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Les statuts communaux vus de l’extérieur dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (XIIe-XVe siècle)

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Didier Lett

Les auteur·e·s

Texte intégral

1Dominique Bidot-Germa est maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Pau et des pays de l’Adour. Ses recherches portent sur l’histoire de la Gascogne pyrénéenne et singulièrement ses liens avec la péninsule Ibérique, durant la période médiévale, sur l’histoire du droit, de l’écrit et du notariat ainsi que sur la genèse des outils modernes de l’administration à la fin du Moyen Âge, notamment en matière de justice et de fiscalité. Il a notamment publié Un notariat médiéval. Droit, pouvoir et société en Béarn, Toulouse, PUM, 2008 ; « The Specific Features of Medieval Notaries North and South of the Pyrenees : the Example of Bearn », Imago temporis Medium Aevum, 5, 2011, p. 175-191 et « La fiscalité naissante dans le Béarn du xive siècle : la marque de Gaston III ? », dans V. Mamazou-Duplan (dir.), Signé Fébus, comte de Foix, prince de Béarn. Marques personnelles, écrits et pouvoir autour de Gaston Fébus, Paris, Somogy Éditions d’art, 2014, p. 198-205.

2Frédéric Boutoulle est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université Bordeaux Montaigne (UMR Ausonius). Ses champs de recherche couvrent l’histoire des pouvoirs et des sociétés de la Gascogne et de l’espace dominé par la dynastie des Plantagenêts du xiie au xive siècle. Il a dirigé entre 2011 et 2013 le programme d’édition numérique des Rôles gascons et un autre programme de recherche consacré à la ville médiévale de Saint-Émilion. Il a notamment publié, en collaboration avec David Souny, Agnès Marin et Pierre Garrigou Grandchamp, Saint-Émilion. Une ville et son habitat médiéval, Lyon, Lieux Dits (Cahiers du patrimoine), 114, 2016 ; « Royal Bailiffs and Peasant Communities in Western Gascony during the Reign of Henry III (1216-1272) », dans G. Pépin (dir.), Anglo-Gascon Aquitaine, Problems and Perspectives, Boydell Press, Woodbridge, 2017, p. 13-27 et « Les usages collectifs des incultes en Gascogne occidentale au Moyen Âge », dans C. Jeanneau, P. Jarnoux (dir.), Les communautés rurales dans l’Ouest du Moyen Âge à l’époque moderne : perceptions, solidarités et conflits, Brest, Centre de recherche bretonne et celtique, université de Brest, 2016, p. 161-183.

3Guido Castelnuovo est ancien membre de l’École française de Rome et professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université d’Avignon et directeur des Éditions universitaires d’Avignon (EUA). Spécialiste de la société politique de la fin du Moyen Âge (noblesses, officiers, principautés, cités), ses travaux portent aussi bien sur les univers princiers des xive et xve siècles (documentation, cours, élites) que sur l’histoire culturelle et sociale de la noblesse dans l’Italie communale du xiiie au xvie siècle. Parmi ses travaux récents, Être noble dans la cité. Les noblesses italiennes en quête d’identité (xiiie-xve siècle), Paris, Classiques Garnier, 2014 ; « La noblesse et son orgueil dans l’Italie urbaine », dans B. Andenmatten, A. Jamme, L. Moulinier-Brogi, M. Nicoud (dir.), Passions et pulsions à la cour, Sismel Ed. del Galluzzo, Florence, 2015, p. 285-311 (Micrologus’ Library, 68) ; « Avanti Savoia ! Medievistica e principato sabaudo : un percorso di ricerca (Italia, Francia, Svizzera, 1990-2016) », dans B. Raviola, C. Rosso, F. Varallo (dir.), Gli spazi sabaudi. Percorsi e prospettive della storiografia, Rome, Carocci, 2018, p. 17-31.

4Edward Dettmam Loss est diplômé de l’université de São Paulo et actuellement doctorant à l’université de Bologne, dans le cadre du programme « Histoire, cultures et civilisations ». Il rédige une thèse sur l’Officium Spiarum, l’office des espions bolognais, créé à la fin du xiiie siècle afin de gérer les réseaux de renseignement au nom de la ville. Il a publié des articles en portugais sur les ambassadeurs, les statuts et la ville de Bologne à la fin du Moyen Âge (Atribuições e restrições das embaixadas nos estatutos comunais de Verona, Milão e Bolonha dos séculos XIII e XIV : apontamentos, Brasília, ABREM/PEM-UnB, 2013).

5Antoine Franzini, historien, université Paris-Est, ACP (EA 3350), UPEM, Marne-la-Vallée, France. Spécialiste de l’histoire sociale et politique de la Corse médiévale dans l’ensemble italien. Il a notamment publié La Corse du xve siècle (1433-1483). Politique et société, Ajaccio, 2005 et « Un peuple libre, sauvage et vertueux : nature et politique dans la Corse du Quattrocento », dans N. Bouloux, A. Franzini (dir.), Médiévales, 47, automne 2004, « Îles du Moyen Âge », p. 63-78.

6Benoît Grévin est ancien membre de l’École française de Rome, directeur de recherches au CNRS, affecté au Centre de recherches historiques (UMR 8558). Auteur d’une thèse sur la rhétorique d’État du bas Moyen Âge, d’un essai de recherche comparée sur les cultures linguistiques des mondes latins et musulmans médiévaux (Le parchemin des cieux. Essai sur le Moyen Âge du langage, Seuil, 2012), il étudie la diffusion des cultures rhétoriques et stylistiques latines et non-latines dans l’Europe de la fin du Moyen Âge, les interactions entre cultures arabes et latines, et plus généralement l’inscription des langages dans les sociétés médiévales, dans une approche à la fois sociohistorique, rhétorique et comparatiste. Il développe également une activité de traduction (japonais, hongrois) et de réflexion sur les frontières des catégories de littéraire et de rhétorique dans les sources médiévales.

7Michel Hébert, professeur émérite à l’université du Québec à Montréal, est spécialiste d’histoire urbaine et d’histoire de la fiscalité dans le cadre géographique de la Provence des derniers siècles du Moyen Âge ainsi que de l’histoire des assemblées représentatives. Il a publié récemment Parlementer. Assemblées représentatives et échange politique en Europe occidentale à la fin du Moyen Âge, Paris, De Boccard, 2014 et La voix du peuple. Une histoire des assemblées au Moyen Âge, Paris, PUF, 2018. Il achève l’édition du Journal de Jean Le Fèvre (1381-1388), chancelier des ducs Louis Ier et Louis II d’Anjou.

8Didier Lett est professeur d’histoire médiévale à l’université de Paris et ancien membre senior de l’IUF. Spécialiste de l’enfance, de la famille et du genre, il a également beaucoup travaillé sur la documentation de l’Italie communale ou pontificale (registres de justice, statuts communaux, procès de canonisation). Durant cinq ans, il a dirigé, à l’École française de Rome, le programme « Statuts, écritures et pratiques sociales dans les sociétés de la Méditerranée occidentale à la fin du Moyen Âge (xiie-xve siècle) », à l’origine de cette série d’ouvrages édités aux Éditions de la Sorbonne/CERM. Dans ce champ de recherche, il a notamment publié Un procès de canonisation au Moyen Âge. Essai d’histoire sociale. Nicolas de Tolentino, 1325, Paris, PUF (Le Nœud gordien), 2008 ; « Des compilateurs au travail. Groupe et identité des statutari dans les Marches centro-méridionales du xve siècle », dans D. Lett (dir.), La confection des statuts dans les sociétés méditerranéennes de l’Occident (xiie-xve siècle, Publications de la Sorbonne/CERM, Paris, 2017, p. 197-224.

9Francine Michaud est professeure émérite, adjointe au département d’histoire ainsi qu’au département d’études classiques et religion à l’université de Calgary, Canada. Elle est spécialiste de l’histoire du travail et de l’histoire de la piété populaire à travers la pratique testamentaire. Elle a notamment publié Earning Dignity. Labour Conditions and Relations during the Century of the Black Death in Marseille, Turnhout, Brepols, 2016 ; « De la coutume à la réalité : le versement salarial à Marseille d’après les actes notariés (1248-1400) », dans P. Beck, P. Bernardi, L. Feller (dir.), Salaire et salariat au Moyen Âge, Paris, Picard, 2014, p. 408-423 et Un signe des temps : accroissement des crises familiales autour du patrimoine à Marseille à la fin du xiiie siècle, Toronto, Pontifical Institute of Mediaeval Studies (Studies and Texts, 117), 1994.

10Maria Giuseppina Muzzarelli è professore ordinario all’Università di Bologna dove insegna “Storia medievale”, “Storia delle città” e “Storia del costume e della moda”. Si occupa di storia della cultura, della società e della mentalità. Ha studiato in particolare la predicazione, i Monti di Pietà e le leggi suntuarie coordinando ricerche nazionali in tema Fra le sue pubblicazioni: Il denaro e la salvezza L’invenzione del Monte di Pietà, Bologna 2001; Pescatori di uomini. Predicatori e piazze alla fine del Medioevo, Bologna, 2005; Un’italiana alla corte di Francia. Christine de Pizan intellettuale e donna, Bologna 2007; Nelle mani delle donne. Nutrire guarire avvelenare, Roma/Bari 2013, A capo coperto. Storie di donne e di veli, Bologna, 2016 (Paris, Bayard, 2017).

11Xavier Nadrigny est professeur d’histoire en classes préparatoires au lycée Henri IV (Paris), en charge du cours d’histoire médiévale pour la préparation au concours de l’École nationale des chartes. Il enseigne également l’histoire du Moyen Âge à l’École du Louvre. Il est chercheur associé au LAMOP (Paris I). Ses recherches portent sur la communication politique et la culture écrite à Toulouse et dans le Midi toulousain à la fin du Moyen Âge. Il a notamment publié Information et opinion publique à Toulouse à la fin du Moyen Âge (Mémoires et documents de l’École des chartes, 2013) et « Un sentiment national à la fin du Moyen Âge : l’étude du cas toulousain », Revue historique, 679, juillet 2016.

12François Otchakovsky-Laurens est maître de conférences en histoire médiévale à l’université Paris Diderot (Paris 7/ICT). Ses travaux portent sur l’écrit de gouvernement, la normativité juridique, la vie politique et les pratiques urbaines de délibération à la fin du Moyen Âge. Il a notamment publié La vie politique à Marseille sous la domination angevine (1348-1385), Rome, Collection de l’École française de Rome (543), 2017 ; « S’assembler, délibérer, enregistrer au xive siècle : quand Marseille se constitue en institution », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, 127-1/2015 et « Par l’écrit et par le droit : la construction du bien commun à Marseille au xive siècle », Le Moyen Âge, 2014/3-4, p. 657-672.

13Gian Maria Varanini insegna all’Università di Verona. Studia la storia politico-istituzionale e socio-economica dell’Italia del nord (sec. XII-XV) sotto diversi aspetti (la storia urbana, la società in età comunale e signorile, l’organizzazione del territorio, le fonti documentarie). Ha studiato anche gli stati regionali quattrocenteschi e la storia della storiografia italiana nell’Ottocento. A proposito di statuti: “Gli statuti delle città della Terraferma veneta nel Quattrocento”, in G. Chittolini e D. Willoweit (a cura di), Statuti città territori in Italia e Germania tra medioevo ed età moderna, , Bologna 1991, p. 247-317, e i saggi introduttivi alle edizioni degli statuti medievali di Verona (1992), Valle Brembana (1994), Cologna Veneta (2005), Feltre (2006).

© Éditions de la Sorbonne, 2020

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