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Concepts de l’ordinaire

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Pierre Fasula
, 
Sandra Laugier

Auteurs/autrices

Texte intégral

1 Bruno Ambroise est chercheur en philosophie du langage au CNRS, affecté à l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS, UMR 8103). Il travaille sur l’histoire et l’épistémologie de la théorie des actes de parole dans une perspective interdisciplinaire, mêlant la philosophie aux sciences humaines et sociales (droit, anthropologie, sociologie, linguistique). Spécialiste de l’œuvre de J.L. Austin, il s’inscrit partiellement dans le renouveau de la « philosophie du langage ordinaire ». Il a écrit Qu’est-ce qu’un acte de parole ? (Vrin, 2008) et a récemment dirigé le volume De l’action du discours (ISTE Éditions, 2018).

2 Jocelyn Benoist est professeur de philosophie contemporaine et philosophie de la connaissance à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre senior de l’Institut universitaire de France. Il a dirigé les Archives Husserl de Paris (ENS-CNRS). Après des travaux en histoire de la phénoménologie et sur les origines communes de la phénoménologie et de la philosophie analytique, il a développé une recherche en philosophie de l’esprit, sur la question de l’intentionalité et de ses limites, et en métaphysique, autour du problème du réalisme. Il a notamment publié : Les limites de l’intentionalité (Paris, Vrin, 2005), Concepts (Cerf, 2010), Éléments de philosophie réaliste (Paris, Vrin, 2011), Le bruit du sensible (Paris, Cerf, 2013), Logique du phénomène (Paris, Hermann, 2016), L’adresse du réel (Paris, Vrin, 2017).

3 Alexandra Bidet est chargée de recherche au CNRS, Centre Maurice-Halbwachs (CNRS-EHESS-ENS). Ses recherches relèvent de la sociologie du travail, de la sociologie économique et, plus récemment, de la sociologie politique. Marqués par l’anthropologie technique et par l’héritage pragmatiste, ses travaux portent sur les dynamiques d’engagement dans des activités « ordinaires », dont elle étudie la portée existentielle, morale et politique. Elle est notamment l’auteure de L’engagement dans le travail. Qu’est-ce que le vrai boulot ? (PUF, 2011) et coéditrice de l’ouvrage Quand travailler, c’est s’organiser. La multi-activité à l’ère numérique (Presses des Mines, 2017).

4Christiane Chauviré est philosophe, professeure émérite à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est l’auteure d’une vingtaine d’ouvrages sur Peirce et sur Wittgenstein, dont Peirce et la signification (1995), L’œil mathématique. Essai sur la philosophie mathématique de Peirce (2008), Voir le visible. La seconde philosophie de Wittgenstein (2003), Le moment anthropologique de Wittgenstein (2004). Comprendre l’art. L’esthétique de Wittgenstein, aux éditions Kimè (2016).

5 Piergiorgio Donatelli est professeur de philosophie à l’université de Rome La Sapienza. La philosophie contemporaine et les problématiques éthiques sont au centre de ses recherches, et il a travaillé entre autres sur la philosophie de Wittgenstein, Stanley Cavell, J.S. Mill, Foucault et sur des thèmes liés à la vie humaine et aux formes de vie. Il est notamment l’auteur de Il lato ordinario della vita (Il Mulino, 2018), Etica. I classici, le teorie e le linee evolutive (Einaudi, 2015), Manières d’être humain. Une autre philosophie morale (Vrin, 2015).

6 Pierre Fasula est chercheur associé à l’ISJPS. Il est l’auteur d’une thèse consacrée au philosophe Ludwig Wittgenstein et au romancier Robert Musil, en cours de publication aux éditionsVrin. Ses recherches ont porté sur l’articulation entre philosophie morale et philosophie de la littérature, et s’orientent actuellement vers la question du ressentiment. Elles s’appuient sur la tradition wittgensteinienne et pragmatiste. Il est auteur de L’homme du possible, Vrin, 2021.

7 Barbara Formis, de nationalité italienne, est maîtresse de conférences en esthétique et philosophie de l’art à l’École des arts de l’université Paris 1, Panthéon-Sorbonne. Membre de l’Institut ACTE (EA 7539), ses travaux portent sur la philosophie du corps, l’esthétique contemporaine et le pragmatisme avec une attention particulière aux arts vivants (performance, danse, happenings) et à leur rôle au sein des phénomènes sociaux et des pratiques de la vie ordinaire. Elle est directrice de la collection « Esthétique » aux Éditions de la Sorbonne et codirectrice, avec Mélanie Perrier, du Laboratoire du geste. Elle a notamment publié : Esthétique de la vie ordinaire, PUF, 2010) ; Gestes à l’œuvre (dir. De l’Incidence, 2008, rééd. 2015) et Penser en corps (dir. L’Harmattan, 2009).

8Carole Gayet-Viaud est sociologue, chargée de recherche au CNRS au sein du laboratoire CESDIP (Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales). Ses travaux portent sur le côtoiement civil (civilité, incivilités, troubles de l’ordre [en] public), au croisement de l’écologie urbaine, d’une sociologie morale des conduites de sociabilité et d’une sociologie politique des formes de l’expérience publique et de l’engagement citoyen. Elle est l’auteure de : Le lien civil en crise ? (Yapaka-Fabert, 2014 ; réédition 2015), a dirigé l’ouvrage collectif Du civil au politique. Ethnographies du vivre-ensemble (Éditions Peter Lang [Action publique], 2011, avec Mathieu Berger et Daniel Cefaï), et coédité L’engagement ethnographique (Éditions de l’EHESS [Temps et lieux], 2010, avec Daniel Cefaï, Paul Costey, Édouard Gardella, Philippe Gonzalez, Erwan Le Méner et Cédric Terzi). Son ouvrage La civilité urbaine. Enquête sur les formes élémentaires de la coexistence démocratique est à paraître (Economica [Études sociologiques]).

9 Sandra Laugier est professeure de philosophie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre senior de l’IUF. Spécialiste de philosophie contemporaine et de philosophie du langage, particulièrement de Wittgenstein et d’Austin, auxquels elle a consacré de nombreux ouvrages, dont Du réel à l’ordinaire (1999), elle a traduit les ouvrages de Stanley Cavell. Parmi ses récentes publications : Why We Need Ordinary Language Philosophy (Chicago University Press, 2013) ; Recommencer la philosophie. Cavell et la philosophie américaine aujourd’hui (Vrin, 2014) ; Formes de vie (éd. avec Estelle Ferrarese), CNRS Éditions, 2018 ; Nos vies en séries (Climats, Flammarion, 2019) ; Politics of the Ordinary (Peeters, 2020).

10 Daniele Lorenzini est assistant professor of philosophy à l’université de Warwick. Ses travaux de recherche se situent à la croisée de la philosophie morale, de la philosophie politique et de la philosophie du langage ordinaire, mais il s’intéresse également à l’éthique médicale et à l’éthique animale, ainsi qu’aux rapports entre la philosophie, la littérature et le cinéma. Il est notamment l’auteur de Jacques Maritain e i diritti umani (Morcelliana, 2012), Éthique et politique de soi. Foucault, Hadot, Cavell et les techniques de l’ordinaire (Vrin, 2015) et La force du vrai. De Foucault à Austin (Le Bord de l’eau, 2017).

11Paola Marrati est professeure d’humanités et de philosophie à l’université Johns Hopkins. De 2007 à 2011, elle a dirigé à Johns Hopkins le programme Study of Women, Gender, and Sexuality. Ses recherches portent sur la philosophie moderne et contemporaine, notamment les œuvres de Bergson, Deleuze, Derrida et Cavell, et utilisent, outre la tradition philosophique, la littérature, les films et séries TV. Ses principales publications sont : La genèse et la trace ; Derrida lecteur de Husserl et Heidegger, (Kluwer Academic Publishers, 1998) ; Gilles Deleuze. Cinéma et philosophie (PUF, 1998), à quoi s’ajouteront bientôt : Bergson et le contemporain (Belles Lettres) et Cavell and Modernism (Bloomsbury Press).

12 Richard Rechtman est psychiatre, psychanalyste et anthropologue, directeur d’études à l’EHESS, et membre du CESPRA (UMR 8036). Il est notamment l’auteur de L’empire du traumatisme. Enquête sur la condition de victime (Champs-Flammarion, 2011, en collaboration avec Didier Fassin) et Les vivantes (Editions Léo Scheer, 2013).

13 Paul Standish est directeur du Centre de philosophie de l’éducation à l’Institut de l’éducation (UCL). Il est l’auteur et l’éditeur d’une vingtaine de livres – dont les récents Stanley Cavell and Philosophy asTranslation (Rowman & LIttlefield, 2017) et Democracy and Education from Dewey to Cavell (Wiley, 2019), en collaboration avec Naoko Saito. Enfin, il est president de la Société anglaise de philosophie de l’éducation.

14 Emma Williams est assistant professor au Centre d’étude sur l’éducation, à l’université de Warwick (G.-B.). Ses recherches portent sur la philosophie de l’éducation et son livre, The Ways We Think, est publié chez Wiley-Blackwell. Elle a coédité le numéro spécial du Journal of Philosophy of Education (2018), sur le thème « Philosophie, littérature et éducation ».

15 Joëlle Zask est maîtresse de conférences au département de philosophie de l’université Aix-Marseille. Spécialiste de philosophie politique et du pragmatisme, elle étudie les formes et les critères d’une culture démocratique partagée. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont les plus récents sont Participer. Essais sur les formes démocratiques de la participation (Le Bord de l’eau Éditions, 2011) ; Outdoor Art. La sculpture et ses lieux (La Découverte, 2013) ; La démocratie aux champs (La Découverte, 2016) ; Quand la place devient publique (Le Bord de l’eau Éditions, 2018).

© Éditions de la Sorbonne, 2021

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