Anie), on montre que les formes de dissolution des lapiés sont de bons indicateurs climatiques et topoclimatiques. En effet, les variations des types d’alimentation en eau (fusion nivale et glaciaire, pluie) et de la couverture végétale et pédologique influent fortement sur les types de modelés. On distingue ici les cannelures des grottes et les cannelures de lapiaz d’origine nivale et pluviale, dont une forme particulière les “lapiaz à tétraèdres”.

    I. LES CANNELURES DE GROTTES

    2Dans les grottes existent plusieurs types de cannelures ; on doit ici en retenir deux : les “cannelures de puits” et les “cannelures glaciaires de paroi”.

    3Les “cannelures de puits” se développent dans le puits initial de certaines cavités et sur une grande partie de leur hauteur ; leur section est en demi-cercle, voire légèrement refermée, de plus en plus creuse à mesure que la profondeur s’accroît. Une niche en quart de spnère constitue parfois le sommet d’une cannelure de puits. Les “cannelures glaciaires de paroi” se trouvent à relativement faible distance de l’extérieur ; leur longueur n’excède guère un à trois mètres ; la section, de l’ordre de 10 cm de large, est plus proche du V que du demi-cercle.

    4Ces cannelures sont des indicateurs climatiques. Pour les “cannelures de puits”, on ne peut expliquer leur localisation que par un fonctionnement de la première partie de la cavité en puits à neige. Tel fut, par exemple, le fonctionnement du gouffre de Malaterre (Isère, Z = 1415 m), dont la photo (due à BOURGIN) est célèbre, et de l’abisso Raymond Gaché (Marguareis, Italie, Z = 2513 m) où ces cannelures sont énormes. Dans le “grand bogaz” de la Terga Iroumienne (Djurdjura, Algérie, Z = 1800 m environ), ces cannelures dépassent 1 m de large et 5 m de profondeur à la base (QUINIF, 1978). Visibles de la surface, des cannelures de ce type se trouvent en Vercors dans le Gour Fumant d’Herbouilly (Drôme, Z = 1270 m), de même qu’une forme en niche au sommet du gouffre du Caladaïre (Alpes-de-Haute-Provence, Z = 891 m).

    Image

    Photo 1 :
    Grotte-glacière de l’Eisriesenwelt (Autriche), un peu en aval de l’Eispalast ; cannelures creusées par l’eau de fonte de la glace.
    Eisriesenwelt ice cave, Austria, downstream from the Eispalast ; lutes formes by melting ice.

    5Des “cannelures glaciaires de paroi” se trouvent sur quelques mètres de haut au-dessus du lac de glace, dit Eispalast, de l’Eisriesenwelt (Autriche) ; de haut en bas, elles sont de plus en plus profondes : on peut en déduire que ces cannelures sont creusées à la limite glace-paroi par l’eau de fonte (photo 1). En effet, une glacière naturelle ne peut demeurer pénétrable que si la température de paroi, dont les variations annuelles sont infimes, est supérieure à 0°C ; autrement, la cavité se remplirait définitivement de glace.

    6Dès lors, des cannelures de ce type révèlent que certaines grottes sont d’anciennes glacières naturelles : grottes de Gondenans-les-Montby (Doubs, Z = 400 m), ou du Cerdon (Ain, Z = 570 m).

    7Des remarques isolées montrent qu’indirectement d’autres cannelures de grottes devraient pouvoir servir d’indicateurs climatiques, car elles semblent en liaison soit avec une couverture superficielle, soit avec un remplissage souterrain. Il faudrait multiplier les observations.

    II. LES CANNELURES DE LAPIAZ

    8Les cannelures des lapiaz (Rillenkarren) sont des sillons jointifs, séparés par des crêtes effilées, se développant selon la ligne de plus grande pente d’une paroi rocheuse. La section est souvent proche du demi-cercle. Explicitant une observation de BÖGLI (1980), j’en distingue deux types :

    • Les unes ont de l’ordre de 10 cm de large et ne sont en état d’activité que dans les lapiaz alpins classiques, sur des surfaces en forte pente ; elles peuvent atteindre plusieurs mètres de long : ce sont des “cannelures nivales”.
    • Les autres ont le plus souvent de 1 à 2 cm de large ; elles se rencontrent sur des surfaces en médiocre à forte, et sous les climats les plus variés, y compris ceux où la neige est inconnue, par exemple dans les lapiaz à tsingy (Madagascar) ; leur longueur ne dépasse guère quelques décimètres : ce sont des “cannelures pluviales”.

    9Ces dénominations sont évidemment en rapport avec la localisation climatique des formes correspondantes. Les “cannelures nivales” se rencontrent dans des régions où la couverture nivale dure plusieurs mois par an ; lorsqu’elles se rencontrent sur une paroi d’assez grande hauteur, ces cannelures ne se trouvent qu’à la partie inférieure, là où la neige s’amasse en hiver ; et ces cannelures sont de moins en moins profondes à partir du bas vers le haut (photo 2). Les cannelures nivales sont creusées par un écoulement souvent di-phasique, à la limite entre la paroi et une neige “transformée”, épousant la forme de la cannelure. D’anciennes cannelures nivales, se rencontrent dans des régions où la couverture de neige est devenue épisodique, souvent dans une localisation qui les a plus ou moins préservé : à proximité immédiate de l’entrée du gouffre Berger (Isère, Z = 1460 m), ou sur l’île Crémieu (Isère, Z = 350 m), etc...

    Image

    Photo 2 : Dachstein (Autriche, Z = 1705 m) : cette figure démonstrative représente en haut des rigoles de karst semi-couvert (qui se rétrécissent vers le bas) et au-dessous des cannelures nivales (qui s’élargissent vers le bas) ; entre les deux, un lapiaz à tétraèdres est lié au pendage.
    Dachstein, Austria (altitude 1705 m). This illustrative figure shows, above, solution grooves on a semi-covered karst (getting narrower towards the bottom) ; and, below, snow flutes (getting wider towards the bottom) ; between those two forms, a tetrahedron karren is clearly linked to the angle of dip.

    10Des “cannelures pluviales” se rencontrent en particulier dans la zone inférieure des lapiaz alpins, au-dessus de la limite de la forêt. Elles peuvent être notamment superposées à des cannelures nivales et témoignent alors d’un adoucissement climatique puisqu’elles ne sont plus rabotées par le creusement des cannelures nivales. Cette superposition peut se voir à 1650 m d’altitude sur le Parmelan (Haute-Savoie), ou dans la Bisistal (BÖGLI 1960) ; mais aussi près de Lluc (Majorque, Espagne) d’après une autre photo de BÖGLI (1980).

    11Des observations isolées (près de la perte du rio Guadares, en Andalousie, Espagne, par exemple) montrent que le développement des cannelures pluviales est parfois fonction de leur orientation.

    III. LES LAPIAZ A TETRAEDRES

    12Dans sa forme type, ce lapiaz décrit par PERNA et SAURO (1978) sous le nom de “lama dentata” présente l’aspect de petits tétraèdres ; chaque tétraèdre est en relief sur une paroi en pente, avec laquelle se confond l’une de ses faces ; une autre face, en haut, est subhorizontale et le sommet opposé est vers le bas ; de sorte que l’expression “lapiaz à tétraèdres” me semble la plus représentative. Cette forme, bien caractéristique dans les Arres d’Anie (Pyr.-Atl.) (photo 3), présente des variantes assez éloignées de la forme type, car dissymétriques, mais elle possède toujours une face supérieure subhorizontale. Le lapiaz à “planche de clous” est probablement l’équivalent du lapiaz à tétraèdres lorsque la pente est faible.

    13Le lapiaz à tétraèdres tend à se substituer aux cannelures nivales dans des zones relativement basses des lapiaz alpins (au-dessus de la limite de la forêt), où néanmoins la neige s’accumule, et sur des pentes plutôt fortes ; il semble qu’un coussin de neige comprimée protège le replat subhorizontal, les faces pentées étant soumises à la dissolution par l’eau de fonte. Sur une paroi, dans le massif du Dachstein1 (photo 2), le lapiaz à tétraèdres se trouve au-dessus de cannelures nivales, ce qui signifie qu’il est couvert de neige pendant une durée plus brève. Forme assez étroitement localisée et de dimensions modestes, je connais un seul lapiaz à tétraèdres démontrant un changement climatique, dans le sens d’un radoucissement puisqu’il est colonisé par des cannelures pluviales.

    IV. LES RIGOLES DE LAPIAZ

    14Les rigoles de lapiaz (Rinnenkarren) sont des sillons non jointifs, se développant sur une paroi rocheuse, d’autant plus près de la ligne de plus grande pente que celle-ci est élevée. La longueur est souvent de un à quelques mètres ; elle peut être plus importante sur une paroi très proche de la verticale (Arres d’Anie, Pyrénées-Atlantiques), probablement parce que l'écoulement est plus rapide. La section est souvent proche du demi-cercle.

    Image

    Photo 3 : Lapiaz à tétraèdres (Arres d’Anie, Pyrénées-Atlantiques, altitude 1500 m environ).
    Tetrahedron karren (Arres d’Anie, Pyrénées-Atlantiques, altitude 1500m).

    Image

    Photo 4 :Non loin de la route du Pragelpass, côté ouest (Suisse, Z = 1510 m), lapiaz à rigoles et à bourrelets. Not far from the road to Pragelpass, west side (Switzerland, altitude 1510  m), karrens with solution grooves and rolls.

    15Telle qu’elle est habituellement connue, la rigole est creusée par l’émissaire d’une plaque de terre végétale, dont l’eau sort évidemment agressive ; une telle “rigole de karst semi-couvert” se creuse dans une paroi rocheuse d’allure peu évoluée. Par contre, sous couverture continue de terre végétale, l’intervalle entre rigoles s’arrondit (photo 4), et la section transversale prend une allure de sinusoïde : on peut parler de “lapiaz à rigoles et à bourrelets” (Rundkarren).

    16Puisque les “rigoles de karst semi-couvert” résultent d’une acidité acquise, leur largeur et leur profondeur ont tendance à diminuer vers le bas (c’est donc l’inverse des cannelures) ; la photo 2 en est un bon exemple. Une telle rigole peut être l’indice (souvent à l’aval d’un bassin de lapiaz désaffecté) d’une occupation végétale ancienne : des exemples se trouvent sur des sites aussi différents que le sommet du Dachstein (Autriche, Z = 2660 m) et celui de la Sainte Baume (Bouches-du-Rhône, Z = 1100 m). D’anciens “lapiaz à rigoles et à bourrelets” sont entièrement exhumés dans une région peu élevée du Dachstein (Z = 1660 m).

    17Enfin, dans les karsts d’altitude, d’importantes surfaces exhumées de “lapiaz à rigoles et bourrelets” sont localisées dans la zone subalpine entre 1700 et 1900 m ; elles indiquent une ancienne extension de la couverture forestière plus haut en altitude au cours de l'Holocène, notamment pendant la période Atlantique (ex : Platé/Hte.-Savoie, comm. R. Maire).

    CONCLUSION

    18Ainsi, la seule présence des cannelures, lapiaz à tétraèdres, et rigoles est un indicateur climatique de sorte qu'une variation climatique modifie leurs relations mutuelles. Mais ces formes ont par ailleurs des relations avec d’autres indicateurs climatiques. Si elles ont été enfouies sous une couverture, ou exhumées, elles peuvent avoir évolué. Par exemple, sur le Dachstein (Z = 1985 m), d’anciennes cannelures nivales ont été enfouies, ce dont témoignent des pseudo-coups de gouge à la base (l’exhumation est peut-être artificielle) ; elles sont actuellement retaillées par des cannelures pluviales.

    19Elles peuvent recouper d’autres formes de lapiaz ou être recoupées par elles. Sur le Dachstein, une rigole et de légers surplombs entaillent des "empreintes de pas", lesquelles ont donc subi une évolution sous couverture, avant d’être à nouveau exhumées (photo 5). Toujours sur le Dachstein, et à proximité immédiate (Z = 1930 m), une ancienne rigole est colonisée par des cannelures pluviales, mais aussi par des "empreintes de pas" ; or cette dernière forme est nivale, son aire d’extension en altitude paraissant très étroite. Ces formes de lapiaz peuvent encore s’être installées sur un relief glaciaire, ou au contraire être rabotées par un glacier, ou enterrées sous une moraine.

    Image

    Photo 5 : Dachstein (Autriche, Z = 1925 m) ; lapiaz à empreinte de pas colonisée par un retour de la végétation, qui a disparu de nouveau (petite amorce de flanc surplombant au premier plan) ; mire centimétrique à droite.
    Dachstein, Austria (altitude 1925 m)  ; heelprint-karren colonized by vegetation which has disappeared again since (formation of a small overhang on the foreground) ; centimeter scale on the right.

    20Cette note préliminaire veut simplement insister sur l’intérêt morphoclimatique des lapiaz, en particulier pour la période postglaciaire. Dans les karsts méditerranéens notamment, où la déforestation d’origine anthropique a joué un rôle majeur pendant la période historique, l’étude de la morphologie et de la répartition des lapiés pourrait se révéler précieuse comme indicateur de l’évolution du milieu.

    Bibliographie

    BIBLIOGRAPHIE

    BÖGLI A. - 1960 - Kalklosung und Karrenbildung. Zeitschr.f. Geomorphologie, Supplt. 2, p. 4-21.

    BÖGLI A. - 1980 - Karst hydroloy and physical speleology (trad, de Karsthydrographie und physische Spelaologie par J.C. SCHMID). Springer Verlag, Berlin, 270 p.

    BOURGIN A. - 1942 - Dauphiné souterrain. Arthaud éd., Grenoble-Paris, 82 p.

    CHOPPY J. - 1989 - Les karsts couverts. CAF Paris, 78 p.

    PERNA G. & SAURO U. - 1978 - Atlante delle microforme di dissoluzione carsica superficiale del Trentino e del Veneto. Memorie del Museo Tridentino di Scienze Naturali, (Nuova serie) XXII, p. 1-176.

    QUINIF Y. - 1978 - Contribution à l’étude des cavités karstiques du Djurdjura (Algérie). Descripion morphohydrogéologique et cadre évolutif. Intern. J. Speleol., 10/2, p. 113-155.

    Notes de fin

    1 Les observations relatives au Dachstein sont nombreuses dans cette note parce que c’est l’un des derniers grands lapiaz que j’ai visité ; avec un oeil mieux exercé, j’aurais certainement pu faire des observations comparables dans d’autres massifs visités précédemment.

    Auteur

    • Jacques Choppy

      182, rue de Vaugirard 75015 - Paris (Fr.)

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    Ce livre est cité par

    • Goldberg, Paul. McPherron, Shannon J. P.. Dibble, Harold L.. Sandgathe, Dennis M.. (2018) Cave and Karst Systems of the World The Middle Paleolithic Site of Pech de l'Azé IV. DOI: 10.1007/978-3-319-57524-7_2
    • Maire, R.. Pomel, S.. (1994) Groundwater Ecology. DOI: 10.1016/B978-0-08-050762-0.50012-7
    • Ford, Derek. (2014) H2Karst Research in Limestone Hydrogeology. DOI: 10.1007/978-3-319-06139-9_1
    • (2013) Karst Hydrogeology and Geomorphology. DOI: 10.1002/9781118684986.refs
    • Salomon, Jean-Noël. (2006) Précis de Karstologie. DOI: 10.4000/books.pub.992
    • Battiau-Queney, Yvonne. (1997) Preservation of old palaeosurfaces in glaciated areas: examples from the French western Alps. Geological Society, London, Special Publications, 120. DOI: 10.1144/GSL.SP.1997.120.01.08
    • Quinif, Yves. (1999) Karst et évolution des rivières : le cas de l’Ardenne. Geodinamica Acta, 12. DOI: 10.1080/09853111.1999.11105349

    Ce chapitre est cité par

    • (2011) Karstologie. DOI: 10.3917/dunod.gilli.2011.01.0229
    • (2015) Karstology. DOI: 10.1201/b18380-24

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    Choppy, J. (1992). Des indicateurs climatiques. In J.-N. Salomon & R. Maire (éds.), Karsts et évolutions climatiques (1‑). Presses Universitaires de Bordeaux. https://doi.org/10.4000/books.pub.10988
    Choppy, Jacques. « Des indicateurs climatiques ». In Karsts et évolutions climatiques, édité par Jean-Noël Salomon et Richard Maire. Pessac: Presses Universitaires de Bordeaux, 1992. https://doi.org/10.4000/books.pub.10988.
    Choppy, Jacques. « Des indicateurs climatiques ». Karsts et évolutions climatiques, édité par Jean-Noël Salomon et Richard Maire, Presses Universitaires de Bordeaux, 1992, https://doi.org/10.4000/books.pub.10988.

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    Salomon, J.-N., & Maire, R. (éds.). (1992). Karsts et évolutions climatiques (1‑). Presses Universitaires de Bordeaux. https://doi.org/10.4000/books.pub.10814
    Salomon, Jean-Noël, et Richard Maire, éd. Karsts et évolutions climatiques. Pessac: Presses Universitaires de Bordeaux, 1992. https://doi.org/10.4000/books.pub.10814.
    Salomon, Jean-Noël, et Richard Maire, éditeurs. Karsts et évolutions climatiques. Presses Universitaires de Bordeaux, 1992, https://doi.org/10.4000/books.pub.10814.
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