Un bilan recherche publique
p. 107-108
Texte intégral
1Je n’aurais pas pu réaliser les travaux que j’ai présentés dans ce mémoire si je n’avais pas été employé d’abord par le Département de sociologie de l’université de Nantes (entre 1993 et 1998), puis par le Centre national de la recherche scientifique (depuis 1998), où je me suis inséré successivement dans trois laboratoires, le SHADYC (« Sociologie, histoire, anthropologie des dynamiques culturelles », Marseille), GTMS (« Genèse et transformation des mondes sociaux », Paris), et l’IRIS (« Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux », Paris), marqués par la confrontation de chercheurs d’horizons disciplinaires divers mais partageant une certaine réflexivité sur les procédures de production des matériaux dans les sciences sociales. En plus de l’appui de ces laboratoires, j’ai reçu successivement depuis 1991 des financements pour réaliser mes missions en Nouvelle-Calédonie de l’ORSTOM, du LACITO (« Laboratoire de langues et civilisations à tradition orale », CNRS), du GDR ITSO (« Identités et transformations des sociétés océaniennes », CNRS), du programme ESK (« Étude des sociétés kanakes », ministère de la Culture), de la CORDET (« Commission de coordination de la recherche dans les départements et territoires d’outre-mer », ministère des DOM-TOM), de la Mission au patrimoine ethnologique du ministère de la Culture, du GDR NCESC (« Nouvelle-Calédonie : enjeux sociaux contemporains », CNRS) et du programme de l’Agence nationale de la recherche « Transformation des guerres ».
2Mon investissement dans un ensemble de collectifs de travail et de réflexion m’a considérablement aidé dans l’élaboration de mes recherches. J’ai déjà mentionné l’importance du GDR « Nouvelle-Calédonie : enjeux sociaux contemporains » (depuis 2004) ; du programme « Transguerres » de l’ANR (depuis 2007) ; et de mes relations en Nouvelle-Calédonie avec plusieurs institutions, en particulier l’Agence pour le développement de la culture kanake, l’Agence pour le développement rural et l’aménagement foncier, les archives de Nouvelle-Calédonie. Il me faut également indiquer tout ce que je dois aux groupes de travail informels « Penser le contemporain », animé par Étienne Balibar, Catherine Colliot-Thélène puis Emmanuel Renault (1996-2004), et « Terrains », animé par Isabelle Surun et Marie-Noëlle Bourguet (2002-2004). Deux autres lieux de discussion ont été décisifs dans l’approfondissement de ma saisie des enjeux les plus contemporains de la discipline anthropologique : le comité de rédaction de L’Homme (auquel je participe depuis 1999) et la pratique de l’enseignement (depuis 1992, en particulier à Nanterre, à Paris, à Nantes, à Marseille et à Palaiseau).
3Par les discussions que nous avons pu avoir au cours de l’année 2009, Étienne Balibar, Yves Duroux, Jean Jamin, Jean-Noël Retière, Bernard Vienne, sans le savoir peut-être, ont contribué de manière décisive à l’écriture de ce mémoire. Enfin, je remercie chaleureusement Étienne Anheim et Julie Biro pour leur lecture critique d’une première version de ce mémoire.
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L’exercice de la pensée
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