Les paysans, l’état et le marché
|Avant-propos
Texte intégral
1Le Centre d’Études Comparatives sur le Développement (CECOD), laboratoire de recherche en sociologie de l’Institut d’Étude du Développement Économique et Social (IEDES, Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne), a entrepris il y a cinq ans un programme de recherche sur "Agriculture paysanne et question alimentaire". Son objectif est d’analyser la viabilité économique et sociale des petits producteurs agricoles familiaux dans les pays du Sud et notamment leur capacité de contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires de ces pays. Ce programme est animé par une équipe de chercheurs du CECOD autour de laquelle a été constitué un réseau français et international.
2Une première étape de la recherche a abouti à la publication de l’ouvrage Les paysans pensent-ils nourrir le tiers-monde ? (Publications de la Sorbonne, 1995). Dans une seconde étape, il a été jugé nécessaire d’étudier plus particulièrement les conséquences sur l’agriculture familiale et paysanne de la libéralisation de l’économie et de la mondialisation des marchés, et à cet effet de confronter les résultats de nos travaux à ceux d’autres chercheurs venant des horizons les plus variés, et plus spécialement de chercheurs des pays en développement.
3C’est l’objet du colloque international sur "Agriculture paysanne et question alimentaire" organisé par le CECOD au Centre Culturel "Les Fontaines", à Chantilly, du 20 au 23 février 1996, avec l’appui de l’Union européenne (Programme ALFA et Unité technique Asie de la D.G. I), du ministère de la Coopération et du développement, de la Fondation Charles-Léopold Mayer pour le progrès de l’Homme (FPH) et de l’Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération (ORSTOM).
4Le comité scientifique du colloque était composé, outre moi-même, de Gilles Bazin (Institut national de la recherche agronomique) Jean-Louis Chaléard (Université de Paris I), Georges Courade (ORSTOM et Université de Paris I), Marc Dufumier (Institut national agronomique Paris-Grignon), Luiz Andrea Favero (Universidade federal rural de Pemambuco, Brésil), Jaime Forero (Universidad javeriana, Colombie), Dominique Gentil (Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement – IRAM), André Guichaoua (Université de Lille I), Marie-Rose Mercoiret (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement – CIRAD), Jean-Paul Minvielle (ORSTOM), et Bernard Roux (Institut national de la recherche agronomique).
5Le colloque a réuni plus de quatre-vingt participants en provenance de différents pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie et plus de soixante communications y ont été présentées, dont vingt-cinq ont été retenues pour cet ouvrage.
6Je voudrais ici faire part de mes très vifs remerciements au Centre Culturel "Les Fontaines", pour la qualité de son accueil, aux institutions qui ont appuyé l’organisation du colloque et contribué à sa réussite, ainsi qu’aux membres du comité scientifique.
7Ma reconnaissance va particulièrement à Marguerite Bey, qui a pris en charge l’organisation du colloque, et à mon épouse Josselyne qui, avec la collaboration de Geneviève Sicard, a assuré la mise en forme du manuscrit et sa préparation pour l’édition.
© Éditions de la Sorbonne, 1997