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La construction du militaire, Volume 1

 | 
Benjamin Deruelle
, 
Bernard Gainot

Biographies des auteurs

Texte intégral

1Capitaine Michaël Bourlet
Michaël Bourlet appartient au pôle « Défense et sécurité européennes » du Centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC). Il est docteur en histoire contemporaine de l’université Paris 4 Paris-Sorbonne. En 2009, il a soutenu une thèse intitulée Les officiers français des 2e et 5e bureaux de l’EMA (août 1914-juin 1919). Contribution à l’histoire du renseignement pendant la Première Guerre mondiale. Depuis 2013, le commandant Michaël Bourlet dirige le cours d’histoire militaire aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan. Il est aussi l’un des animateurs du blog Sourcesdelagrandeguerre.fr. Il a notamment publié :
L’état-major de l’armée de terre, boulevard Saint-Germain, préface du général Thorette, EMAT, Saint-Maixent-l’École, 2006.
La Belgique et la Grande Guerre, préface de Serge Barcellini et France Chainaye, Paris, SOTECA, 2012.
Les petites patries dans la Grande Guerre, direction avec Yann Lagadec et Erwan Le Gall, Rennes, PUR, à paraître en 2013.

2Adolfo Carrasco Martínez
Enseignant d’histoire moderne à l’Universidad de Valladolid et chercheur à l’Institut d’histoire de Simancas, ses recherches portent sur la noblesse espagnole et européenne de l’époque moderne ainsi que sur la culture politique à l’âge d’or. Il est notamment l’auteur de :
El Poder De La Sangre : Los Duques Del Infantado, 1601-1841, Actas, s. l., 2010.
Control y responsabilidad en la administración señorial : los juicios de residencia en las tierras de Infantado, 1650-1788, Valladolid, Secretariado de publicaciones, Universidad de Valladolid, 1991.
Et a édité en 2010 :
Conflictos y sociedades en la historia de Castilla y León : aportaciones de jóvenes historiadores, Valladolid, Universidad de Valladolid, 2010.

3Benjamin Deruelle
Agrégé, docteur en histoire, maître de conférences à l’université Lille 3 et chercheur à l’IRHIS (Institut de recherches historiques du Septentrion, UMR 8529-CNRS), Benjamin Deruelle travaille sur la culture, les représentations et les pratiques guerrières de la première modernité en France et en Europe. Il a soutenu une thèse intitulée : De papier, de fer et de sang : chevaliers et chevalerie à l’épreuve du xvie siècle (ca. 1460-ca. 1620). Il est également l’auteur d’articles sur la question du réinvestissement de l’idéal chevaleresque et de ses enjeux politiques, militaires et sociaux :
• « Enjeux politiques et sociaux de la culture chevaleresque au xvie siècle : les prologues de chansons de geste imprimées », Revue historique, 655, 2010, p. 551-576.
• « Des limites imperceptibles à l’exercice de la force au xvie siècle : théorie et pratiques de la “bonne guerre” dans les armées du roi de France », dans B. Gainot, B. Deruelle (dir.), Combattre à l’époque moderne, Paris, Éditions du CTHS, 2013, p. 13-27 [en ligne : http://cths.fr/​ed/​edition.php?id=6103].

4Hervé Drévillon

5Professeur d’histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du domaine « Histoire de la défense et de l’armement » de l’IRSEM. Il étudie l’histoire des pratiques et des cultures de guerre ainsi que l’histoire sociale de l’État et des institutions militaires. Il est notamment l’auteur de :
L’impôt du sang. Le métier des armes sous Louis XIV, Paris, Tallandier, 2005.
Batailles. Scènes de guerre de la Table ronde aux tranchées, Paris, Seuil, 2007.
Les rois absolus (1630-1715), Paris, Belin, 2011.

6Bernard Gainot
Agrégé normalien, maître de conférences honoraire en histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Bernard Gainot est aussi professeur associé aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan. Ses travaux portent plus particulièrement sur les guerres coloniales et les guerres révolutionnaires du xviiie siècle.
Parmi les derniers ouvrages parus :
Les officiers de couleur dans les armées de la République et de l’Empire (1792-1815), Paris, Karthala, 2007.
14 juin 1800, Marengo (en collaboration avec Bruno Ciotti), Clermont-Ferrand, Les Éditions Maisons, 2010.

7Arnaud Guinier
Pensionnaire à la fondation Thiers, agrégé d’histoire et ancien élève de l’École normale supérieure, Arnaud Guinier travaille sur la question de la construction du militaire dans la France des Lumières. Il a soutenu en 2012 à l’université de Poitiers une thèse intitulée : L’honneur du soldat. La discipline militaire en débat dans la France des Lumières (ca. 1748-ca. 1789). Il est l’auteur de différents articles sur la question de la formation morale et physique du soldat, dont :
• « Discipliner les corps dans l’armée française de la seconde moitié du xviiie siècle : l’héritage de Surveiller et punir », dans M. Bouffard, J.-A. Perras, E. Wicky (éd.), Le corps dans l’histoire et les histoires du corps, Paris, Hermann, 2013, p. 161-173,
• « Entre raison calculatrice et aspirations morales : le choc dans la pensée militaire du xviiie siècle », dans Combattre à l’époque moderne, B. Gainot, B. Deruelle (dir.), Paris, Éditions du CTHS, 2013, p. 84-93 [en ligne : http://cths.fr/​ed/​edition.php?id=6103].

8Martin Motte
Ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégé et docteur en histoire, Martin Motte est maître de conférences de l’université Paris 4 Paris-Sorbonne en détachement aux écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan. Il enseigne aussi à l’École de guerre et au Centre d’études supérieures de la marine. Ses principales recherches portent sur l’histoire des idées stratégiques et géopolitiques. Il a publié cinq ouvrages en codirection ou corédaction, ainsi que notamment :
Une éducation géostratégique. La pensée navale française, de la Jeune École à 1914, Paris, Economica, 2004 (grand prix 2005 de l’Académie de marine).
Les marches de l’Empereur, Paris, LBM, 2007.

9Olivier Paradis
Professeur spécialisé pour l’enseignement des déficients visuels, docteur en histoire moderne : L’École royale militaire d’Effiat et ses élèves, soutenue à l’université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand, en 1998. Chargé de cours durant quatorze ans dans cette université, chercheur au Centre d’histoire espaces et cultures de l’université Blaise-Pascal, il est notamment l’auteur de :
• « La vie scolaire à l’École royale militaire d’Effiat », dans Le collège de Riom et l’enseignement oratorien en France au xviiie siècle, Paris/ Oxford, CNRS Éditions/Voltaire Fondation, 1993, p. 45-56.
• « Desaix, le collégien d’Effiat, in Louis Charles Antoine Desaix, officier du roi, général de la République », Annales historiques de la Révolution française, 324, juin 2001, p. 5-20.
• « De la difficulté à vivre ses choix politiques, les jeunes officiers de l’armée, du service du roi à celui de l’empereur », dans Civils, citoyens-soldats et militaires dans l’État-Nation (1789-1815), Paris, Société des études robespierristes (Études révolutionnaires, 8), 2006, p. 135-147.

10Solange Rameix
Agrégée, docteur en histoire et ancienne pensionnaire de la fondation Thiers/CNRS, Solange Rameix a soutenu en 2011 une thèse intitulée : La guerre juste : regards croisés de France et d’Angleterre au temps des guerres de la ligue d’Augsbourg et de Succession d’Espagne (1688-1713). Elle est notamment l’auteur d’articles :
• « De la guerre justifiée à la guerre juste », Hypothèses, 1, 2007, p. 107-115.
• « L’Encyclopédie et le droit de la guerre », Cahiers philosophiques, numéro spécial sur la guerre, juillet 2007, p. 45-63.

11Anne-Valérie Solignat
Agrégée et docteur en histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Anne-Valérie Solignat est maître de conférences en histoire moderne à l’université de Strasbourg. Ses recherches portent sur l’histoire sociale et politique des élites dans l’Europe de la Renaissance. Elle est l’auteur d’une thèse intitulée : Les noblesses auvergnate et bourbonnaise. Pouvoir local, stratégies familiales et administration royale (vers 1450-vers 1650), et d’articles, dont :
• « Funérailles nobiliaires et pouvoir seigneurial à la Renaissance », Revue historique, 661/1, 2012, p. 101-130.
• « L’exil auvergnat de Marguerite de Valois », Hypothèses, 1, 2008, p. 39-49.

© Éditions de la Sorbonne, 2013

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